par Alezan » 15 juil. 2013, 10:12
La rumeur de la Renaissance de l’Arbre s’était propagée comme une trainée de poudre. Un peu partout, des elfes sur le départ prenaient congé de leurs voisins, de leurs employeurs, de leurs femmes et de leurs enfants parfois aussi.
Ils se mettaient en route, baluchon sur le dos, le nez au vent. Les bandits de grand chemin n’avaient pas connu depuis longtemps une aussi belle saison de rapines. Une première partie du peuple elfe s’était mis en route vers sa terre natale.
A l’Arbre, soufflés par la brise estivale, les artisans de la Renaissance s’envolaient aux quatre coins du vaste monde vert à la recherche de matériaux, de talents et de soutien…
***
Dans les cimes environnant l’Arbre, une famille d’oiseaux effarouchés par un bruit quittaient leurs perchoirs. On aurait dit que la Forêt s’ébrouait, se réveillant d’un sommeil prolongé.
En effet, les pas d’un premier groupe de participants au projet martelaient lourdement le sol de la route menant à Boisdoré afin de négocier l’achat d’une enclume et d’une meule à aiguiser, les poches et les zygomatiques prêtes à craquer, tendues à l’extrême.
La famille de volatiles changea brusquement la course de son vol après avoir senti une odeur de charogne. Un prédateur sentant particulièrement mauvais dirigeait le second groupe qui s’élevait dans les branchages en se retroussant les manches.
Chargés de préparer l’âtre qui abriterait le feu de la forge elfique, ils exhibaient une détermination à soulever une montagne. Ou au moins, suffisamment de blocs de pierre pour empêcher à la future forge de brûler le précieux feuillage de l’hôte vert.
Un guano, s’écrasa mollement sur l’épaule d’un elfe dont le torse émergeait à peine du brouillard du marais. Il faisait partie du dernier groupe, qui pataugeait dans les brumes afin d’effectuer un repérage précis des lieux et de la faune locale.
***
Père Piaf, un peu honteux d’avoir déféqué de terreur devant sa progéniture préadolescente, décida de changer de nid définitivement. Il n’avait pas tord, les travaux ne faisaient que commencer.
La rumeur de la Renaissance de l’Arbre s’était propagée comme une trainée de poudre. Un peu partout, des elfes sur le départ prenaient congé de leurs voisins, de leurs employeurs, de leurs femmes et de leurs enfants parfois aussi.
Ils se mettaient en route, baluchon sur le dos, le nez au vent. Les bandits de grand chemin n’avaient pas connu depuis longtemps une aussi belle saison de rapines. Une première partie du peuple elfe s’était mis en route vers sa terre natale.
A l’Arbre, soufflés par la brise estivale, les artisans de la Renaissance s’envolaient aux quatre coins du vaste monde vert à la recherche de matériaux, de talents et de soutien…
***
Dans les cimes environnant l’Arbre, une famille d’oiseaux effarouchés par un bruit quittaient leurs perchoirs. On aurait dit que la Forêt s’ébrouait, se réveillant d’un sommeil prolongé.
En effet, les pas d’un premier groupe de participants au projet martelaient lourdement le sol de la route menant à Boisdoré afin de négocier l’achat d’une enclume et d’une meule à aiguiser, les poches et les zygomatiques prêtes à craquer, tendues à l’extrême.
La famille de volatiles changea brusquement la course de son vol après avoir senti une odeur de charogne. Un prédateur sentant particulièrement mauvais dirigeait le second groupe qui s’élevait dans les branchages en se retroussant les manches.
Chargés de préparer l’âtre qui abriterait le feu de la forge elfique, ils exhibaient une détermination à soulever une montagne. Ou au moins, suffisamment de blocs de pierre pour empêcher à la future forge de brûler le précieux feuillage de l’hôte vert.
Un guano, s’écrasa mollement sur l’épaule d’un elfe dont le torse émergeait à peine du brouillard du marais. Il faisait partie du dernier groupe, qui pataugeait dans les brumes afin d’effectuer un repérage précis des lieux et de la faune locale.
***
Père Piaf, un peu honteux d’avoir déféqué de terreur devant sa progéniture préadolescente, décida de changer de nid définitivement. Il n’avait pas tord, les travaux ne faisaient que commencer.