par Moloch » 11 oct. 2005, 16:24
Dans le jardin des moines, quelques visiteurs se pressaient. Venus profiter de la quiétude du lieu autant que de sa beauté,
de nombreux personnages qui en temps normal se seraient étripés, se cotoyaient sans heurts.
Furrinus veillait sur ses enfants, et le Père Frollo sur son troupeau. Il dispensait la bonne parole à qui acceptait
de l'entendre, et prodiguait soins et conseils à tous.
Moloch, moine-guerrier de son état, discutait avec le vénérable, quand un visiteur discret attira son attention.
Son attitude était paisible, et l'arme qu'il tenait en main intriguait le moine plus qu'elle ne le gênait.
Sa fonction lui dictait d'en apprendre un minimum sur chaque arme, chaque école, chaque style de combat...
Il interrompit ses discussions théologiques pour s'en approcher, lui demandant avec déférence s'il lui était possible
d'examiner l'arme en question. Jamais auparavant Moloch n'avait pu contempler d'arbalète.
Il s'était contenté des schémas qu'il avait pu trouver dans la bibliothèque.
Et il en tenait a présent un exemplaire dans ses mains. Le visiteur la lui avait cédée pour examen sans la moindre réticence,
ni même le moindre mot.
Il admirait le bois poli et la tension extraordinaire de la corde, quand Frollo s'éloigna vers le Dojo, le pressant de le suivre.
Il lui emboîta le pas, certain de revenir dans les plus brefs délais pour restituer son arme à l'étranger.
Arrivé sur le tatami, il eut envie d'essayer cette arme, dont il ignorait tout. Il visa le fond de la salle, et déclencha le mécanisme.
Le carreau, au lieu de partir en ligne droite, buta contre le bois du fût, et bloqua la corde. Un défaut de fabrication ?
Une puissance trop élevée ? L'arbalète lui explosa dans la main, projettant des éclats de bois qui lui perforèrent la tête et le torse.
Moloch mourrut sur le coup.
Ironie du sort, même les soins que s'apprêtait à lui progiguer le patriarche n'auraient pu le sauver...
Dans le jardin des moines, quelques visiteurs se pressaient. Venus profiter de la quiétude du lieu autant que de sa beauté,
de nombreux personnages qui en temps normal se seraient étripés, se cotoyaient sans heurts.
Furrinus veillait sur ses enfants, et le Père Frollo sur son troupeau. Il dispensait la bonne parole à qui acceptait
de l'entendre, et prodiguait soins et conseils à tous.
Moloch, moine-guerrier de son état, discutait avec le vénérable, quand un visiteur discret attira son attention.
Son attitude était paisible, et l'arme qu'il tenait en main intriguait le moine plus qu'elle ne le gênait.
Sa fonction lui dictait d'en apprendre un minimum sur chaque arme, chaque école, chaque style de combat...
Il interrompit ses discussions théologiques pour s'en approcher, lui demandant avec déférence s'il lui était possible
d'examiner l'arme en question. Jamais auparavant Moloch n'avait pu contempler d'arbalète.
Il s'était contenté des schémas qu'il avait pu trouver dans la bibliothèque.
Et il en tenait a présent un exemplaire dans ses mains. Le visiteur la lui avait cédée pour examen sans la moindre réticence,
ni même le moindre mot.
Il admirait le bois poli et la tension extraordinaire de la corde, quand Frollo s'éloigna vers le Dojo, le pressant de le suivre.
Il lui emboîta le pas, certain de revenir dans les plus brefs délais pour restituer son arme à l'étranger.
Arrivé sur le tatami, il eut envie d'essayer cette arme, dont il ignorait tout. Il visa le fond de la salle, et déclencha le mécanisme.
Le carreau, au lieu de partir en ligne droite, buta contre le bois du fût, et bloqua la corde. Un défaut de fabrication ?
Une puissance trop élevée ? L'arbalète lui explosa dans la main, projettant des éclats de bois qui lui perforèrent la tête et le torse.
Moloch mourrut sur le coup.
Ironie du sort, même les soins que s'apprêtait à lui progiguer le patriarche n'auraient pu le sauver...