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Moloch

Accueil monacal

Message par Moloch »

Après quelques secousses inattendues de plus en plus fortes, en provenance de l'intérieur du monastère, le tremblement s'arrêta.
"Une silhouette massive se découpait dans l'encadrement de la porte." Telle aurait pu être la phrase type pour commenter l'apparition d'un mastodonte.
Si l'encadrement en question avait pu le contenir en entier, où s'il avait été un tantinet plus petit. 1,20m en moins semblait un minimum.
Son entrée (ou sa sortie, tout est une question de point de vue) ratée, une fois de plus (Héééé oui, pas de silhouette sombre et imposante,
dont on ne distingue pas le visage, qu'on devine pourtant impressionnant. Ni même la fulgurance des éclairs derrière, tandis que l'eau de pluie
ruisselante apparait au rythme irrégulier des zébrures célestes ... )
Rien de tout ça n'était visible, car Moloch occultait COMPLETEMENT l'entrée, laissant seulement passer un rai de lumière
blafarde en se pliant en deux pour venir rejoindre Brutus.
Retentit soudain une voix tellement grave que les gonds de la porte vibraient et tournaient d’eux mêmes, tellement puissante que les vibrations
pouvaient être ressenties dans toutes les poitrines; tellement mélodique que les oiseaux s'arrêtèrent de chanter à plusieurs lieues à la ronde (pour s'enfuir à tire-d'aile).
"Frère, un problème ?"
Trois mots. Un supplice pour tous les êtres doués de tympans un tant soit peu sensibles, c'est à dire tous ceux qui n'étaient pas sourds,
et situés à moins de cinquante mètres de là. A ce moment, un autre moine sortit, bientôt rejoint par un autre.
Moloch fit ce qu’il pensa être un geste apaisant envers les Chaotiques qui se tenaient devant les portes, et redonna une lueur d'espoir au
gardien, l'entourant d'une aura lumineuse et l'assurant de son soutien. Enfin, il fallait le croire. Il était impensable que ce coup sur
l'épaule, d'une rare violence, ait été autre chose qu'un geste de soutien d'un frère à un autre. Il regarde les fournaisiens et tenta une approche pacifique :
"Il est toujours stupide de donner des conseils, mais en donner de bons est absolument fatal, dit l'adage. Je n'avancerais donc qu'une humble suggestion : partez."
Malgré son faciès de brute sans cervelle, Moloch, les mains dans les manches, semblait savoir construire des phrases avec des mots de plus de quatre syllabes.
Une démone arriva sur le chemin, et attaqua Brutus aussitôt. A ses côtés, certains membres éminents du volcan se tenaient près de deux cadavres.
Sworg

Quelqu'un s'envole pour rentrer au Monastere

Message par Sworg »

Alors que le combat faisait rage aux portes du Monastere de Furrinus, et que les morts tombaient les uns apres les autres sur le champ de bataille, une silhouette inquitante s'envola avec facilite pour entrer dans le temple de Furrinus, evitant ainsi de passer par les portes...
Azelun

Surprise

Message par Azelun »

Alors qu'il se remettait de son voyage, qu'il avait eu plaisir à
retrouver des futurs compagnons de route, tout était allé vite, trop
vite. Les propos des moines le sidérèrent, il entendit le grondement
familier de la voix de Moloch, la hargne et la ire des troupes
infernales et poussa des :"Mais... Mais..." Il n'en croyez pas ce
qu'il voyait, il regardait instinctivement vers les cieux, sans aucune
ombre de La présence et ses yeux se portaient sur la présence des
démons...

Puis Zeinlik arriva, de son air débonnaire et joyeux, qui avait du
comprendre plus vite que lui ce qui se tramait et alors qu'il n'avait
même pas établi son camp, fut sauvagement frappé. Ce fut comme si le
monde s'effondrait. Les traits du barde s'effacèrent et devinrent d'un
blême même pas inquiétant. Il se baissa pour ramasser la poussière de
Zeinlink et celle qui se désagrégeait de la tête pendu à la ceinture
du démon, Bâane

Il se tourna vers Bâane et comme s'il ne devait être qu'ainsi,
s'avança vers lui faisant fit de la moindre menace :

_"Il est facile de provoquer le chaos en même lieu qui vous a si
facilement porté secours et sécurité pendant de nombreuses années, de
vous attaquer à plus faibles avec autant de facilité. Vous voulez
détruire sur votre route ? Non, vous n'en ferez rien car vous
retournerez en votre demeure" Il sembla que les propos du barde avait
une teneur étrange, un timbre étrange, envoutant et pénétrant...
Azelun

Rencontre

Message par Azelun »

Il avança encore vers le Comte, non pas avec défiance ou la moindre
velléité, mais bien avec courtoisie et calme :

_"Vous n'avez pas besoin de continuer votre route, vous savez que le
cycle continuera, les troupes du Sud se déchaîneront de nouveau, il y
aura conflit, mort, désespoir et reconstruction, et vous ne serez que
le maillon d'un éternel recommencement" Il s'inclina à l'adresse du
Comte avec le même timbre étrange...
Azelun

Invitation

Message par Azelun »

Il désigna les troupes chaotiques d'un geste lent :

_"Vous ramènerez vos troupes, vous pouvez en être fier, vous êtes le
digne descendant d'un homme que j'ai autrefois connu et reconnu,
Merlin. Il était parvenu à lever une digne armée, celle de l'Impie
comme est il nommé dans le sud ou comme le Puissant et l'Effroyable
aux initiés" Son regard se plongea dans celui du chef de cette armée
:

_"Et il ne sera pas utile de continuer et vous ramènerez vos troupes
en vos terres avant que l'inévitable ne survienne, car le Sud sait,
la Forêt sait et tout ceux qui veulent préserver un semblant
d'Equilibre, savent..." Il baissa les yeux :"Et il ne peut y avoir de
vainqueur ou de perdant, car alors tout vacillera, vous compris. Et
l'Ordre Kaïcha devra prendre les armes pour défendre ce qui
vacillera..." Il eut un léger rictus, calme et serein, toujours avec
cette voix claire, douce mais pénétrante
Azelun

Un discours sidérant

Message par Azelun »

Il s'arrêta alors devant la puissance d'Injall. Il marquait une
profonde humilité et un grand respect lorsqu'il resta silencieux
devant le chef des armées du chaos. Le silence dura, alors qu'il
regardait l'homme :

_"Vous devez rentrer, vous devez défendre votre territoire avant que
le sud ne vienne au porte de Fournaise car il est en marche ET....
VOUS... LE... FEREZ" Dit il non pas en criant mais en marquant chacun
des mots d'une teneur simple, précise et clair. Il se détourna du Duc,
alors que les dernières bribes de poussière de Zeinlink s'échappèrent
d'entre ses doigts...
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