Mais quel idiot !!!

Forum En Jeu de la Cité de la Baie.
Annonces des crieurs, rumeurs, évènements particuliers,
venez poster ici vos messages Roleplay.

Modérateurs : MJs, MJs Baie

Répondre
Un observateur

Mais quel idiot !!!

Message par Un observateur »

"Mais quel idiot !"
C'est ainsi que pouvait résumer l'observateur dans l'arène.

Il faut dire que le conteur (serait-ce de l'inconscience ?) l'avait bien cherché. Déjà, la chanson à demi paillarde à l'attention de la femme la plus dangereuse du fort, c'était un risque inutile mais de là de lui proposer un duel, c'était un suicide annoncé.

Même les autres soldats du fort étaient éberlués devant cet individu avec sa plume sur son chapeau.

A la fin de la chanson, la femme du fort garda un "calme" apparent, mais ne cacha pas son mécontentement. Elle l’invita à venir faire démonstration de ses talents qu’il revendiquait si bruyamment dans sa chanson, si il l’osait. Elle accompagna même le défi d’un baiser provocateur … mais la main ferme sur la lance dévoilait bien ses intentions.

Tout autre individu normalement constitué aurait compris que le seul but de la lancière était de donner une dernière chance d’une sortie honorable, par des excuses par exemple, mais pas le conteur qui eut le malheur de proposer un duel amical.

Et la, ce fut le drame......

La femme du fort répondit aussitôt à l'effronté en le transperçant de toute part. Empaler plutôt que de se faire troncher, tel semblait être le credo de la militaire. Le conteur réussit à s’extirper et à sortir un arc, qui eut un petit succès, créant de petites égratignures à son adversaire.

Puis il s’écarta avec le sourire pensant que le duel était terminé.
Erreur... Même les observateurs avaient compris qu’il n’y avait pas de duel, et que la lancière n’aurait de répit qu’une fois l’insolent à terre. Pour coller à son humeur du moment, elle sortit un énorme fléau, qu’elle utilisa pour faire valdinguer le conteur à travers l’arène. Ce dernier essayait de lui échapper et espérait la fin du combat. Mais les excuses n’étaient toujours pas là, et les babillages du chanteur, qui poussait la prétention jusqu’à la féliciter pour ce beau combat, agaçait la vétéran. Le barde commença à montrer de sérieux signes de faiblesse, le jeu du chat et de la souris tirait sur sa fin.
C’est à ce moment mal choisi que le général ordonna l’arrêt du combat et soigna quelques plaies parmi les plus béantes de la victime. Courroucée comme jamais, la femme abattit pour la dernière fois sa masse sur le corps du brumois qui git dès lors inanimé.

En guise de souvenir, elle lui grava un L sur la fesse droite, un joli L entrelacé comme on en voit dans les beaux livres.

Puis elle se releva pour affronter les foudres du général …
La sentence fut immédiate : la sergent fut mise à pied, mais elle semblait ne rien regretter …
Répondre