par Willy Folkhor » 26 juil. 2011, 22:04
[Depuis la place et dans tout le village de diffusa bientôt un récit des plus étranges. Comme une trainée de poudre, de bouche de hobbit à oreilles de troll, de bouche d'elfe à oreille de hobbit on entendait la même histoire :
Au loin, au dessus du moulin et de ses environs, un étrange phénomène se produisait. Les nuages semblèrent être poinçonnés par quelque énorme doigt. Une tâche d'un soleil radieux se répandit au loin et des vagues de chaleur gagnèrent même les abords. Était-ce là la fin de cet étonnant et rare hiver ? Ou juste un répit offert par un geste fou de quelque mage habile ?
La réponse ne tarda pas à montrer le bout de son nez sous la forme d'un hobbit. Il gagna la place en braillant l'une de ces chansons traditionnelles causant de banquets, de ripailles au soir d'une moisson réussie. Il portait sur lui l'habit ancestral des soigne-feuilles et beaucoup reconnurent le maître soigne-feuilles, Willy Folkhor. Son visage illuminé du même genre de sourire que celui qu'il portait le jour de son mariage, il semblait animé d'une joie incommensurable. D'une main, il brandissait une fleur magnifique dont l'éclat d'or pur fit détourner le plus hardi des regards. De l'autre, il promenait une choppe de bière expliquant peut-être son état second...
La nouvelle se répandit comme une trainée de poudre. Car si un si mauvais chanteur se mettait à brailler des chansons à boire sur la place de Boisdoré, il devait réellement y avoir objet à se réjouir. Un petit groupe se forma tandis que l'ancien maire interpellait les passants, les invitants à le rejoindre et à reprendre son chant, tournoyant sur lui-même dans quelque mouvement insensé. Entre deux couplets il lança à tue-tête :]
" Rackham ! Ne fait donc pas cette tête ! Ce n'est que de la neige ! Regarde ce que nous en faisons, nous, de la neige ! "
" Eugénie ! Remue toi donc une fois de plus ! Tu n'étais pas si raide voila quelques semaines seulement ? Tu veux me faire croire que tu ne connais plus de pas de danse ? "
" Des amis rodeurs n'est-ce pas ! Ne voyez vous pas que ce n'est pas le moment de rester dans votre coin ? Allez, tous ensemble par Asrélia et TeDanann réunies ! "
[Et il passa ainsi de cri de joie, de rire en exhortations. Il lança à un jeune hobbit qui était là :]
" Eh ! Jabille ! Toi qui est si prompt, va donc chercher ma femme et ma fille ! Puissent-elles nous rejoindre, mes deux amours ! Va chercher Rohry et Aurore ! Ramène tous ceux que tu trouveras en chemin et même ceux que tu ne trouveras pas ! "
[Et il continua ainsi :]
" Allez chercher Devnel ! Qu'il mette les tonneaux de ses meilleures boissons en perce ! Ce jour, nous sommes hobbits ! Nous ne nous laisserons pas aller à la morosité, non ! Faut-il que nous nous oublions, nous autres hobbits ? Faut-il que nous nous laissions abattre ? Asrélia est notre Mère et notre protectrice, fêtons La tous ensemble !
Madame Painaumiel nous amène le meilleur de ses créations ! "
[Il fit un tel raffut que bientôt, tout le village fut sens dessus dessous... et bien au courant.]
[Depuis la place et dans tout le village de diffusa bientôt un récit des plus étranges. Comme une trainée de poudre, de bouche de hobbit à oreilles de troll, de bouche d'elfe à oreille de hobbit on entendait la même histoire :
Au loin, au dessus du moulin et de ses environs, un étrange phénomène se produisait. Les nuages semblèrent être poinçonnés par quelque énorme doigt. Une tâche d'un soleil radieux se répandit au loin et des vagues de chaleur gagnèrent même les abords. Était-ce là la fin de cet étonnant et rare hiver ? Ou juste un répit offert par un geste fou de quelque mage habile ?
La réponse ne tarda pas à montrer le bout de son nez sous la forme d'un hobbit. Il gagna la place en braillant l'une de ces chansons traditionnelles causant de banquets, de ripailles au soir d'une moisson réussie. Il portait sur lui l'habit ancestral des soigne-feuilles et beaucoup reconnurent le maître soigne-feuilles, Willy Folkhor. Son visage illuminé du même genre de sourire que celui qu'il portait le jour de son mariage, il semblait animé d'une joie incommensurable. D'une main, il brandissait une fleur magnifique dont l'éclat d'or pur fit détourner le plus hardi des regards. De l'autre, il promenait une choppe de bière expliquant peut-être son état second...
La nouvelle se répandit comme une trainée de poudre. Car si un si mauvais chanteur se mettait à brailler des chansons à boire sur la place de Boisdoré, il devait réellement y avoir objet à se réjouir. Un petit groupe se forma tandis que l'ancien maire interpellait les passants, les invitants à le rejoindre et à reprendre son chant, tournoyant sur lui-même dans quelque mouvement insensé. Entre deux couplets il lança à tue-tête :]
" Rackham ! Ne fait donc pas cette tête ! Ce n'est que de la neige ! Regarde ce que nous en faisons, nous, de la neige ! "
" Eugénie ! Remue toi donc une fois de plus ! Tu n'étais pas si raide voila quelques semaines seulement ? Tu veux me faire croire que tu ne connais plus de pas de danse ? "
" Des amis rodeurs n'est-ce pas ! Ne voyez vous pas que ce n'est pas le moment de rester dans votre coin ? Allez, tous ensemble par Asrélia et TeDanann réunies ! "
[Et il passa ainsi de cri de joie, de rire en exhortations. Il lança à un jeune hobbit qui était là :]
" Eh ! Jabille ! Toi qui est si prompt, va donc chercher ma femme et ma fille ! Puissent-elles nous rejoindre, mes deux amours ! Va chercher Rohry et Aurore ! Ramène tous ceux que tu trouveras en chemin et même ceux que tu ne trouveras pas ! "
[Et il continua ainsi :]
" Allez chercher Devnel ! Qu'il mette les tonneaux de ses meilleures boissons en perce ! Ce jour, nous sommes hobbits ! Nous ne nous laisserons pas aller à la morosité, non ! Faut-il que nous nous oublions, nous autres hobbits ? Faut-il que nous nous laissions abattre ? Asrélia est notre Mère et notre protectrice, fêtons La tous ensemble !
Madame Painaumiel nous amène le meilleur de ses créations ! "
[Il fit un tel raffut que bientôt, tout le village fut sens dessus dessous... et bien au courant.]