La libération de Balamoun

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Re: La libération de Balamoun

par Maëlle » 26 mai 2020, 20:16

Mirabelle a écrit : 28 janv. 2020, 23:53 Magnifique récit ! Merci, Dil' ! Une véritable leçon d'écriture et digne reflet de ces aventures. :D

Quelques noms manquent, c'est sûr, ceux de la piétaille et des héros de l'ombre, et il faudra bien que l'on comble cette lacune ;) ...

Hâte de lire la suite, en tout cas. :geek: :)
Hello, tout le monde. Vous trouverez un autre regard sur ces aventures du côté du forum de La Baie, dans "Vie de la cité", si une reconstitution polyphonique vous intéresse. Biz. :)

Re: La libération de Balamoun

par Dil'inthar » 10 févr. 2020, 22:20

J'espère que ce récit vous aura plu, je ne pensais pas que ça me prendrait autant de temps IRL pour finir. :)
Je remercie ceux et celles qui ont laissé un petit message, ça fait toujours plaisir !

J'attends avec impatience de pouvoir lire d'autres aventures. Ne soyez pas timides, de toute façon les elfes feront toujours mieux que vous ! :D

Re: La libération de Balamoun

par Dil'inthar » 10 févr. 2020, 22:07

VII. Épilogue

Les portes de la Cité se refermaient déjà derrière nous. Les gardes nous avaient salué d’un signe de main généreux. La populace n’avait pas manqué d’afficher elle-aussi de larges sourires aimables sur notre passage. C'était le moins qu'ils pouvaient faire à notre égard, me disais-je. Certes, pour eux qui avaient tous perdu proches et maisons, ces sourires n’étaient peut-être pas aisés. Ce qui est certain, c'est que ce peuple résilient faisait déjà montre d’une envie de se relever. La plainte n’avait pas sa place dans le désert.
Une longue route nous attendait et déjà Théodoras et les autres Forestiers s’impatientaient de rentrer. La Forêt me manquait à moi-aussi. Nous quittions cette terre brûlante le devoir accompli. Avec la mort de Kazim Balhadour, les aspérités et les divergences qui avaient émaillé notre combat s’étaient éteintes avec lui, ou du moins s'étaient atténuées. La survie nous avait uni et chacun, à diverses mesures, avait su braver ses peurs et ses limites. Il était temps de dissoudre cette armée. Chacun pouvait repartir de là où il venait. Le futur se divisait en autant de routes et qui sait si certaines ne se rencontreraient pas à nouveau, en bien ou en mal.

Pharaon et sa sœur nous avait remercié au nom de son peuple. Le Grand Vizir encore convalescent s’affairait déjà avec l’aide de l’inébranlable Charos au plan de reconstruction de la nouvelle Cité Sacrée. Thanatos avait aussi profité de cette fin heureuse pour annoncer son mariage et les festivités qui en découleraient. Le souverain avait à cœur de montrer que Balamoun se relèverait pour prospérer à nouveau, loin des erreurs du passé.
J’avais salué les Archers du Fort avant de partir, Hebertan et Notach. Ces-deux là faisait décidément la paire et je sentais que l’armée du Fort pouvait s’appuyer sur de solides gaillards, toujours d’entrain. Quant au Sergent, nous avions pris rendez-vous. Nous nous affronterions certainement durant les festivités du mariage de Thanatos pour voir de qui de nous deux avait la plus fine flèche. Un peu de challenge attirait ma curiosité.
J’avais aussi fait mes au revoir à Cat’ et sa bande de pirates. L’Écumeuse des Mers n’avait pas son pareil pour les salutations imagées. Qui sait si je la reverrais ? Je repartais dans mon étendue de forêt quand les champs de la mer l’attendaient. Le départ des flibustiers fut néanmoins terni par leur nature revenant comme la marée. Tout héros qu’ils étaient, dérober le souk et visiter les maisons vides ne plut guère au Pharaon et deux d’entre eux repartirent une main en moins. La pirate n’avait évidemment pas goûté que son équipage soit raccourci et ils partirent jurant ne jamais revenir. La mer rappelait ses enfants, bien loin des sables brûlants du désert.
Le Prêtre des Tempêtes repartirait lui-aussi certainement vers la houle de son élément de prédilection. Les terres arides de la Pyramide n'étaient assurément pas le lieu idéal pour communier avec Phargonis.
En parlant de terres arides, les Mages du Désert avaient quant à eux moult travail sur les bras. Leur caste serait certainement le fer de lance de la reconstruction de Balamoun. Baïkal, Dasine, Ablaze et Azaël ne manqueraient pas de faire revivre la flamme de la Cité. Leur ardeur au combat devait maintenant se muer en chaleureuse bienveillance.
Les guerriers Kaïnites étaient aussi sur le départ. Évidemment. Les combats terminés, ils n’y avaient plus rien pour eux sur ces terres. Tels des criquets voraces, ils devaient partir à la recherche de nouveaux combats. Je n’arrivais pas encore à sonder ces personnages. Peut-être serions-nous ennemis dans une prochaine bataille ? Rien n’était moins sûr avec eux. J’étais néanmoins averti, ces guerriers n’étaient pas à sous-estimer, loin de là. Mieux valait ne pas les voir de trop près.
J’avais aussi fait mes adieux à Eithleen. La magie occuperait désormais l’attention de la jeune femme. Je savais que Te Danann saurait nous remette rapidement sur la même route. Je n’avais pas encore idée à cette époque que ce serait aussi vrai, ma foi.
Je m'étonne encore maintenant que mon regard se soit parfois attardé sur les nombreux humains qui avaient combattu à mes cotés, quand bien même je n'avais pas cherché à me souvenir de leurs noms. Si je me gardais bien de le leur faire remarquer, certains avaient changé, d’autres non. Tous avaient certainement leur propre récit à décrire. Qu’allaient-ils faire de cette épopée ? Comment se souviendraient-ils de cette histoire-ci ? Ils parleraient de moi certainement et ensuite ? Bah. Pourquoi m'ennuyer avec pareils réflexions ? Parfois mon esprit se perd dans des méandres qu’aucune raison ne peut remettre à flot.

Mon regard se portait alors vers le ciel. Un aigle survolait les tours de la muraille, reprenant majestueusement le territoire qu’il avait du abandonner. Un dernier regard sur l’enceinte de la Cité bercée par le baiser rougeâtre du crépuscule et nous nous mettions en route. Mes pas sur la route fatiguée occasionnèrent les premiers nuages de poussière. Le vent serait aussi notre compagnon pour le trajet. Devant nous, l’étendue sans fin du désert se déroulait vers l’inconnue. Vers une autre histoire.


FIN

Re: La libération de Balamoun

par Leks » 05 févr. 2020, 23:34

Félicitations, Dil' ! *applaudit*

Re: La libération de Balamoun

par Cat' » 04 févr. 2020, 23:41

Un petit vent de nostalgie gonfle les voiles de mes souvenirs ! Merci pour ce récit, Dil', c'est toujours un plaisir de se replonger dans tout ça. C'était parfois bordélique, parfois épique, c'était surtout mémorable !

Re: La libération de Balamoun

par Crow Nihil » 04 févr. 2020, 22:44

J'lai vécu comme si j'y avais été ! Merci Dil'inthar, héhé !
Finn a écrit : […] C'est malin, maintenant j'attends le prochain événement majeur avec impatience !)
Mais il est en cours Finn, il est en cours !

Re: La libération de Balamoun

par Finn » 04 févr. 2020, 09:50

Du très beau travail Dil', félicitations !!!

(et encore merci aux mj et pnj pour le boulot. C'est malin, maintenant j'attends le prochain événement majeur avec impatience !)

Re: La libération de Balamoun

par Dil'inthar » 03 févr. 2020, 22:44

VI. Le dernier combat (2ème partie)

Ma main faisait son chemin dans le carquois qui lovait mon dos et trouvait une nouvelle flèche promise à la chimère. Durant la tempête du début, je n’avais pas encore réussi à viser le monstre, mais maintenant, je pouvais moi-aussi entrer dans la danse. Je lâchais mes traits en cadence, au rythme des attaques du Kaïnites qui se dépatouillait au corps-à-corps, transperçant les tentacules menaçantes pour le prêtre-guerrier. Le sifflement incisif de mes dards annonçaient immanquablement leurs arrivées, sanctions inévitables pour les sordides appendices. Il n’était aucunement le moment de faillir.
La bataille battait son plein et le chaos régnait, lorsque, devant la porte défoncée, nous vîmes une nouvelle silhouette. Un nouvel adversaire se profilait-il donc ? Nous, qui peinions déjà tant face à la bête ? Ce n’était pourtant pas un mort, il n’avait pas cette démarche saccadée, non. Un nouveau nécromancien venait donc suppléer son maître ? Des regards condamnés commençaient à poindre chez certains d’entre nous. La fatalité de notre épreuve nous rattraperait finalement.

La lumière crue qui flanquait la balafre de la porte détruite précisa alors les traits du nouveau venu. Fier, l’épée au clair, c’était un Templier ! Kenath était arrivé en renfort et chargea triomphalement le monstre, invoquant sa déesse comme inspiration. Il traversa nos lignes fatiguées dans une ruée salutaire jusqu’à son adversaire. Les Chevaliers de Vénéra avaient un goût certain pour la théâtralité, qui ne manquait pas de m’agacer. Le choc fut violent. Le paladin se fraya un chemin entre les tentacules à l’aide de son glaive. L’engeance, loin d'être désarçonnée par cette arrivée, répliqua à chaque estoc, fouettant le guerrier saint de ses membres putrides. Un nouveau duel bienvenu, mais encore indécis. Combien d'adversaires ce colosse pouvait-il affronter ainsi ?

La monstruosité regagnait, grâce à la sombre magie de son créateur, la vie que nos inlassables attaques lui enlevaient. Les Mages de Baïkal Casse-Genoux tentaient, souvent au péril de leurs propres vies, de soigner les blessés. Mais ils étaient eux-aussi mis à mal par les tentacules et les goules qui se jetaient avec une rage déconcertante dans la bataille.
Dans une telle frénésie, je n’arrivais plus à trouver une cible sans toucher un allié. Des mages avaient été happé par les goules. Certains n’avaient jamais combattu au corps à corps ou s’y refusaient, mais avaient-il le choix désormais ? La survie est toujours bonne conseillère et n’écoute pas les croyances. L’un des mages, un humain du nom de Malkein, était aux prises avec une goule vorace. Un pugilat désordonné à l’issu incertaine. Les dents acérées de la créature manquèrent à plusieurs reprises de lui croquer le visage, jusqu’à ce que l’humain ne réussisse finalement à planter sa dague dans le cou de l’ignoble chose. Il s’en était fallu de peu pour lui et son visage pétrifié de soulagement le prouvait.
Le Ménestrel quant à lui était en mauvaise posture face à la bête. Ne pouvant pas tirer, je me résolus à faire usage de ma magie en invoquant une armure de pierre autour de lui pour lui permettre de récupérer de précieuses secondes. Mieux valait qu'il reste encore un peu devant moi en vie. Cette magie m’avait épuisé, mais le chansonnier était encore debout. A peine le temps de tourner la tête et j’apercevais les deux guerriers de Kaïn aussi malmenés, aux bords de l’inconscience. Ce combat d’usure ne tournait décidément pas en notre faveur.

Au milieu de ce fatras, une vieille silhouette avait elle-aussi été projetée comme Angus et moi-même contre les colonnades. Danarian Libresprit, un Illusionniste d’un âge avancé se relevait avec difficulté, abdomen transpercé d’une écharde de pierre. L’ancien ne reculait cependant pas devant la monstruosité. Il avait, comme ces comparses, fait preuve d’un pacifisme à toute épreuve face à la mort rampante. Je me permettrais de dire que leurs sorts n’avaient fait qu’illusion malheureusement. Alors en voyant ce croquant appuyé sur son bâton de bois se diriger droit sur le monstre, tout dans sa démarche faisait écho à un testament. Pendant sa progression, il décrocha la pierre noire qui trônait sur son bâton et la lança à son collègue Valëntok, désabusé. L’ancêtre crachait des gerbes de sang entre deux adieux à ses compagnons. Il ne lui restait plus longtemps à vivre, il le savait, nous nous en doutions.
La suite ? Mes yeux se méfient encore maintenant de ce qui se déroula. L’Illusionniste s’abandonna alors totalement à la magie, la sienne. Le Mage fut jusqu'à la fin toujours fidèle à ses préceptes, ses arcanes ne blessaient point. Un fulgurant faisceau de lumière nous aveugla tous et laissa la bête paralysée sur place, engoncée dans un sol de pierre désormais inexplicablement mouvant ! Une énergie folle qu’aucun de nous n’aurait pu libérer pendant cette période de disette magique. L’acte était un succès, laissant l’animal nécromantique hagard. Cependant, tout avait un prix, surtout les arcanes. La magie vint alors chercher son dû et lentement les pierres sous les pieds du vieux Mage se liquéfièrent. Elles s’emparèrent peu à peu du magicien, tels des sables mouvants, le transformant finalement en statue. Quelques dernières paroles s’échappèrent de sa voix mourante, avant que son faciès ne soit lui-aussi à jamais figé dans le roc. Le sourire qu’affichait désormais éternellement Danarian Libresprit n’était pas feint. Le vieil homme avait joué un dernier tour, avant que le rideau ne tombe définitivement.

Ce sacrifice revigora nos troupes. Les guerriers se jetèrent à nouveau sur le monstre cloué sur place dans une cavalcade héroïque. Kefka lacéra le corps immonde, avant d’être éjecté contre les colonnades par une tentacule encore mobile, le prêtre était cette-fois sonné. Ablaze, profita de cette ouverture pour offrir au monstre un brasier digne des feux de la Fournaise. Une énergie fougueuse, telle, que la mage-même fut brûlée par sa déferlante embrasée. Le guerrier Thorsien arrivait lui au mollet de la bête, transperçant cette-dernière de sa lame. A l’opposée, la Pirate s’était faite discrète jusque là étonnement, mais ne manquait pas de faire parler à nouveau d’elle. Le deuil n’étant point vice chez les corsaires, elle s’employa à grimper sur la fraîche statue de Danarian ! L’effrontée commença alors à décocher quelques traits de son nouveau nid d’aigle. Mes amis forestiers Akella et Théodoras venaient finalement à bout des goules et se repositionnaient à mes cotés. Le Sergent Zelph était prêt lui-aussi, cible déjà acquise. Jeborian et Ezeukyl étaient juste derrière nous. Nous avions finalement l’occasion qui nous manquait depuis le début ! Signal donné, de concert, nous déversâmes une cascade de flèches sur la chimère. Je relâchais la corde de mon arc avec une telle énergie que je pouvais sentir la trajectoire promise de mon trait parcourir ma chair.
Le colosse ne pouvait parer telle estocade. Toutes ces aiguilles affaiblirent peu à peu la créature maléfique. Elle hurlait de douleur et ses tentacules frappaient le vide de convulsions. Une terreur nouvelle se reflétait cette-fois dans ses mille yeux. Une telle chose pouvait-elle encore sentir l’odeur de la mort arriver ? Peut-être.
Et finalement l’une des flèches du Rôdeur se ficha dans un des yeux immondes. Le coup de trop pour l'engeance de Baladhour. Elle tituba, ses gueules abjectes crièrent leur désarrois d’un cri strident avant de s’écrouler dans un fracas monstre. Lambeaux de chair explosés, os broyés, ses tentacules infernales gisaient désormais au sol comme autant de serpents asphyxiés.

De la bête vaincue ne subsistait qu’un amas putride de chair et de sang. Au milieu de ce lac nauséabond se tenait Kazim Baladhour, à genoux, défait. Le Nécromant ne respirait qu’à moitié, délaissé par sa propre magie. Le calme était revenu sur le champ de bataille, un silence soudain que chacun d’entre nous ne pouvait totalement appréhender.
Pharaon s’avança alors jusqu’à son ennemi juré, l’ancien ami de son père, le traître. Aucune pitié ne semblait émaner de son faciès souverain. Il contempla le Nécromancien d’un regard dédaigneux. Si Kazim Baladhour se savait perdu, sa rage ne l’avait pas quitté. Il maudit une nouvelle fois Thanatos et notre armée. Il avait échoué dans son entreprise, mais promettait de revenir d’entre les morts. Lui ou un autre. Cette être avait survécu mille ans. Mille ans de rancœur. Serait-il capable d’échapper au courroux-même d’Hôrosis ? Son nom resterait, lui, certainement un millénaire de plus dans les admonitions des oracles de Balamoun.
La sentence ne fut pas longue à tomber. Thanatos ne commettrait pas la même erreur que son père. Comme un point final à notre entreprise, le Templier fut désigner bourreau et, d’un geste vif, rasa la gorge du sombre mage, décollant son chef. Le corps inanimé du Nécromant s’écroula et disparut dans un souffle de poussière, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de lui. S’en était fini.

Nous pouvions désormais relâcher notre vigilance. Des larmes coulèrent sur de nombreuses joues. Beaucoup étaient tombés, mais nous avions réussi. Les plaies seraient difficiles à refermer pour certains, comme pour le peuple de Balamoun, qui pourrait bientôt regagner et rebâtir leur Cité. Les émotions étaient à leur comble. Certains l’exprimaient plus que d’autres, se laissant aller à des accolades bien plus qu’amicales. Décidément ces humains ne savent pas se tenir...

Mon dos me faisait mal. Les écorchures et les coups se rappelaient à moi. Mon regard se porta alors su mes mains. Mes paumes étaient, elles, encore rigides. Après quelques pas fanés, je trouvais refuge près d’une colonne, satisfait. Je glissai lentement à terre, le long de la pierre calcaire, tout en affichant un fin rictus. Te Danann nous avaient accordé la victoire, la vie n’en était que plus savoureuse.

Je levais les yeux au ciel. N’avait-il jamais été aussi bleu ?

Re: La libération de Balamoun

par Mirabelle » 28 janv. 2020, 23:53

Magnifique récit ! Merci, Dil' ! Une véritable leçon d'écriture et digne reflet de ces aventures. :D

Quelques noms manquent, c'est sûr, ceux de la piétaille et des héros de l'ombre, et il faudra bien que l'on comble cette lacune ;) ...

Hâte de lire la suite, en tout cas. :geek: :)

Re: La libération de Balamoun

par Finn » 28 janv. 2020, 10:07

C'est magnifique ! Je suis tenu en haleine pour la suite :)

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