par Adil Gordion » 25 août 2014, 19:35
« C'est bien le nain dont devait parler le crieur... Tu t'es engagé dans sa guilde ? »
Étonné par la familiarité de ce petit bout de femme un sourire monta à mes lèvre avant que je ne réponde.
« Salutation gente Dame, Je suis également en formation pour me perfectionner dans le marchandage. Bientôt je pourrais non seulement vous faire des prix sur des fruits et des noix, mais également revendre à un meilleur prix les divers articles que vous pourriez trouver durant vos aventures. Malheureusement la formation de maître Ecudor est particulièrement longue et si je me suis engagé je ne fais pas encore partie de la guilde. Vous pouvez trouver vos articles en attendent dans la place du marché chez le marchand de nourriture.
Mais assez parlé de moi et vous que faite ou compter vous faire ici ?
»
« Oh ! Je fais mon petit tour de la ville, je flâne... Et accessoirement je regarde s’il est possible de faire des affaires. Le marchand de nourriture ? Oui je n'ai pas encore été jusque là-bas... Mais ce que je recherche c'est plutôt des grossistes l'achat en grande quantité moins cher. »
C’est alors que Morgrim qui avait visiblement écouté notre conversation intervient
"Casse-genoux, je n'ai jamais entendu parler de votre clan, une famille de guerrier à n'en point douter. Mais pardonnez ... Morgrim Ecudor, lui-même, enchantée. Quant à savoir répondre à vos questions, je ne puis vous dire que je suis attendu par le juge pour enfin régler notre implantation en la belle cité de la Baie. Ceci accapare beaucoup de notre énergie en ce moment et ... nous bloque pour nos futures entreprises et donc voyage. Mais je suis confiant pour que nos entrepôts ouvrent d'ici peu leurs portes sur la place des artisans.
Si d'aventure, vous vouliez vous joindre à nous, ou plus prosaïquement gagner votre vie, nous allons avoir de quoi vous satisfaire soyez-en sûre. Je vous laisse en la compagnie de mon secrétaire... ainsi que d'Adil, qui est mon apprenti. Je reviens le plus rapidement possible."
Sur ceux il fila à son tour au tribunal. Alors que la naine qui n’était visiblement pas intéressée déclara.
"Je vais finir mon tour de la ville, mais votre guilde a l'air tout à fait intéressante, peut-être nous recroiserons nous et pourrons nous nous entraîner au commerce !" dit la naine avant de partir vers le quartier des échoppes. »
Me retrouvant seul sur la place je me mis alors à flâner quelque instant en observant l’architecture de la ville tous en pensant aux derniers événements. J’avais trouvé un Marchand ambitieux qui semblait prêt à me former dans son métier. Mais tous, semblait-il restait à faire avec le Juge de la Bai pour qu’il puise s’implanter. Il n’avait donc guère de temps à m’accorder pour l’instant est j’étais livré à moi-même. Heureusement mes yeux se posèrent sur une ravissante créature qui me tira de mes pensées.
En effet une jeune femme fort jolie au demeurant et habillée avec un goût certain ce tenait à quelque pas de moi. Prenant mon courage à deux mains je me dirigeais vers elle et lui fit une révérence avant de déclarer.
"Salutation gente dame, je suis Adil Gordion. Je me permets de vous importuner, car j'ai été ébloui par l'élégance de votre tenue. L'avez-vous faite vous-même?"
"Minelya Onassis."
Déclara-t-elle alors rougissant, ou plutôt rosissant, elle fit alors tournoyer sa robe sur elle-même déclenchant instantanément un bruit de froufrou et laissant s’échapper un parfum mélangeant plusieurs épices,
d’odeur des sous-bois a la rosée du matin et ... hummm... je dirais une odeur de fraise même si mon odora est loin d’être développé. Décidément cette Minelya savait se mettre en valeur.
" Oui, oui, bien sûr que oui, je fais tout moi même. Voyez-vous même, MAIS ATTENTION! Bas les pattes sur ces dernières sont toutes graisseuses!"
Elle tendit un bout de sa robe.
"Jugez de la qualité du tissu. C'est fait à partir de la soie de Boisdoré. Je tisse tout moi-même et ensuite, suivant le modèle, je m'adapte à toutes les formes! Je suis en train de chercher à m'implanter en ville. J'attends juste que le juge Zoram, puisse t'il être aussi prompt à juger qu'à nous répondre, me trouve un local à louer ou à acheter."
Plus à l’aise avec elle désormais je répondis.
« Ah !! Que les dieux m’en soient témoins, j’en aurai mis ma main à couper. »
Je pris alors le tissu dans mes doigts. Observant quelques instants la qualité des coutures avant de continuer.
«Un fort belle ouvrage ma foi. Il est bien rare de voir ainsi le talent et la créativité réunis dans les mains d’une seule et même personne. Je ne doute pas que vos créations fassent fureur auprès de ces dames. Mais dites-moi combien de temps l’odeur va-t-elle tenir sur cette robe ? Car par essence le parfum dure rarement plus de 24H. »
Mais à ma plus grande déception, un membre du tribunal fit alors signe à la jeune femme de le rejoindre. Et cette dernière tous en s’excusant de devoir en rester là conclue rapidement notre discutions
"Adil, quand j'aurai ouvert ma boutique, je vous convierai à un essayage et tous vos sens seront ravis."
Dit-elle d'un ton malicieux en quittant la place.
"En tout cas, je suis sûr que vous allez faire un mirifique marchand."
Et sur ceux elle suivit l’homme dans l’enceinte du tribunal. Me laissant à nouveau seul. Pas longtemps heureusement, car un jeune homme nommé Malek vient à ma rencontre. Après un rapide échange, j’appris qu’il était au service d’Ecudor et qu’il était chargé de m’apprendre les rudiments du Métier. Ainsi débuta mon instruction sur le métier de marchand. J’en appris plus notamment sur la géographie du monde lorsqu’il m’en donna une carte grossière et qu’il me décrivit rapidement la spécificité des différents lieux. J’eu aussi droit à quelque base en négociation et gestion d’entreprise ainsi quand management. Et, plus étonnant, mais pas moins logiquement je passai beaucoup de temps avec lui à m’entraîner dans le maniement de la dague. Afin de ne pas être totalement démuni en cas de mauvaise rencontre.
Plusieurs jours s’écoulèrent ainsi entre l’entraînement, l’auberge payé par Ecudor et un peu de tourisme. Une petite routine fort agréable ma foi s’installa. Cette routine me permit notamment de rencontrer Galgard un brocanteur qui m’approcha un beau matin.
"Hé, mon garçon... Je vois que tu sembles sortir tes affaires de tes poches. Sais-tu bien qui je suis ?"
Demanda-t-il. Puis, affichant un grand sourire :
"Je suis Galgard, brocanteur de la Baie. Mon métier consiste à vendre, acheter, troquer des objets, etc., comme tu dois le savoir. Alors, si tu veux, on pourrait discuter un peu des affaires ?"
Ravi de rencontrer un confrère marchand dans cette ville je réagis avec enthousiasme.
« Salutations messire Galgard, c'est toujours un plaisir de rencontrer un confrère. Même si je n'ai encore malheureusement jamais entendu parler de vous je le regrette. Il faut dire aussi que je viens de me lancer dans le métier et que je ne suis à la baie que depuis très peu de temps. Je serai en revanche ravie de parler affaires avec vous. Vous aviez une idée particulière en tête ? »
"Ah, vous commercez aussi, donc. Mais... Vous ne portez aucun emblème? Que faites-vous, en vérité ?" demanda-t-il. Puis Il se gratta la tête.
"Moi, j'ai sûrement de nombreux objets à vous proposer, dont certains qui sortent un peu de l'ordinaire. Mais c'est dommage, tout de même. Je veux dire les gens se précipitent vers l'originalité, et nous n'avons plus beaucoup d'objets utiles au quotidien. Ce que l'on me demande le plus souvent, il me le manque."
« Pour l'instant j'apprends pour ainsi dire les ficelles du métier. Comme je vous l'ai dit, je commence dans le métier et la vie de marchand est incroyablement riche et variée. J'ai encore beaucoup à apprendre avant d'espérer me faire un nom. Mais justement je compte à terme ouvrir quelques lignes commerciales notamment avec bois Doré peut-être pourrai-je alors vous rapporter les fournitures dont vous auriez besoin ? Et amener à bois dorés des articules vous appartenant qui peuvent les intéresser ? »
Notre conversation fut alors interrompue par un homme visiblement mécontent qui n’hésitât à prendre a parti un Galgard étonné. Prudent je préférais m’éclipser en laissant les deux énergumènes ce débrouiller. En retournant à mon auberge je surpris un jeune milicien qui avait remarquait que deux personnes portaient des dagues à leurs ceintures. Descendant de son point élevé pour se rendre auprès d’eux, il les aborda.
-"Vous là, oui vous, l'elfe qui a la taille d'une tour et toi qui á une croix sur le visage, veuillez ranger tout de suite votre dague dans vos affaires sinon, je vais devoir vous emmener au trou..."
Puis il posa ses mains sur ses hanches en attendant que les deux hommes
rangent leurs dagues.
« oh! mille excuses, j'avais oublié qu'elle pendait à ma ceinture. »
Rendis l’un deux tandis que les deux hommes s’exécutaient. Car visiblement on ne rigolais pas dans cette cité avec la sécurité. Quelques jours s’écoulèrent encore avant que je ne retourne voir Ecudor. Il été en pleine conversation avec le juge lors de mon arrivé et n’était visiblement pas content de la tournure des négociations.
"Soyons sérieux un instant. Certes contre un bail d'une durée très longue, nous construirions une guilde, je le précise au passage, nous n'envisageons pas la construction d'un bâtiment anodin, mais d'un bâtiment de classe. Et à la fin de ce bail ... le bâtiment reviendrait à la cité. C'est ce qu'on appelle un marché perdant perdant. Je suis fortement déçu de cette offre et je gage qu'on ne se fera pas prier à Boisdoré pour me procurer un terrain, ristourne en gage de surcroit... voir même à l'oeil.
Vraiment nous attendons mieux, car je le redis, nous voulons nous implanter dans la cité. Si j'avais à vous acheter votre précieux terrain. En privé, pourriez-vous me dire combien il m'en coûterait? Sur la place centrale ou sur la place des artisans... les coûts n'étant pas les mêmes."
Haussant les sourcils, l'air surpris, aux propos de Morgrim, Le Juge
de la baie lui répond.
"Dans ce cas, Maître Nain, il nous faudra nous contenter d'instruments juridiques plus classiques, cela ne pose aucun problème, mais je crains que le coût de ce projet soit surenchéri pour les deux parties. Je respecte cependant votre volonté. Ainsi, nous partirions donc sur une cession d'un terrain, j'imagine que la location d'un terrain, même de longue durée, ne saurait vous satisfaire? Je consulterai les registres du cadastre afin de voir les terrains disponibles à la cession, mais il me faudrait donc connaître les caractéristiques du terrain que vous recherchez. Je vous écoute donc."
Je n’eus pas le loisir d’écouter la suite, car mon regard s’arrêta sur Dame Onassis. Espérant pouvoir parler à cette ravissante créature afin de savoir ou la recontacter au besoin je me dirigeai a ça rencontre. Bien mal m’en prit, car je remarquai quelque instant plus tard qu’elle était déjà en compagnie de Galgard. Tous deux étaient déjà en grande conversation et se dirigeaient vers le quartier des marchands. Dépité d’avoir loupé cette occasion je retournai vers Ecudor, visible mécontent que je me sois éloigné.
"Nous en sommes à la fin mon cher Adil, notre départ est imminent."
Me glissa t’il tandis que le juge lui répondait.
"Bien, il semblerait que nous nous entendions sur l'essentiel. je ne suis pas familier avec cette notion de mètres carrés, mais je ne doute pas que nos métreurs sauront trouver un terrain qui réponde à vos besoins.
Il me faut maintenant faire étudier l'affaire par nos experts, mais je considère que nous avons un accord de principe, et la Baie saura tenir
son engagement. Je souhaite donc à votre future guilde richesse et prospérité, qui ne pourront être que profitables pour la cité. Je vous propose de partir découvrir notre cité, si vous ne la connaissez point encore, d'autant qu'elle peut regorger de trouvailles pour de jeunes aventuriers (regardant plus précisément Adil Gordion), et à votre retour, sans doute y verrons-nous plus clair.
Vous aviez mentionné un traité que vous aviez commencé à rédiger. Sauf erreur de ma part, je ne l'ai pas eu entre les mains, et serais heureux de pouvoir le consulter."
L'air exaspéré le maître marchand claqua des doigts afin de faire
venir son secrétaire. Celui-ci ne tarda pas à arriver avec tout le nécessaire.
Le nain dicta alors l'accord entre la guilde des marchands
et les autorités de la Baie.
"Rédiger ce qui suit Marek..."
Sur ceux Ecudor lui dictat les différentes clauses du contrat. Et une fois qu'il eut fini, il ajouta.
"Vous ne nous communiquez toujours aucune information sur le lieu et les sommes en jeu. Vous prenez donc le risque, malgré ce contrat ... que nous trouvions mieux ailleurs. Trop de temps a passé depuis mon entrée en la ville et je reste de plus en plus dubitatif sur nombre de points. Adil, Marek, nous partons demain à la tombée de la nuit quoiqu'il advienne."
En prononçant ces dernières paroles, Morgrim Ecudor remit le contrat à Dora
la secrétaire du juge. Sur quoi enthousiasmé par notre départ je lui demandai.
"Fort bien maître Ecudor où allons-nous donc? Et quel est votre plan?"
[b][color=#FF00BF]« C'est bien le nain dont devait parler le crieur... Tu t'es engagé dans sa guilde ? »[/color][/b]
Étonné par la familiarité de ce petit bout de femme un sourire monta à mes lèvre avant que je ne réponde.
[color=#008000][b]« Salutation gente Dame, Je suis également en formation pour me perfectionner dans le marchandage. Bientôt je pourrais non seulement vous faire des prix sur des fruits et des noix, mais également revendre à un meilleur prix les divers articles que vous pourriez trouver durant vos aventures. Malheureusement la formation de maître Ecudor est particulièrement longue et si je me suis engagé je ne fais pas encore partie de la guilde. Vous pouvez trouver vos articles en attendent dans la place du marché chez le marchand de nourriture.
Mais assez parlé de moi et vous que faite ou compter vous faire ici ?
»[/b][/color]
[b][color=#FF00FF]« Oh ! Je fais mon petit tour de la ville, je flâne... Et accessoirement je regarde s’il est possible de faire des affaires. Le marchand de nourriture ? Oui je n'ai pas encore été jusque là-bas... Mais ce que je recherche c'est plutôt des grossistes l'achat en grande quantité moins cher. »[/color][/b]
C’est alors que Morgrim qui avait visiblement écouté notre conversation intervient
[color=#008000][b]"Casse-genoux, je n'ai jamais entendu parler de votre clan, une famille de guerrier à n'en point douter. Mais pardonnez ... Morgrim Ecudor, lui-même, enchantée. Quant à savoir répondre à vos questions, je ne puis vous dire que je suis attendu par le juge pour enfin régler notre implantation en la belle cité de la Baie. Ceci accapare beaucoup de notre énergie en ce moment et ... nous bloque pour nos futures entreprises et donc voyage. Mais je suis confiant pour que nos entrepôts ouvrent d'ici peu leurs portes sur la place des artisans.
Si d'aventure, vous vouliez vous joindre à nous, ou plus prosaïquement gagner votre vie, nous allons avoir de quoi vous satisfaire soyez-en sûre. Je vous laisse en la compagnie de mon secrétaire... ainsi que d'Adil, qui est mon apprenti. Je reviens le plus rapidement possible."[/b][/color]
Sur ceux il fila à son tour au tribunal. Alors que la naine qui n’était visiblement pas intéressée déclara.
[color=#FF00FF][b]"Je vais finir mon tour de la ville, mais votre guilde a l'air tout à fait intéressante, peut-être nous recroiserons nous et pourrons nous nous entraîner au commerce !" dit la naine avant de partir vers le quartier des échoppes. »[/b][/color]
Me retrouvant seul sur la place je me mis alors à flâner quelque instant en observant l’architecture de la ville tous en pensant aux derniers événements. J’avais trouvé un Marchand ambitieux qui semblait prêt à me former dans son métier. Mais tous, semblait-il restait à faire avec le Juge de la Bai pour qu’il puise s’implanter. Il n’avait donc guère de temps à m’accorder pour l’instant est j’étais livré à moi-même. Heureusement mes yeux se posèrent sur une ravissante créature qui me tira de mes pensées.
En effet une jeune femme fort jolie au demeurant et habillée avec un goût certain ce tenait à quelque pas de moi. Prenant mon courage à deux mains je me dirigeais vers elle et lui fit une révérence avant de déclarer.
[color=#008000][b]"Salutation gente dame, je suis Adil Gordion. Je me permets de vous importuner, car j'ai été ébloui par l'élégance de votre tenue. L'avez-vous faite vous-même?"[/b][/color]
[b][color=#FF00FF]"Minelya Onassis."[/color][/b]
Déclara-t-elle alors rougissant, ou plutôt rosissant, elle fit alors tournoyer sa robe sur elle-même déclenchant instantanément un bruit de froufrou et laissant s’échapper un parfum mélangeant plusieurs épices,
d’odeur des sous-bois a la rosée du matin et ... hummm... je dirais une odeur de fraise même si mon odora est loin d’être développé. Décidément cette Minelya savait se mettre en valeur.
[b][color=#FF00FF]
" Oui, oui, bien sûr que oui, je fais tout moi même. Voyez-vous même, MAIS ATTENTION! Bas les pattes sur ces dernières sont toutes graisseuses!"[/color][/b]
Elle tendit un bout de sa robe.
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"Jugez de la qualité du tissu. C'est fait à partir de la soie de Boisdoré. Je tisse tout moi-même et ensuite, suivant le modèle, je m'adapte à toutes les formes! Je suis en train de chercher à m'implanter en ville. J'attends juste que le juge Zoram, puisse t'il être aussi prompt à juger qu'à nous répondre, me trouve un local à louer ou à acheter."[/b][/color]
Plus à l’aise avec elle désormais je répondis.
[color=#008000][b]« Ah !! Que les dieux m’en soient témoins, j’en aurai mis ma main à couper. » [/b][/color]
Je pris alors le tissu dans mes doigts. Observant quelques instants la qualité des coutures avant de continuer.
[color=#008000][b]«Un fort belle ouvrage ma foi. Il est bien rare de voir ainsi le talent et la créativité réunis dans les mains d’une seule et même personne. Je ne doute pas que vos créations fassent fureur auprès de ces dames. Mais dites-moi combien de temps l’odeur va-t-elle tenir sur cette robe ? Car par essence le parfum dure rarement plus de 24H. »[/b][/color]
Mais à ma plus grande déception, un membre du tribunal fit alors signe à la jeune femme de le rejoindre. Et cette dernière tous en s’excusant de devoir en rester là conclue rapidement notre discutions
[color=#FF00FF][b]"Adil, quand j'aurai ouvert ma boutique, je vous convierai à un essayage et tous vos sens seront ravis."[/b][/color]
Dit-elle d'un ton malicieux en quittant la place.
[color=#FF00FF][b]"En tout cas, je suis sûr que vous allez faire un mirifique marchand."[/b][/color]
Et sur ceux elle suivit l’homme dans l’enceinte du tribunal. Me laissant à nouveau seul. Pas longtemps heureusement, car un jeune homme nommé Malek vient à ma rencontre. Après un rapide échange, j’appris qu’il était au service d’Ecudor et qu’il était chargé de m’apprendre les rudiments du Métier. Ainsi débuta mon instruction sur le métier de marchand. J’en appris plus notamment sur la géographie du monde lorsqu’il m’en donna une carte grossière et qu’il me décrivit rapidement la spécificité des différents lieux. J’eu aussi droit à quelque base en négociation et gestion d’entreprise ainsi quand management. Et, plus étonnant, mais pas moins logiquement je passai beaucoup de temps avec lui à m’entraîner dans le maniement de la dague. Afin de ne pas être totalement démuni en cas de mauvaise rencontre.
Plusieurs jours s’écoulèrent ainsi entre l’entraînement, l’auberge payé par Ecudor et un peu de tourisme. Une petite routine fort agréable ma foi s’installa. Cette routine me permit notamment de rencontrer Galgard un brocanteur qui m’approcha un beau matin.
[color=#0000FF][b]
"Hé, mon garçon... Je vois que tu sembles sortir tes affaires de tes poches. Sais-tu bien qui je suis ?" [/b][/color]
Demanda-t-il. Puis, affichant un grand sourire :
[color=#0000FF][b]"Je suis Galgard, brocanteur de la Baie. Mon métier consiste à vendre, acheter, troquer des objets, etc., comme tu dois le savoir. Alors, si tu veux, on pourrait discuter un peu des affaires ?"[/b][/color]
Ravi de rencontrer un confrère marchand dans cette ville je réagis avec enthousiasme.
[color=#008000][b]« Salutations messire Galgard, c'est toujours un plaisir de rencontrer un confrère. Même si je n'ai encore malheureusement jamais entendu parler de vous je le regrette. Il faut dire aussi que je viens de me lancer dans le métier et que je ne suis à la baie que depuis très peu de temps. Je serai en revanche ravie de parler affaires avec vous. Vous aviez une idée particulière en tête ? » [/b][/color]
[color=#0000FF][b]"Ah, vous commercez aussi, donc. Mais... Vous ne portez aucun emblème? Que faites-vous, en vérité ?" [/b][/color]demanda-t-il. Puis Il se gratta la tête.
[color=#0000FF][b]"Moi, j'ai sûrement de nombreux objets à vous proposer, dont certains qui sortent un peu de l'ordinaire. Mais c'est dommage, tout de même. Je veux dire les gens se précipitent vers l'originalité, et nous n'avons plus beaucoup d'objets utiles au quotidien. Ce que l'on me demande le plus souvent, il me le manque."[/b][/color]
[color=#008000][b]« Pour l'instant j'apprends pour ainsi dire les ficelles du métier. Comme je vous l'ai dit, je commence dans le métier et la vie de marchand est incroyablement riche et variée. J'ai encore beaucoup à apprendre avant d'espérer me faire un nom. Mais justement je compte à terme ouvrir quelques lignes commerciales notamment avec bois Doré peut-être pourrai-je alors vous rapporter les fournitures dont vous auriez besoin ? Et amener à bois dorés des articules vous appartenant qui peuvent les intéresser ? »[/b][/color]
Notre conversation fut alors interrompue par un homme visiblement mécontent qui n’hésitât à prendre a parti un Galgard étonné. Prudent je préférais m’éclipser en laissant les deux énergumènes ce débrouiller. En retournant à mon auberge je surpris un jeune milicien qui avait remarquait que deux personnes portaient des dagues à leurs ceintures. Descendant de son point élevé pour se rendre auprès d’eux, il les aborda.
[color=#BF0000][b]-"Vous là, oui vous, l'elfe qui a la taille d'une tour et toi qui á une croix sur le visage, veuillez ranger tout de suite votre dague dans vos affaires sinon, je vais devoir vous emmener au trou..."[/b][/color]
Puis il posa ses mains sur ses hanches en attendant que les deux hommes
rangent leurs dagues.
[b]« oh! mille excuses, j'avais oublié qu'elle pendait à ma ceinture. »[/b]
Rendis l’un deux tandis que les deux hommes s’exécutaient. Car visiblement on ne rigolais pas dans cette cité avec la sécurité. Quelques jours s’écoulèrent encore avant que je ne retourne voir Ecudor. Il été en pleine conversation avec le juge lors de mon arrivé et n’était visiblement pas content de la tournure des négociations.
[b][color=#0000FF]"Soyons sérieux un instant. Certes contre un bail d'une durée très longue, nous construirions une guilde, je le précise au passage, nous n'envisageons pas la construction d'un bâtiment anodin, mais d'un bâtiment de classe. Et à la fin de ce bail ... le bâtiment reviendrait à la cité. C'est ce qu'on appelle un marché perdant perdant. Je suis fortement déçu de cette offre et je gage qu'on ne se fera pas prier à Boisdoré pour me procurer un terrain, ristourne en gage de surcroit... voir même à l'oeil.
Vraiment nous attendons mieux, car je le redis, nous voulons nous implanter dans la cité. Si j'avais à vous acheter votre précieux terrain. En privé, pourriez-vous me dire combien il m'en coûterait? Sur la place centrale ou sur la place des artisans... les coûts n'étant pas les mêmes."[/color][/b]
Haussant les sourcils, l'air surpris, aux propos de Morgrim, Le Juge
de la baie lui répond.
[color=#BF0000][b]"Dans ce cas, Maître Nain, il nous faudra nous contenter d'instruments juridiques plus classiques, cela ne pose aucun problème, mais je crains que le coût de ce projet soit surenchéri pour les deux parties. Je respecte cependant votre volonté. Ainsi, nous partirions donc sur une cession d'un terrain, j'imagine que la location d'un terrain, même de longue durée, ne saurait vous satisfaire? Je consulterai les registres du cadastre afin de voir les terrains disponibles à la cession, mais il me faudrait donc connaître les caractéristiques du terrain que vous recherchez. Je vous écoute donc."[/b][/color]
Je n’eus pas le loisir d’écouter la suite, car mon regard s’arrêta sur Dame Onassis. Espérant pouvoir parler à cette ravissante créature afin de savoir ou la recontacter au besoin je me dirigeai a ça rencontre. Bien mal m’en prit, car je remarquai quelque instant plus tard qu’elle était déjà en compagnie de Galgard. Tous deux étaient déjà en grande conversation et se dirigeaient vers le quartier des marchands. Dépité d’avoir loupé cette occasion je retournai vers Ecudor, visible mécontent que je me sois éloigné.
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"Nous en sommes à la fin mon cher Adil, notre départ est imminent."[/b][/color]
Me glissa t’il tandis que le juge lui répondait.
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"Bien, il semblerait que nous nous entendions sur l'essentiel. je ne suis pas familier avec cette notion de mètres carrés, mais je ne doute pas que nos métreurs sauront trouver un terrain qui réponde à vos besoins.
Il me faut maintenant faire étudier l'affaire par nos experts, mais je considère que nous avons un accord de principe, et la Baie saura tenir
son engagement. Je souhaite donc à votre future guilde richesse et prospérité, qui ne pourront être que profitables pour la cité. Je vous propose de partir découvrir notre cité, si vous ne la connaissez point encore, d'autant qu'elle peut regorger de trouvailles pour de jeunes aventuriers (regardant plus précisément Adil Gordion), et à votre retour, sans doute y verrons-nous plus clair.
Vous aviez mentionné un traité que vous aviez commencé à rédiger. Sauf erreur de ma part, je ne l'ai pas eu entre les mains, et serais heureux de pouvoir le consulter."[/b][/color]
L'air exaspéré le maître marchand claqua des doigts afin de faire
venir son secrétaire. Celui-ci ne tarda pas à arriver avec tout le nécessaire.
Le nain dicta alors l'accord entre la guilde des marchands
et les autorités de la Baie.
[color=#0000FF][b]"Rédiger ce qui suit Marek..."[/b][/color]
Sur ceux Ecudor lui dictat les différentes clauses du contrat. Et une fois qu'il eut fini, il ajouta.
[color=#0000FF][b]
"Vous ne nous communiquez toujours aucune information sur le lieu et les sommes en jeu. Vous prenez donc le risque, malgré ce contrat ... que nous trouvions mieux ailleurs. Trop de temps a passé depuis mon entrée en la ville et je reste de plus en plus dubitatif sur nombre de points. Adil, Marek, nous partons demain à la tombée de la nuit quoiqu'il advienne."[/b][/color]
En prononçant ces dernières paroles, Morgrim Ecudor remit le contrat à Dora
la secrétaire du juge. Sur quoi enthousiasmé par notre départ je lui demandai.
[color=#008000][b]"Fort bien maître Ecudor où allons-nous donc? Et quel est votre plan?"[/b][/color]