par Olivia » 23 mai 2010, 17:23
Olivia avait regardé la scène avec l'hermine avec un air indéfinie, comme si ce n'était pas la première fois qu'elle assistait aux frasques de la bestiole. Son regard notait scrupuleusement ce qu'il y aurait à nettoyer, puis, alors que l'hermine décorait à sa façon la nappe immaculée, elle pinça les lèvres, visiblement ennuyée. Elle s'approcha d'un pas vif.
Elle saisit au vol une serviette qu'elle enroula autour de sa main et de son avant bras, à la manière des fauconniers, puis, sans donner à la bête le temps de réaliser la menace rousse qui fondait sur elle, tenta de prendre l'hermine par le corps d'un geste sans appel et la posa à terre.
Sans se soucier de la réaction de l'animal, elle fit signe à plusieurs pages de venir l'aider à débarrasser les saletés, les plats entamés et souillés par la bête, afin de rendre à l'aspect de ce banquet tout le faste qui convenait, avant le retour de la comtesse.
Si les chants des bardes l'avait un instant détourné de son devoir, cela ne fut pas perceptible, pourtant elle se gardait bien de parler durant les chants et les notes, évitant ainsi de troubler le charme s'échappant des deux bardes.
Cependant, après un dernier vol, l'hermine se glissa sous un meuble bas.
Abandonnant la chasse a l'hermine, la jeune servante continuait son travail, et en peu de temps, grâce à l'aide des autres serviteurs, le banquet retrouva son faste. Elle aida ensuite à remplir chopes et verres, distribua les quelques assiettes qui lui étaient encore demandées, puis, voyant que le banquet touchait à sa fin, et que les convives n'avaient plus faim, fit signe pour débarrasser les plats les plus volumineux, laissant aux invités terminer leur repas.
Toute cette activité, ces attentions aux uns et aux autres, laissèrent la jeune femme visiblement essoufflée, au vue des joues rosies par l'effort.
Alors que le barde lui adressait une requête, la jeune femme devint subitement très gênée, et son teint diaphane ne cachait rien des rougeurs qui avaient envahis son visage. Elle bredouilla une réponse puis s'en alla à pas rapide.
Ce fut davantage une fuite qu'un départ, les pieds agiles de la jeune femme marquant a peine de leur poids le parquet de la salle du trône.
Apres quelques temps, la jeune femme revint. Sur un plateau, quelques verres sans pied, en cristal travaillé, accompagnait
une magnifique flasque de whisky brumois. La couleur ambrée du breuvage jetait des éclat de lumière mordorés sur les verres encore vides. Un sourire timide se dessina sur les lèvres fines de la jeune femme alors qu'elle se dirigeait vers l'Aède. Un page l'accompagnait, portant quelques brioches avec un pichet de coulis de framboise.
"Messire?" Elle attendit un hochement de tête pour poser le plateau sur une table encore vide a proximité, puis, d'un geste né de l'habitude, servit délicatement le riche breuvage. Des arômes boisés, subtils et délicats, s'échappèrent de la flasque pour chatouiller l'odorat des personnes les plus proches. Elle tendit le verre à Azelun, osa lever le regard. La rougeur qui avait envahit son visage avait disparu, mais il semblait aussi que la servante s'était replié en elle même, donnant à son regard un aspect légèrement vide, comme absent.
Sans attendre, elle remplis d'autres verres, puis reprit le plateau pour donner à ceux qui le souhaitaient un aperçu d'un breuvage hors du commun.
Le page, à la suite d'Olivia, servit l'Aède de la brioche encore tiède, mêlant aux arômes de l'alcool ceux, non moins raffinés, de la fleur d'oranger.
Apercevant l'écuyer, Olivia marqua un temps d'arrêt, puis se rapprocha pour l'honorer d'un verre son acceptation parmis les plus fines lames du comté.
"Messire?"
Sur le signe d'acceptation de l'écuyer, Olivia servit au jeune homme un verre du riche breuvage. Celui ci avait entamé une diatribe a l'encontre de l'Aède, mais la servante ne semblait pas y faire attention, toute entière occupée à ne pas renverser une goutte de whisky.
Le page prit sa suite lorsqu'elle eut terminé, pour donner à Eldamar de quoi finir agréablement le repas, avec une petite brioche à la fleur d'oranger. Comment allaient ils faire, les deux hommes, à parler aussi sérieusement avec une brioche dans une main, et un verre dans l'autre?
Peu consciente de ces affaires, la servante s'approcha à son tour d'Aenor à qui elle adressa le premier vrai sourire de la soirée. Si les hommes la mettait mal à l'aise, en revanche elle semblait trouver un certain réconfort dans la compagnie des femmes. A son tour, Olivia la servit, puis la salua avant de s'approcher des autres convives pour leur proposer le même digestif.
Olivia avait regardé la scène avec l'hermine avec un air indéfinie, comme si ce n'était pas la première fois qu'elle assistait aux frasques de la bestiole. Son regard notait scrupuleusement ce qu'il y aurait à nettoyer, puis, alors que l'hermine décorait à sa façon la nappe immaculée, elle pinça les lèvres, visiblement ennuyée. Elle s'approcha d'un pas vif.
Elle saisit au vol une serviette qu'elle enroula autour de sa main et de son avant bras, à la manière des fauconniers, puis, sans donner à la bête le temps de réaliser la menace rousse qui fondait sur elle, tenta de prendre l'hermine par le corps d'un geste sans appel et la posa à terre.
Sans se soucier de la réaction de l'animal, elle fit signe à plusieurs pages de venir l'aider à débarrasser les saletés, les plats entamés et souillés par la bête, afin de rendre à l'aspect de ce banquet tout le faste qui convenait, avant le retour de la comtesse.
Si les chants des bardes l'avait un instant détourné de son devoir, cela ne fut pas perceptible, pourtant elle se gardait bien de parler durant les chants et les notes, évitant ainsi de troubler le charme s'échappant des deux bardes.
Cependant, après un dernier vol, l'hermine se glissa sous un meuble bas.
Abandonnant la chasse a l'hermine, la jeune servante continuait son travail, et en peu de temps, grâce à l'aide des autres serviteurs, le banquet retrouva son faste. Elle aida ensuite à remplir chopes et verres, distribua les quelques assiettes qui lui étaient encore demandées, puis, voyant que le banquet touchait à sa fin, et que les convives n'avaient plus faim, fit signe pour débarrasser les plats les plus volumineux, laissant aux invités terminer leur repas.
Toute cette activité, ces attentions aux uns et aux autres, laissèrent la jeune femme visiblement essoufflée, au vue des joues rosies par l'effort.
Alors que le barde lui adressait une requête, la jeune femme devint subitement très gênée, et son teint diaphane ne cachait rien des rougeurs qui avaient envahis son visage. Elle bredouilla une réponse puis s'en alla à pas rapide.
Ce fut davantage une fuite qu'un départ, les pieds agiles de la jeune femme marquant a peine de leur poids le parquet de la salle du trône.
Apres quelques temps, la jeune femme revint. Sur un plateau, quelques verres sans pied, en cristal travaillé, accompagnait
une magnifique flasque de whisky brumois. La couleur ambrée du breuvage jetait des éclat de lumière mordorés sur les verres encore vides. Un sourire timide se dessina sur les lèvres fines de la jeune femme alors qu'elle se dirigeait vers l'Aède. Un page l'accompagnait, portant quelques brioches avec un pichet de coulis de framboise.
"Messire?" Elle attendit un hochement de tête pour poser le plateau sur une table encore vide a proximité, puis, d'un geste né de l'habitude, servit délicatement le riche breuvage. Des arômes boisés, subtils et délicats, s'échappèrent de la flasque pour chatouiller l'odorat des personnes les plus proches. Elle tendit le verre à Azelun, osa lever le regard. La rougeur qui avait envahit son visage avait disparu, mais il semblait aussi que la servante s'était replié en elle même, donnant à son regard un aspect légèrement vide, comme absent.
Sans attendre, elle remplis d'autres verres, puis reprit le plateau pour donner à ceux qui le souhaitaient un aperçu d'un breuvage hors du commun.
Le page, à la suite d'Olivia, servit l'Aède de la brioche encore tiède, mêlant aux arômes de l'alcool ceux, non moins raffinés, de la fleur d'oranger.
Apercevant l'écuyer, Olivia marqua un temps d'arrêt, puis se rapprocha pour l'honorer d'un verre son acceptation parmis les plus fines lames du comté.
"Messire?"
Sur le signe d'acceptation de l'écuyer, Olivia servit au jeune homme un verre du riche breuvage. Celui ci avait entamé une diatribe a l'encontre de l'Aède, mais la servante ne semblait pas y faire attention, toute entière occupée à ne pas renverser une goutte de whisky.
Le page prit sa suite lorsqu'elle eut terminé, pour donner à Eldamar de quoi finir agréablement le repas, avec une petite brioche à la fleur d'oranger. Comment allaient ils faire, les deux hommes, à parler aussi sérieusement avec une brioche dans une main, et un verre dans l'autre?
Peu consciente de ces affaires, la servante s'approcha à son tour d'Aenor à qui elle adressa le premier vrai sourire de la soirée. Si les hommes la mettait mal à l'aise, en revanche elle semblait trouver un certain réconfort dans la compagnie des femmes. A son tour, Olivia la servit, puis la salua avant de s'approcher des autres convives pour leur proposer le même digestif.