par Ungle » 30 oct. 2013, 23:19
Le maître forgeron reposa son lourd marteau sur son établi puis s'essuya les mains sur son tablier avant de le retirer.
L'humain aux mains calleuses se dirigea ensuite vers une auge en pierre remplie d'eau lui servant d'habitude à refroidir le métal.
Mais cette fois c'est pour s'asperger le visage d'eau et enlever la sueur qui ruisselait sur ses bras qu'il y plongea les mains.
La forge n'avait pas chômé ces derniers temps, de ce fait, la chaleur ne rivalisait certes pas avec la Fournaise, mais il était clair
que l’atmosphère était étouffante.
Au delà de cela, pour ceux qui avait pratiqué le maître forgeron le plus renommé d'Odyssée, quelque chose ne tournait pas rond.
Alors bien sur, Togachi avait toujours son air grave et bourru, mais la flamme de passion et de jeunesse flambant dans ses yeux
semblait en cette heure vaciller.
Devant le regard surpris, voir médusé de deux clients présents, l'humain sortit sur le pas de sa forge humer l'air commençant à se rafraichir en cette saison.
Une pipe ne tarda pas à faire son apparition entre ses deux grandes paluches.
Il eut tôt fait de remplir sa bouffarde et de l'allumer avant que de tirer une longue mince volute d'une fumée gris-bleu.
D'un air songeur il considéra la place.
Il balaya lentement les derniers événements auxquels il avait été confronté.
Alors certes, les affaires ne se portaient pas mal, oh non, ça, il n'y avait pas à se plaindre.
Mais Togachi n'était pas un homme comme les autres, et ça n'était pas un hasard si le commun des mortels n'arrivait pas à se hisser au niveau qu'il avait atteint.
Le forgeron plissa les yeux, contemplant le vol des cigognes dans le ciel.
L'homme, doué d'une intelligence qu'il camouflait le plus souvent sous un phrasé simpliste et des réparties bourrues sentait bien que ca n'allait plus.
D'abord il y avait ces colporteurs doré ... voilà plusieurs mois, voir des années qu'il n'en avait plus vu un.
Alors c'était une chose, mais il n'avait pas non plus vu l'ombre d'un marchand ou entendu le ton énervant et obséquieux des commerçants venus lui refourguer Furinus sait quelle camelote.
Ca, c'était un sacré problème mais plus encore sa conséquence.
Pas la moindre ressource n'était arrivé dans ses réserves depuis ... encore plus longtemps.
Lui, le maître forgeron le plus renommé de son temps, en était réduit à démonter des dagues pour refondre la matière!
OH!
Togachi en être plein d'humilité n'était pas rebuté par cette tâche ingrate ... mais c'est que ... il ne faisait plus que ca.
Le pire dans l'histoire ... c'est qu'il commençait à se demander si les minerais rares ou précieux existaient encore ou bien ... peut-être qu'on en avait oublié
l'existence?
Ce qui l'amena au cœur de sa réflexion.
Etait-on entrain de vivre des âges obscures?
Notre civilisation était elle entrain de régresser?
Où était donc passé l'effervescence des marchands? Les échanges entre La Baie ainsi que les caravanes venant de la Pyramide?
Le savoir des autres artisanats se maintenait il?
Tiens!
Mais depuis combien de temps n'avait il pas reçu la visite ou entendu parler d'un collègue hors de sa profession?
Togachi finit sa pipe et rentra dans sa forge.
Visiblement, il savait ce qu'il avait faire, sa décision était prise.
Jamais il n'aurait cru qu'un jour, se serait à lui, de s’atteler à une telle charge ...
Mais d'abord, en finir avec ces deux dernières commandes.
Le maître forgeron reposa son lourd marteau sur son établi puis s'essuya les mains sur son tablier avant de le retirer.
L'humain aux mains calleuses se dirigea ensuite vers une auge en pierre remplie d'eau lui servant d'habitude à refroidir le métal.
Mais cette fois c'est pour s'asperger le visage d'eau et enlever la sueur qui ruisselait sur ses bras qu'il y plongea les mains.
La forge n'avait pas chômé ces derniers temps, de ce fait, la chaleur ne rivalisait certes pas avec la Fournaise, mais il était clair
que l’atmosphère était étouffante.
Au delà de cela, pour ceux qui avait pratiqué le maître forgeron le plus renommé d'Odyssée, quelque chose ne tournait pas rond.
Alors bien sur, Togachi avait toujours son air grave et bourru, mais la flamme de passion et de jeunesse flambant dans ses yeux
semblait en cette heure vaciller.
Devant le regard surpris, voir médusé de deux clients présents, l'humain sortit sur le pas de sa forge humer l'air commençant à se rafraichir en cette saison.
Une pipe ne tarda pas à faire son apparition entre ses deux grandes paluches.
Il eut tôt fait de remplir sa bouffarde et de l'allumer avant que de tirer une longue mince volute d'une fumée gris-bleu.
D'un air songeur il considéra la place.
Il balaya lentement les derniers événements auxquels il avait été confronté.
Alors certes, les affaires ne se portaient pas mal, oh non, ça, il n'y avait pas à se plaindre.
Mais Togachi n'était pas un homme comme les autres, et ça n'était pas un hasard si le commun des mortels n'arrivait pas à se hisser au niveau qu'il avait atteint.
Le forgeron plissa les yeux, contemplant le vol des cigognes dans le ciel.
L'homme, doué d'une intelligence qu'il camouflait le plus souvent sous un phrasé simpliste et des réparties bourrues sentait bien que ca n'allait plus.
D'abord il y avait ces colporteurs doré ... voilà plusieurs mois, voir des années qu'il n'en avait plus vu un.
Alors c'était une chose, mais il n'avait pas non plus vu l'ombre d'un marchand ou entendu le ton énervant et obséquieux des commerçants venus lui refourguer Furinus sait quelle camelote.
Ca, c'était un sacré problème mais plus encore sa conséquence.
Pas la moindre ressource n'était arrivé dans ses réserves depuis ... encore plus longtemps.
Lui, le maître forgeron le plus renommé de son temps, en était réduit à démonter des dagues pour refondre la matière!
OH!
Togachi en être plein d'humilité n'était pas rebuté par cette tâche ingrate ... mais c'est que ... il ne faisait plus que ca.
Le pire dans l'histoire ... c'est qu'il commençait à se demander si les minerais rares ou précieux existaient encore ou bien ... peut-être qu'on en avait oublié
l'existence?
Ce qui l'amena au cœur de sa réflexion.
Etait-on entrain de vivre des âges obscures?
Notre civilisation était elle entrain de régresser?
Où était donc passé l'effervescence des marchands? Les échanges entre La Baie ainsi que les caravanes venant de la Pyramide?
Le savoir des autres artisanats se maintenait il?
Tiens!
Mais depuis combien de temps n'avait il pas reçu la visite ou entendu parler d'un collègue hors de sa profession?
Togachi finit sa pipe et rentra dans sa forge.
Visiblement, il savait ce qu'il avait faire, sa décision était prise.
Jamais il n'aurait cru qu'un jour, se serait à lui, de s’atteler à une telle charge ...
Mais d'abord, en finir avec ces deux dernières commandes.