Les Forums

Seul un requin, un pauvre requin restait à terre, ensanglanté. Un nain était encore quelque peu tâché par le sang de ses victimes, et tout le monde se préparait à une nouvelle vague. La première ligne débordait d'énergie, constituée de nains, gladiateurs, prêtres de Kain et autres, tandis que les soigneurs étaient parés à tout type de blessure.
Les joutes verbales, lancées depuis déjà un certain temps, suivez le sens du vent. La pluie tombait, personne n'était au sec, sur le port.

Les pêcheurs et tous les habitants de l'îles avaient décidés de se cloître dans leur maison, au vu de la force exceptionnelle de la tempête et des derniers évènements.
L'on discutait théologie par là, l'on discutait pratique plus bas, mais dans tous les cas, personne ne pouvait dire que le séjour était "banal".

Le vent se fit moins brusque tout à coup, comme lassé d'avoir été aussi violent. La pluie s'ennuyait de mouiller des personnes qui n'en avaient plus cure, ou du moins y étaient habituées. Les nuages, aidés par les déplacement aériens à leurs niveaux, décidèrent de changer d'endroit : la sédentarité n'était pas leur particularité, apparemment.

Bien vite, les vagues même arrêtèrent de se chamailler. Elles recommencèrent à suivre les ordres naturels du vent, devenant nettement moins impressionnantes.

Une éclaircie fit son apparition, le calme revenait petit à petit.

S'en était fini de la tempête, du moins pour le moment.

Cela faisait maintenant plusieurs jours que les temps étaient déchaînés.

Le vent soufflait toujours aussi fort, la pluie torrentielle se glaçait d'heure en heure, les vagues étaient habitées d'une conscience inquiétante.

Tous les habitaient se terraient dans leurs maisons, maintenant que l'ile entière était en proie à ce typhon.

Aucun doute ne subsistait chez ceux qui vivaient ce phénomène : ce n'était pas naturel... Une présence malveillante semblait englober l'île, et pourtant rien n'était visible.

Les nerfs étaient à vifs, plusieurs personnes ne se sentaient pas à l'abri et commençaient à paniquer.
Les prêtres de Phargonis étaient pourtant là, tantôt se voulant rassurants, tantôt priant leur Dieu pour calmer les éléments, tantôt regardant de loin la scène, et occupant les habitants et touristes.

Tout dans ce typhon semblait avoir une vie propre. Le vent s'amusait à vous énerver, vous tournant autour, alors qu'il pliait un arbre à côté dans une seule direction. La pluie n'avait jamais la même température, tantôt glacée, tantôt ressemblant à une pluie tropicale.

Les vaguaient titillaient le rivage, se cassant sur lui dans tous les sens. Les plus observateurs avaient déjà remarqué le petit jeu des vagues cassant leurs congénères. Tout était inquiétant, mais rien de terrifiant ne se passait.

Puis, de plus en plus d'ombre se faisaient voir dans l'eau pourtant si tourmentée...

Déjà, les mythes et terreurs des profondeurs abyssales et de leurs créatures ressortaient de l'imagination des villageois..

"Cela faisait deja un bout de temps que le prêtre
gesticulait en tout sens.Au début les enfants sur
le port le regardaient avec un grand interet.
Mais le temps passait, passait encore et encore.
L'elf gesticulait toujours, mais les enfants étaient
retourné chez depuis bien longtemps.

D'ailleur les quelques badauds qui passaient par la,
se demandaient si les gestes de l'elf n'étaient pas
devenu un automatisme.
Sans doute aurait il pu prendre racine si il n'avait choisi
le ponton. Mais tout comme sa dévotion le pretre ne regardait
que devant lui, étant persuadé qu'un jour il serait
sans doute vu ou entendu.

Quoi qu'il en soit il ne devait meme plus savoir si
la tempete soufflait encore ou non."

Une tempête bien particulière prenait place, mais la Nef de Phargonis sortait du port.

A n'en pas douter, elle avait quelque important voyage à faire, et ne semblait aucunement gênée par les forces de la tempête..

Partout, au loin sur l'horizon, un ciel azur sourit au pêcheur désireux de prendre la mer.

Une brise, des chants d'oiseaux, tout est calme, reposé.

Sur le port, les marins parlent des dernières arrivées, des départs lointain, des disparus en mer.

Un nuage couvre le Rubis, commandé par Moriane d'Orenbar. Pourtant, le ciel était d'un bleu éclatant...

"Un nuage, ça s'crée pas comm'ça !"

Déjà, les marins changent leur sujet de conversation : le vent se lève, venant des terres ("Des terres ? Mais, d'habitude, ici, le vent vient du rivage !"), le nuage s'épaicit, prenant de l'ampleur.
La température baisse, la pression aussi. Des rafales dans tous les sens... Tout prédit un départ de tempête, alors que tout allait bien.

Déjà, les femmes de marins se réfugient dans leurs maisons, priant Phargonis de les épargner.

L'équipage du Rubis regarde le ciel, inquiet.

Qu'est ce donc, une génération spontanée de tempête ?