par Shanys » 13 juin 2010, 11:55
Au matin suivant, deux silhouettes furtives quittent la cabane, chuchotantes et complices, pour gagner la place du village. Là, elles se séparent, mais si peu... juste l'espace nécessaire pour qu'elle parle seule.
Et elle parle. Elle questionne, elle interpelle, elle prêche d'une voix forte ou douce. Sur sa toge, les ornements du Dieu de la Mort et du Temps sont bien visibles. Ses mains levées devant elle, elle en contemple les paumes, en fait pour l'auditoire des témoins de vies. Mains d'artistes, de soldats, de paysans, de prêtres... mains qui façonnent, qui consolent, qui punissent, reflets de nos âmes...
Crânement, elle prêche la parole d'Hôrosis, devant qui chacun devra comparaître un jour dépouillé de toute puissance, richesse ou pauvreté, gloire ou souffrance, n'ayant que ses actes à mettre dans la balance de Sa justice.
Et elle interpelle jusqu'à la Comtesse qui règne sur ces terres. Lui arrive t-il, dans le doute des matins incertains et des soirs troubles, de se poser la question : qu'ai-je fait de ma vie ?
Elle se tait, elle a terminé. Elle redevient simple jeune fille, consciente, ou pas, que ses mots pourraient être rapportés à la Maîtresse des lieux. Elle recommencera, ailleurs.
Au matin suivant, deux silhouettes furtives quittent la cabane, chuchotantes et complices, pour gagner la place du village. Là, elles se séparent, mais si peu... juste l'espace nécessaire pour qu'elle parle seule.
Et elle parle. Elle questionne, elle interpelle, elle prêche d'une voix forte ou douce. Sur sa toge, les ornements du Dieu de la Mort et du Temps sont bien visibles. Ses mains levées devant elle, elle en contemple les paumes, en fait pour l'auditoire des témoins de vies. Mains d'artistes, de soldats, de paysans, de prêtres... mains qui façonnent, qui consolent, qui punissent, reflets de nos âmes...
Crânement, elle prêche la parole d'Hôrosis, devant qui chacun devra comparaître un jour dépouillé de toute puissance, richesse ou pauvreté, gloire ou souffrance, n'ayant que ses actes à mettre dans la balance de Sa justice.
Et elle interpelle jusqu'à la Comtesse qui règne sur ces terres. Lui arrive t-il, dans le doute des matins incertains et des soirs troubles, de se poser la question : qu'ai-je fait de ma vie ?
Elle se tait, elle a terminé. Elle redevient simple jeune fille, consciente, ou pas, que ses mots pourraient être rapportés à la Maîtresse des lieux. Elle recommencera, ailleurs.