Stupeur, cris et tremblement

[Calypso]

Il y a des jours où les nuages vous sourient, laissant les rayons d'un soleil doux comme la guimauve caresser vos ventres et visages joufflus. Il y a des jours pluvieux, bien plus rares, venus expressément arroser vos jardins et laver votre barbe. Il y a des jours très chauds, où l'ombre d'un arbre si accueillant est toujours la bienvenue. D'autres fois, à défaut d'arbres les nuages eux mêmes viennent à la rescousse. Il y a des jours comme celui-ci où ni l'arbre, ni le nuage n'y sont pour grand chose.

Non, la brise non plus n'a plus ce goût si jovial qu'à l'accoutumée.
Non, cette petit ombre a un arrière goût de suspicion, comme si le dernier cauchemar était prémonitoire.

Oui, il y a des jours comme celui-ci où rester couché dans son trou aurait peut-être, certainement même, était une très, oui très, bonne idée.


[....]


Des cris et des son de bataille montent de la place.

[Calypso]

Un cri s'éleva du coté du moulin.

" NE LE TUEZ PAS ! IMMOBILISEZ LE ! "

Le village semblait sens dessus dessous.
Tout le monde criait, courrait, et les sorts fusaient.

[Rohry Folkhor]

Avec une efficacité digne de l'artisan qu'elle était, avec une aisance remarquable malgré sa fille qu'elle tenait sur sa hanche, l'architecte organisait les esprits apeurés, les faisaient évacuer, répondant aux questions des curieux.

Rapidement la place reprit une allure un peu plus digne.