[Discours perdu...]

[Merzbow]

[ La rigueur et la justice semblaient régner, comme toujours, sur la cité blanche. Cependant, telle une bourrasque une rumeur se propage...une rumeur comme quoi un vieux bout de parchemin, porté par le vent et les intempéries, venait d'être retrouvé. D'un garde de faction, montrant la missive à son camarade de brigade, aux regards indiscrets et aux aléas du bouche à oreille, la rumeur s'étend, exposant de ça de là le contenu des mots griffonnés sur le papier jauni... :

*** Attirer l'attention du public comme je sais si bien le faire.

*** Leur réciter:

"Tout commence alors que le Seigneur Liche Merzbow vient d'arriver au pouvoir ! Il promet une bataille légendaire et inoubliable !

A la tête des troupes, le Seigneur Liche rejoint le monastère, lieu équidistant entre la citadelle noire et la Baie ! Personne ne sait où ils vont, sauf le Seigneur, bien entendu, qui SAIT, lui !

Le soir venu, voilà qu'il dirige ses troupes vers les montagnes, tous croient encore aller vers l'arbres et les esprits commencent à s'échauffer de pouvoir tenir entres leurs mains les viscères sanguinolentes des prédateurs ! Merzbow campe alors ses troupes, leur faisant une déclaration:"

*** Prendre une pose magistrale, comme d'habitude

*** Distraire les "cibles" tout en récitant:

"Troupes du Chaos ! Le jour est venue d'enfin satisfaire un désir longtemps refoulé ! Ce soir, l'ennemi connaîtra le goût de la défaite et du sang ! Troupes du Chaos ! Nous marchons vers LA BAIE !!

Et là, à ces mots, plus personne ne pu être maintenu en place ! Les troupes, déjà échauffées de leur envie de meurtres de prédateurs commencèrent à pousser des cris sauvages tels que l'histoire n'en a jamais connus !

Et du haut du promontoire où il s'était juché pour parler aux troupes, le Seigneur Liche commença la marche vers la cité blanche. Arrivés devant les portes, les troupes ne purent suivre la cadence imposée par la Liche, maître de rigueur et d'ordre ! Non ! Elles foncèrent toutes vers la cité, balayant littéralement tout ce qui se trouvait sur son chemin ! Le mage Zaplaka fut soufflé telle une vulgaire brindille et trois soldats trouvèrent aussi la mort alors qu'ils hésitaient encore entre le combat et la fuite !!

Oui ! Vous avez bien entendu ! Il y eut des fuyards ! Nombres de miliciens prirent la fuite !!

Et lorsque le Général en chef arriva sur la place il ne restait plus personne encore debout autre que ses troupes et une fille de joie !

Le Général, dans sa grande clémence lui proposa de rejoindre l'armée et de divertir ses soldats ! Mais cette folle refusa ! Préférant profiter de la clémence de son "hôte" pour s'en aller rejoindre les troupes du fort !

Puis vinrent deux personnes, donc le courage ou les actes marquèrent la liche: Eldamar, un gueux qui essaya de sa lame défendre sa vie contre les troupes du Chaos ! Il fut tué pour avoir refusé de servir dans les rangs de la Fournaise. Il en fut de même pour Jouvain de Ney, un lettré particulièrement courageux qui, à la différence des autres citoyens de la Baie, était sorti de son tribunal pour défendre les siens ! Ce sont là les deux plus grands exemples de bravoure de la Baie ! Accomplis par des débutants ! Nulle trace des templiers ou autres servants de la lumière...

Mais, les citoyens survivants s'étant réfugiés dans le temple de la catin, la chasse ne leur fut pas donnée de suite. Et, alors que le pillage et la mise à sac de la cité battait son plein, le Seigneur Merzbow, essaya, seul d'aller au devant du temple de la catin malgré les réticences de ses conseillers qui préféraient s'en charger eux même, ne voulant pas risquer la vie de leur leader. Il n'en fit rien, et opta pour prendre le risque seul ! Ses gestes payèrent, car dans sa "mort", il lutta contre la puissance Divine de Vénéra et épargna ainsi la vie de nombre des siens !

Deux prêtres de Kain, Maffer et Chaz essayèrent aussi de faire alliance avec la Fournaise pour sauver leur vie et mieux trahir derrière la clémence de la Liche. Ils moururent comme les lâches meurent !

Il faut néanmoins appuyer sur la lâcheté de l'ancien sénéchal de Brumevent: Wodahs ! Ce dernier s'étant converti en faisant allégeance aux troupes du Nord, il tua nombre de citoyens de la Baie, violant et pillant autant qu'il le put ! Cependant, lors du moment du replis, il resta en arrière garde afin de pouvoir s'échapper, sans doute effrayé par l'avancée des troupes du Fort ! C'était la seconde fois que Wodahs faisait ça ! Déjà pendant la prise de Brumevent avait il servi la Fournaise, jurant de tout son être sa fidélité, avant de fuir à toutes jambes...Que tous ici le sache, Wodahs est un traître et à sa parole et au Sud et au Nord ! Puisse-t-il, pour lui, ne jamais tomber entre des mains Fournaisiennes !

Mais les troupes étaient privées de leur chef. Aussi, jugeant qu'il n'y avait plus rien à détruire à la Baie, c'est victorieuse et sans grandes pertes que l'armée revint à Fournaise sur les ordres des lieutenants. "

*** Conclure. Faire durer tant que toutes les "cibles" n'ont pas été atteinte et que tous les "membres" ne sont pas à l'abri.

*** Aller toucher la paye !

[Lirdal]

[HJ: post légèrement modifié pour cause de mocheté de Merzbow. Bon jeu à tous!]

[Wodahs]

Des badauds discutaient des dernières rumeurs tout en vaquant à leurs besognes quotidienne :

- Ouais, t'as entendu ca à propos de ce qui s'est passé pendant l'attaque ?"
- Bah ouais, mais, il faut pas croire tout ca, des rumeurs qui viennent du nord, tu sais ce que ca vaut... d'ailleurs moi j'ai vu Wodahs pendant l'attaque, il aidait les gens à sortir de leur maison pour gagner l'temple. Après, il se serait même battu à lui seul contre toutes les troupes du chaos, un vrai gaillard quoi ! Paraît qu'il a aussi été traité injustement à Brumevent, mon cousin à une ferme là-bas et il a toujours défendu les villageois et il m'a dit que la Comtesse l'avait banni sans raison."
- Hmm ouais, t'a peut-être raison, ma soeur m'a dit qu'il avait aussi aidé plusieurs personnes en leur donnant des pièces quand ils en avaient besoin. Comme quoi on raconte bien n'importe quoi par ici..."

Ils haussèrent les épaules puis poursuivirent leur journée...

[Valkoinen]

Les rumeurs allaient décidément bon train en la blanche cité. Les vieux, les vieilles, les marchands et les passants aimaient à discutailler, commenter et polémiquer sur tout ce qu'il existé de plus infondé. D'ailleurs, ce matin là, alors qu'on criait le prix du poulet et des courgettes, un moustachu s'adressait à une petite femme.

"Bah, vous avez eu vent de tous les ragots concernant Wodahs ? Peuh... Ca m'fait b'en rire tout ça. Moi j'en dis qu'on s'sent toujours obligé de leur cracher sur le dos à ces pauvres bougres qui s'échinent à défendre not' belle Cité. Hein ?"

La femme en savait bien plus que l'homme, simple histoire de commérage, se contenta d'ajouter :

"Oh ! Qu'on leur crache su'l'dos ou pas, moi j'sais quelques petites choses b'en gênantes. Z'avez vu les cloches ont sonné, mais on m'a dit que Wodahs s'était même pas déplacé pour assister à l'office. Je le croyais pourtant pieu, un chevalier de la lumière quoi..."

"Oh, si vous croyez tout ce qu'on vous dit ma pauv' dame... C'est comme moi, l'autre jour on m'a dit que Camber..."

Et les rumeurs, toujours les rumeurs, allaient bon train en la cité blanche...