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Karylee a écrit : Pour les suivants d'Horosis, ils savent que la mort n'est pas une fin en soi, m'enfin tout héroïques que soient nos persos, il reste toujours un pas entre "savoir" et "expérimenter" n'est-ce pas?

Je suis bien d'accord. Ma façon de voir, que j'ai décrite plus haut, est celle des anciens Egyptiens qui redoutaient dans la mort le moment où Anubis pèserait leur âme dans sa balance, après avoir posé dans l'un des deux fléaux la plume de Maât. Mais çà ne prétend pas être LA façon de voir.

Tiens, concernant la peur de la mort, une nouvelle question me taraude ! Est-ce que tous les PJs savent qu'ils peuvent ressuciter ?
Ca me semble dommage, et pas très crédible en fait, sauf s'ils ont véritablement expérimenté la mort, auquel cas les autres PJs devraient les regarder avec effroi/admiration/crainte/respect/vénération (ce que vous voulez), non ? (enfin, s'ils y croient).
Pour les suivants d'Horosis, ils savent que la mort n'est pas une fin en soi, m'enfin tout héroïques que soient nos persos, il reste toujours un pas entre "savoir" et "expérimenter" n'est-ce pas?

Je crois que la difficulté est de conserver l'humanité (à prendre au sens large) des persos malgré leur héroisme présumé. Pourquoi ne pas simplement partir d'un postulat tout simple du genre : nos persos sont des êtres "normaux", jusqu'à ce qu'ils réalisent leur potentiel héroique.

On peut avoir peur de bien des choses autres que la mort, quel pourrait être les pires peurs de quiconque ?

Le moine Kaïcha constater le vacillement de l'équilibre cosmique alors qu'il ne peut rien faire ?
Le mage blanc qui ne parvient pas à soulager et soigner ?
Le soldat impuissant face aux hordes démoniaques ?
L'hégémonie des ténèbres malgré les efforts du temple ?
La ire d'Ananke sur ses fidèles qui ne parviennent pas à détruire tout sur leur passage ?
Le barde qui prends des tomates ?

Je dirai que la peur d'une prêtresse d'Horosis, serait la perte de son âme, une liche serait peut être son pire cauchemars, après je ne saurai la connaître mieux, mais créer un personnage qui n'a peur de rie, invincible et sans point faible serait d'une platitude et d'un ennui certain à jouer !

Concernant la peur, je crois qu'il y a deux obstacles. D'abord c'est difficile, comme tu l'as dit. Ensuite, comment jouer la réaction au danger de personnages qui sont débarrassés de l'angoissante question : y'a t-il quelque chose après la mort ou est-ce la fin ? Ca change tout, quand même !

Je me suis demandé un jour ce que ma pjette pourrait bien craindre de la mort dans ce monde là, surtout en étant prêtresse du Dieu concerné (en admettant qu'elle ne fasse pas de bêtises)! Mais j'essaye d'échapper à cette tentation de sérénité qui me semble un peu trop facile.

Je me dis que c'est peut-être une croyante en Hôrosis qui a le plus de raisons d'avoir peur. Pas d'Hôrosis, mais de son jugement. A t-elle suivi les préceptes ? Qu'a t-elle accompli qui pèsera dans la balance ? Est-elle prête à comparaître ? Dans tout ce qu'elle fait, elle a, plus que les autres, pleinement conscience de ce jugement à venir.

Après, à chacun de voir selon son Rp.

Parce que dans Jeu de rôle, il y a rôle. Certains savent avec qualité faire ressentir par l'écrit les émotions de leur personnage, d'autre moins bien. Il y a ceux qui imposent des sentiments ou des impressions aux gens qu'ils rencontrent, genre :"Lorsque vous me voyez vous avez froid dans le dos" (forcément, la clim est à fond !) ou encore :"D'un faciès monstrueux, une cicatrice sanguinolente laisse couler un liquide douteux, le regard d'un vide étrange à se demander s'il voit quelque chose ou bien est il bien humain"

C'est sûr que l'évidence n'est pas de mise, et que l'on sait ce qu'on écrit, mais sait on comment le lecteur va interprêter nos mots ?

Rappelons que les joueurs d'Odyssée ont des personnages héroïques, de par leurs actions, ils se sortent du commun. Ainsi un titre, émanant d'une classe, officielle ou pas, fait refléter l'idée générale que l'on peut se faire lorsqu'on le rencontre. Parfois le PJ est tellement connu que même sans connaître le nom, de par les rumeurs, les on-dits et la connaissances populaires, on sait le reconnaître. Bien perdu longtemps dans sa cambrousse serait celui qui ne pourrait reconnaitre un général Aerox, tout comme quiconque devrait trembler à l'idée évocatrice d'un Argos. Ah oui, j'oubliais à Odyssée, rares sont ceux qui "ont peur", et que tous héros que nous sommes nous ne craignons, ni la présence d'une liche, ni la vindicte inquisitrice d'un temple de justice. Mais là, c'est autre chose, dans jeu de rôle, il y a rôle et difficile alors de faire ce que dans la réalité quiconque pourrait faire devant le faciès d'un dragon.

Sur ce, bonne rédaction !

Il existe des usages sur Odyssée. Ils ne sont pas tous parfait ni d'une logique sans failles.

Ainsi, il est admit que les PJs peuvent connaitre le titre visible d'un PJ croisé.
Un autre usage veut que tout ce qui est indiqué dans le FA, même les pensées écrites, peuvent être su des autres s'ils le souhaitent.

C'est ainsi, cest l'usage, si vous préférez jouer autrement, vous en avez le droit, mais en aucun cas vous ne pouvez prendre les autres en défaut s'ils ne jouent pas comme vous.

Celui qui se plaindra d'avoir été identifié comme GdC alors qu'il portait une robe à fleur, on lui rira au nez.
Celui qui se plaindra de la réaction de son interlocuteur alors qu'il n'avait fait que penser des insultes, idem.

Par contre, le déguisement, via ppa existe, et Lirdal se fera un plaisir de vous gérer. Joke inside :p

Tout à fait d'accord^^

Oui, biensûr, si un PJ porte sur lui des signes distinctifs, cela va de soi qu'on le reconnait

Mais alors on l'aura reconnu pour sa description et non son titre. On est bien d'accord

Un titre, une appartenance de classe, peuvent être confirmés par la tenue vestimentaire, la description. Si on arrive dans mon lieu et qu'on me considère d'entrée comme la prêtresse d'Hôrosis que ma desc affiche, je ne m'en formaliserai pas. Ma toge, bien visible, peut porter des motifs ou insignes qui m'identifient.

De même un barde peut avoir une description de barde très claire.

Mais je suis d'accord qu'à la base, un titre ne suffit pas, si la desc et l'équipement visible sont neutres.

Le coup de l'assassin qui porte un masque et des vêtements sombres, çà me fait sourire. Ca me rappelle les films où on collait tous les flics en trench coat et chapeau mou.^^ C'est d'un discret... Si j'avais fait un assassin, j'aurais pris le contrepied total. Gueule d'ange, vêtements neutres, excellentes manières. Franchement, qui a le plus d'impact ? Un ninja ou un Hannibal Lecter/Jack l'éventreur bien sapés et polis ? (Bon pour Jack, on sait pas, mais c'est comme çà qu'on l'imagine et qu'il fiche froid dans le dos.)

Moi aussi, j'ai bien dit que c'était qu'un exemple la robe à fleur... C'est juste pour l'idée

Mais pour prendre un cas plus concret, si un titre est genre "Barde", non, c'est pas normal qu'il se fasse taper dessus à vue à la Fournaise meme si il vient de la Baie. Moi il est pas écrit sur ma tête que je suis étudiant en informatique.

C'est comme le nom des personnages : Quand on croise un PJ pour la première fois, on peut pas lui dire "Hey ! salut Allaen ! Ca va?". Même si l'information est visible, on peut pas l'utiliser.

Evidemment, dans certains cas ca peut etre vraiment flagrant c'est vrai. Comme le GDC etc...

Mais tout ca ne doit pas changer le fait qu'on devrait considérer le titre, le nom et autre comme des infos HJ. Enfin, c'est juste mon avis....

Si je voyais quelqu'un avec un titre "assassin" , mon PJ partirait pas en courant parce que je considérerai qu'il ne sait pas qu'il a en face de lui un assassin.

Heureusement que certains titres sont cachés pour ceux qui mélangent EJ et HJ. T'es un dieu Lirdal