par Frollo » 18 avr. 2004, 20:47
HJ : réponsi ici pour tout le monde (Monastère + pic.croisement). Frollo a suivi l'armée pour d'éventuelles réponses et négociations
[ Les yeux à demi-fermé, l'air plus ou moins méditatif, Frollo
resta ainsi, son bâton de lumière levé au-dessus de sa tête,
écoutant d'une oreille avertie les réponses que ses paroles
avaient déchaînées. L'air profondément concentré, Frollo ne
bougea pas jusqu'à l'intervention du Général Aerox. Il rouvrit
alors les yeux et, le front plissé et les sourcils baissés, les
traits tirés, le Vénérable répondit d'une voix sage mais énergique : ]
" Vous ne comprenez pas ! Vous ne comprenez pas du tout ce que
j'essaie de vous montrer...
Messieurs les Guerriers, Messieurs les Soldats, les Inquisiteurs et
tous les fiers combattants que je vois rassemblés sous mes portes...
En menant cette attaque aujourd'hui, vous n'allez pas livrer une fière
bataille où chaque coup donné sera une victoire personnelle, mais vous
allez droit vers un véritable massacre ! Vous allez raser le Bastion
d'Ananke, ne laisser derrière vous qu'un tas de chairs et d'ossements
dans un lieu encore plus lugubre que celui que vous aurez trouvé en
arrivant... Que croyez-vous que les Démons puissent faire à un contre
dix ? Que croyez-vous que des murailles aussi hautes et épaisses
soient-elles peuvent faire contre un bélier de 15 mètres de long et
une armée aussi déterminée que la votre ? La réponse est simple : rien !
Je vous écoute, Messieurs, je vous écoute étaler vos arguments pour
aller à la guerre l'esprit tranquille, je vous écoute me traiter de moine
rêveur ou de vieux fou, mais vous devriez porter un peu plus d'importance
à ce qu'un vieil imbécile comme moi a à dire. J'ai peut-être vu plus de
batailles que vous tous réunis ! Et je sais ce qui arrive dans un cas
comme celui-ci... Comme je l'avait justement dit, et je le répète, vous
vous apprêtez à anéantir la dernière once de mal sur Odyssée, car les
Démons n'en réchapperont guère. Ils ne pourront strictement rien faire
contre vous.
Je vous entends également tous me parler de vengeance. Ai-je devant moi
une Inquisition surpuissante ? Ou bien la Sainte Eglise a-t-elle recruté
le Fort et le Comté ? Vous criez tous à la vengeance, vous êtes tous
assoiffés de revanche, mais sachez que l'on ne combat pas le mal par le
mal ! Que répondront les suppots d'Ananke lors de leur prochaine
offensive ? Qu'ils doivent se venger de tout le mal que vous leur avez
causé ? Si vous ne comptez pas éradiquer les Démons, comme vous me le
dîtes, alors vous tentez d'ouvrir le chemin de la guerre éternelle, une
guerre où chaque offensive sera justifiée par la précédente... Est-ce
cela que vos Dieux vous ont demandé ? Est-ce que les veuves et les
orphelins souhaitent vous voir aller corriger les Démons dans l'attente
de leur vengeance prochaine ? Cette guerre s'annonce aussi inutile qu'un
mort sur le champ de bataille, mais nous n'avons probablement pas les
mêmes principes.
Ascorium, tes paroles sont sages, contrairement à d'autres desquelles
ne suinte que la haine et la barbarie [finit-il en regardant Wardlord].
Mais, sache que ce combat concerne Furrinus au plus haut point, car les
Moines ne sont que ses humbles serviteurs. Comme je vous l'ai déjà dit,
avec cette attaque, vous risquez d'élmininer purement et simplement le Mal,
et de faire très dangereusement vasciller le grand Equilibre qui se doit
d'être pour régir notre monde. Des choses abominables pèsent sur vos
épaules, car s'il était véritablement brisé, ce serait un cataclysme pour
Odyssée...
Cypher, Kitana, peuple de BrumeVent, je comprends votre désarroi, mais
combien étaient les Fournaisiens lorsqu'ils ont attaqué votre château ?
Une petite poignée, un groupe détaché de guerriers téméraires. Et du haut
de vos murailles, vous pouvez voir presque tout le sud du continent.
Combien êtes-vous maintenant ? Une véritable armée, organisée, équipée,
coalisée, prête à tout raser au nom de la vengeance. Eux tuent pour le
plaisir, vous tuez pour la vengeance, quelle est la différence ?
Aerox, je comprends ton mépris envers l'Ordre Kaïcha, ou plutôt je
m'étonne que tant d'hommes d'armes essaient de comprendre ma parole, même
si elle leur paraît futile et dénuée de bon sens. Comme tu doutes de ma
sagesse, laisse-moi douter de ta compétence en tant que général, toi qui
semble ne comprendre que le langage des armes et le tintement de l'acier
contre l'acier... Je suis donc lâche et stupide, soit, et égoïste de
surcroit. Je crains décidémment que toutes ces années de service n'aient
fini par te dénuer des dernières traces d'intelligence qui hantaient ton
cerveau. Je me ferais un plaisir de te montrer le contraire de tout cela,
mon jeune ami, mais je crains que le temps ne t'aide pas beaucoup, sachant
que vous avez encore nombre de Démons à massacrer... Et OmbreTerre n'est
qu'un lieu plus faible encore que la Fournaise, situé dans un lieu inconnu
et caché de tous. Revenez me voir, revenez et nous discuterons de votre
prochaine cible. Une petite attaque, peut-être, en guise d'entraînement
cette fois ?
Feyd, effectivement, Furrinus ne m'a pas rendu omniscient, et mes propos
ne sont pas le moins du monde pondérés. Quelle serait ici l'utilité d'une
discussion ? Votre choix est déjà pris, votre attaque déjà organisée. Mon
but est de maintenir l'Equilibre cosmique qui régit notre monde, et, pour
cela, il faudrait que cette attaque de masse n'ait pas lieu. Même comme
cela, la plupart de ces guerriers me voient comme un vieux fou. Crois-tu
qu'une discussion en bonne et due forme se serait bien passé et aurait
débouché sur un accord commun ? Permet-moi d'en douter fortement.
Vous tous, hommes d'armes et guerriers, représentants de l'ordre et de
la lumière, vous n'êtes plus les bienvenus sur les terres monacales en
tant qu'armée, mais la lumière de Furrinus daignera toujours se posa sur
vous si vous recherchez la Sagesse... Si vous partez en guerre, assumez
votre folie ! Affrontez les conséquences de votre barbarie aveugle !
Prenez garde, hommes d'armes, prenez garde !! "
HJ : réponsi ici pour tout le monde (Monastère + pic.croisement). Frollo a suivi l'armée pour d'éventuelles réponses et négociations
[ Les yeux à demi-fermé, l'air plus ou moins méditatif, Frollo
resta ainsi, son bâton de lumière levé au-dessus de sa tête,
écoutant d'une oreille avertie les réponses que ses paroles
avaient déchaînées. L'air profondément concentré, Frollo ne
bougea pas jusqu'à l'intervention du Général Aerox. Il rouvrit
alors les yeux et, le front plissé et les sourcils baissés, les
traits tirés, le Vénérable répondit d'une voix sage mais énergique : ]
" Vous ne comprenez pas ! Vous ne comprenez pas du tout ce que
j'essaie de vous montrer...
Messieurs les Guerriers, Messieurs les Soldats, les Inquisiteurs et
tous les fiers combattants que je vois rassemblés sous mes portes...
En menant cette attaque aujourd'hui, vous n'allez pas livrer une fière
bataille où chaque coup donné sera une victoire personnelle, mais vous
allez droit vers un véritable massacre ! Vous allez raser le Bastion
d'Ananke, ne laisser derrière vous qu'un tas de chairs et d'ossements
dans un lieu encore plus lugubre que celui que vous aurez trouvé en
arrivant... Que croyez-vous que les Démons puissent faire à un contre
dix ? Que croyez-vous que des murailles aussi hautes et épaisses
soient-elles peuvent faire contre un bélier de 15 mètres de long et
une armée aussi déterminée que la votre ? La réponse est simple : rien !
Je vous écoute, Messieurs, je vous écoute étaler vos arguments pour
aller à la guerre l'esprit tranquille, je vous écoute me traiter de moine
rêveur ou de vieux fou, mais vous devriez porter un peu plus d'importance
à ce qu'un vieil imbécile comme moi a à dire. J'ai peut-être vu plus de
batailles que vous tous réunis ! Et je sais ce qui arrive dans un cas
comme celui-ci... Comme je l'avait justement dit, et je le répète, vous
vous apprêtez à anéantir la dernière once de mal sur Odyssée, car les
Démons n'en réchapperont guère. Ils ne pourront strictement rien faire
contre vous.
Je vous entends également tous me parler de vengeance. Ai-je devant moi
une Inquisition surpuissante ? Ou bien la Sainte Eglise a-t-elle recruté
le Fort et le Comté ? Vous criez tous à la vengeance, vous êtes tous
assoiffés de revanche, mais sachez que l'on ne combat pas le mal par le
mal ! Que répondront les suppots d'Ananke lors de leur prochaine
offensive ? Qu'ils doivent se venger de tout le mal que vous leur avez
causé ? Si vous ne comptez pas éradiquer les Démons, comme vous me le
dîtes, alors vous tentez d'ouvrir le chemin de la guerre éternelle, une
guerre où chaque offensive sera justifiée par la précédente... Est-ce
cela que vos Dieux vous ont demandé ? Est-ce que les veuves et les
orphelins souhaitent vous voir aller corriger les Démons dans l'attente
de leur vengeance prochaine ? Cette guerre s'annonce aussi inutile qu'un
mort sur le champ de bataille, mais nous n'avons probablement pas les
mêmes principes.
Ascorium, tes paroles sont sages, contrairement à d'autres desquelles
ne suinte que la haine et la barbarie [finit-il en regardant Wardlord].
Mais, sache que ce combat concerne Furrinus au plus haut point, car les
Moines ne sont que ses humbles serviteurs. Comme je vous l'ai déjà dit,
avec cette attaque, vous risquez d'élmininer purement et simplement le Mal,
et de faire très dangereusement vasciller le grand Equilibre qui se doit
d'être pour régir notre monde. Des choses abominables pèsent sur vos
épaules, car s'il était véritablement brisé, ce serait un cataclysme pour
Odyssée...
Cypher, Kitana, peuple de BrumeVent, je comprends votre désarroi, mais
combien étaient les Fournaisiens lorsqu'ils ont attaqué votre château ?
Une petite poignée, un groupe détaché de guerriers téméraires. Et du haut
de vos murailles, vous pouvez voir presque tout le sud du continent.
Combien êtes-vous maintenant ? Une véritable armée, organisée, équipée,
coalisée, prête à tout raser au nom de la vengeance. Eux tuent pour le
plaisir, vous tuez pour la vengeance, quelle est la différence ?
Aerox, je comprends ton mépris envers l'Ordre Kaïcha, ou plutôt je
m'étonne que tant d'hommes d'armes essaient de comprendre ma parole, même
si elle leur paraît futile et dénuée de bon sens. Comme tu doutes de ma
sagesse, laisse-moi douter de ta compétence en tant que général, toi qui
semble ne comprendre que le langage des armes et le tintement de l'acier
contre l'acier... Je suis donc lâche et stupide, soit, et égoïste de
surcroit. Je crains décidémment que toutes ces années de service n'aient
fini par te dénuer des dernières traces d'intelligence qui hantaient ton
cerveau. Je me ferais un plaisir de te montrer le contraire de tout cela,
mon jeune ami, mais je crains que le temps ne t'aide pas beaucoup, sachant
que vous avez encore nombre de Démons à massacrer... Et OmbreTerre n'est
qu'un lieu plus faible encore que la Fournaise, situé dans un lieu inconnu
et caché de tous. Revenez me voir, revenez et nous discuterons de votre
prochaine cible. Une petite attaque, peut-être, en guise d'entraînement
cette fois ?
Feyd, effectivement, Furrinus ne m'a pas rendu omniscient, et mes propos
ne sont pas le moins du monde pondérés. Quelle serait ici l'utilité d'une
discussion ? Votre choix est déjà pris, votre attaque déjà organisée. Mon
but est de maintenir l'Equilibre cosmique qui régit notre monde, et, pour
cela, il faudrait que cette attaque de masse n'ait pas lieu. Même comme
cela, la plupart de ces guerriers me voient comme un vieux fou. Crois-tu
qu'une discussion en bonne et due forme se serait bien passé et aurait
débouché sur un accord commun ? Permet-moi d'en douter fortement.
Vous tous, hommes d'armes et guerriers, représentants de l'ordre et de
la lumière, vous n'êtes plus les bienvenus sur les terres monacales en
tant qu'armée, mais la lumière de Furrinus daignera toujours se posa sur
vous si vous recherchez la Sagesse... Si vous partez en guerre, assumez
votre folie ! Affrontez les conséquences de votre barbarie aveugle !
Prenez garde, hommes d'armes, prenez garde !! "