par Jaahl » 14 févr. 2008, 11:47
Tandis que dans la taverne, certains sont tranquillement attablés devant une bière, l'établissement de maitre Jaahl bruisse de son ambiance habituelle:
Les dockers et pêcheurs du matin viennent écluser un petit vin blanc en se plaignant que leur métier, mon bon monsieur... ben c'est plus ce que c'était...
Un pécheur notamment larmoie dans sa bibine en pestant que Phargonis a dû maudire le monde en faisant disparaître les sardines après la destruction des iles, oh oui !!
Déjà, il a vidé son verre d'un trait, fait ses poches pour payer, les retourne en tous sens plus d'une fois avant de se résoudre à constater leur vide...
Jaahl, essuyait nonchalamment des verres au comptoir, couvant sa clientèle d'habitués d'un regard chaleureux.
Il capta immédiatement les yeux implorant du pècheur, devinant d'avance ce qui allait se produire:
"Ah ! Mon bon Jaahl, rends-toi compte, c'est affreux ! Je...
Je... ne peux pas te payer ! C'est la première fois en 20 ans !" bredouilla-t-il
Le tavernier ne répondit rien. Il savait que la suite ne se ferait pas attendre.
"Co... Comment faire ?" continua le pécheur, et son regard aviné s'illumina bientôt de ce qu'il prit pour éclair de génie.
"Dis, Jaahl ! Tu te souviens de ma Constance, pas vrai ? Ma fille ainée ! Elle aura 20 ans demain ! Belle comme le jour et bonne à marier ! Si jamais ma dette grandissait trop... je... je pourrais te la donner en mariage, qu'en dis-tu ?"
Jaahl étouffa un hoquet de surprise. Il faillit lâcher le verre qu'il lavait et trahir sa vive émotion. Toutes affaires cessantes, il abandonna sa vaisselle et se dirigea vers l'homme posant avec compassion sa grosse paluche sur son épaule.
"Zephram ! Zephram, Zephram ! Tu es impayable... Tu ne penses pas sérieusement me donner ta fille en noces pour une dette d'un verre de vin, si ? Tu te souviens que j'étais à son baptême au Temple de Venera pour ses 4 mois ? Le vin t'aura pas fait oublier ça, hein ?
Je suis vraiment honoré mais une jolie fleur a besoin d'eau fraiche pour s'épanouir... Moi, je suis comparable à de l'eau croupie... Ta Constance n'a rien à faire d'un vieux bonze comme moi, ah ah !"
Puis il reprit, lui murmurant à l'oreille:
"Je te fais crédit pour cette fois. et demain soir, je vous invite à un diner de fête pour les 20 ans de la petiote. Que ça ne s'ébruite pas, hein ?"
Le commerçant en était là de cette discussion amicale qu'il dut cesser immédiatement.
A la table du jeu de dés, les choses s'envenimaient brusquement:
"Cornelius ! T'es qu'un bougre de sale tricheur ! Je t'ai vu ! T'as tourné le dé en l'effleurant pour gagner les 50 pièces du pot !
C'était un 3 pas un 4, sale rat ! Je vais t'embrocher !"
Déjà, l'homme, un borgne avait tiré sa dague. Cornelius, l'accusé de tricherie, s'était levé, main sur la garde de sa rapière:
"J'ai gagné honnêtement, N'a qu'un Oeil ! Et si tu me touches, il t'en cuira !"
Les choses allaient dégénérer. Mais avec une célérité étonnante, le tavernier était déjà sur eux, armé d'un gourdin:
"Oswald ! Cornelius ! Rangez-moi ces lames ! Non mais vous vous croyez où ! Vous avez envie que je vous calme !
Un jour sur 3, c'est la même chose ! Il s'en faut de peu que j'appelle la milice, vous savez, bougres d'ânes !
Je préfère que les miliciens consomment plutôt qu'ils emprisonnent mes habitués ! Alors respirez un bon coup et on fait comme chaque fois !
La partie contestée est annulée et vous partagez le pot, 25 pièces chacun ! C'est tout !"
Et il martela ce jugement sans appel d'un vigoureux coup de gourdin sur la table !
En somme, c'était un début de journée ordinaire à la taverne...
Tandis que dans la taverne, certains sont tranquillement attablés devant une bière, l'établissement de maitre Jaahl bruisse de son ambiance habituelle:
Les dockers et pêcheurs du matin viennent écluser un petit vin blanc en se plaignant que leur métier, mon bon monsieur... ben c'est plus ce que c'était...
Un pécheur notamment larmoie dans sa bibine en pestant que Phargonis a dû maudire le monde en faisant disparaître les sardines après la destruction des iles, oh oui !!
Déjà, il a vidé son verre d'un trait, fait ses poches pour payer, les retourne en tous sens plus d'une fois avant de se résoudre à constater leur vide...
Jaahl, essuyait nonchalamment des verres au comptoir, couvant sa clientèle d'habitués d'un regard chaleureux.
Il capta immédiatement les yeux implorant du pècheur, devinant d'avance ce qui allait se produire:
"Ah ! Mon bon Jaahl, rends-toi compte, c'est affreux ! Je...
Je... ne peux pas te payer ! C'est la première fois en 20 ans !" bredouilla-t-il
Le tavernier ne répondit rien. Il savait que la suite ne se ferait pas attendre.
"Co... Comment faire ?" continua le pécheur, et son regard aviné s'illumina bientôt de ce qu'il prit pour éclair de génie.
"Dis, Jaahl ! Tu te souviens de ma Constance, pas vrai ? Ma fille ainée ! Elle aura 20 ans demain ! Belle comme le jour et bonne à marier ! Si jamais ma dette grandissait trop... je... je pourrais te la donner en mariage, qu'en dis-tu ?"
Jaahl étouffa un hoquet de surprise. Il faillit lâcher le verre qu'il lavait et trahir sa vive émotion. Toutes affaires cessantes, il abandonna sa vaisselle et se dirigea vers l'homme posant avec compassion sa grosse paluche sur son épaule.
"Zephram ! Zephram, Zephram ! Tu es impayable... Tu ne penses pas sérieusement me donner ta fille en noces pour une dette d'un verre de vin, si ? Tu te souviens que j'étais à son baptême au Temple de Venera pour ses 4 mois ? Le vin t'aura pas fait oublier ça, hein ?
Je suis vraiment honoré mais une jolie fleur a besoin d'eau fraiche pour s'épanouir... Moi, je suis comparable à de l'eau croupie... Ta Constance n'a rien à faire d'un vieux bonze comme moi, ah ah !"
Puis il reprit, lui murmurant à l'oreille:
"Je te fais crédit pour cette fois. et demain soir, je vous invite à un diner de fête pour les 20 ans de la petiote. Que ça ne s'ébruite pas, hein ?"
Le commerçant en était là de cette discussion amicale qu'il dut cesser immédiatement.
A la table du jeu de dés, les choses s'envenimaient brusquement:
"Cornelius ! T'es qu'un bougre de sale tricheur ! Je t'ai vu ! T'as tourné le dé en l'effleurant pour gagner les 50 pièces du pot !
C'était un 3 pas un 4, sale rat ! Je vais t'embrocher !"
Déjà, l'homme, un borgne avait tiré sa dague. Cornelius, l'accusé de tricherie, s'était levé, main sur la garde de sa rapière:
"J'ai gagné honnêtement, N'a qu'un Oeil ! Et si tu me touches, il t'en cuira !"
Les choses allaient dégénérer. Mais avec une célérité étonnante, le tavernier était déjà sur eux, armé d'un gourdin:
"Oswald ! Cornelius ! Rangez-moi ces lames ! Non mais vous vous croyez où ! Vous avez envie que je vous calme !
Un jour sur 3, c'est la même chose ! Il s'en faut de peu que j'appelle la milice, vous savez, bougres d'ânes !
Je préfère que les miliciens consomment plutôt qu'ils emprisonnent mes habitués ! Alors respirez un bon coup et on fait comme chaque fois !
La partie contestée est annulée et vous partagez le pot, 25 pièces chacun ! C'est tout !"
Et il martela ce jugement sans appel d'un vigoureux coup de gourdin sur la table !
En somme, c'était un début de journée ordinaire à la taverne...