Journal intime (Adil Gordion)

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Adil Gordion
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Journal intime (Adil Gordion)

Message par Adil Gordion »

HRP : voici le récit des aventures de mon personnage compté à la première personne. Les paroles sont fidèles, mais les événements bien que suivant la trame de l’histoire sont romancés pour les besoins du récit. Bien sûr si votre personnage y apparaît que vous souhaitez y apporter des modifications n’hésitez pas à me le faire savoir. D’ailleurs si vous souhaitez y rajouter votre texte afin d’y mettre la vision de votre personnage j’en serais ravi. En revanche si vous souhaitez le commenter merci d’ouvrir un nouveau sujet ou de m’envoyer un MP pour le confort de lecture.

Finalement, j’aperçus l’enceinte protégeant la ville. Le voyage m’avait exténué et j’avais hâte de pouvoir profiter d’une bonne nuit de sommeil. Peu de temps après, je me retrouvais devant les portes de la ville ou des gardes semblant s’ennuyer à mourir me demandèrent de ranger mon arme en me prévenant que l’exhiber en public violait la loi de la cité. Bien sûr je m’exécutai sans peine je ne serais de toute façon pas très menaçant avec ma dague de piètre qualité. Exténué je me mis à la recherche d’une auberge afin d’y passer la nuit et de mit restaurer. Malheureusement avec mes maigres économies je dus me montrer sélectif sur le choix de mon établissement. Heureusement, je trouvai rapidement une auberge près du port qui bien que rustique correspondait à mes moyens. Même si elle ne payait pas de mine le repas composé de légumes et de poissons fraîchement pêchés se révéla fort bon.

En revanche l’odeur était des plus désagréables d’autant que l’établissement était avant tout prévu pour accueillir des marins. Je le compris vite en me rendant compte que ma chambre était en fait un petit dortoir composé de quatre lits dont deux étaient superposées. Je fus d’ailleurs très reconnaissant dur de ne pas me retrouver avec un ronfleur ou un somnambule. Mais il faut bien reconnaître que l’hygiène n’est pas le point fort des marins. Mais malgré ces inconvénients j’étais heureux d’être enfin arrivé à destination et dès le lendemain matin je me mis à arpenter la ville notamment du côté du marché afin d’en apprendre plus sur cette dernière. Très vite j’entendis parler d’un certain Morgrim Ecudor cherchant à recruter de jeunes apprentis à fin de montée une sorte de guilde marchande. C’était exactement ce que je recherchais, mais je prie cependant la peine de me renseigner auprès des commerçants du marché afin d’en savoir plus sur sa réputation. Ces derniers me confirmèrent que Morgrim Ecudor était depuis longtemps dans les affaires en affirmant même qu’il y avait fait fortune. J’appris également que c’était un nain cette race réputée si dure en affaires. Je pris alors la décision de répondre à son annonce et de devenir son apprenti afin d’apprendre les ficelles du métier.

Malheureusement personne ne semblait savoir où était passé cet illustre marchand. Je commençais vraiment à être excédé, me campent sur mes deux pieds je déclarai d'une voix suffisamment forte pour qu’un maximum de gens sur la place puisse m’entendre.


" Mesdames et Messieurs veuilliez me pardonner de vous importuner, mais
je cherche un certain Morgrim Ecudor qui souhaitait recruter des
marchands. Quelqu'un pourrait-il me dire où le trouver?"


Une femme répondit alors.
« Morgrim s'en est allé »

Cette réponse m’avait abasourdi j’étais persuadé à ces paroles que le marchand était mort et que je courais de malchance. Me reprenant je m’adressai alors à la jeune femme .
"Oh il est mort?"

« Eh bien non, mais il est parti après s'être plein que, dans cette
ville, les marchands étaient très mal reçus et qu'il allait dans une
autre ville sans dire laquelle. »


Puis visiblement presser elle partit et je ne cherchai pas à la retenir. J’étais sur le point d’abandonner quand homme qui d’après ça tenue était un huissier et qui avait visiblement entendu la conversation vint ma rencontre.

"Messire, on vous aura certainement mal renseigné. Le marchand Morgrim Ecudor
est actuellement dans la Cour du Tribunal, en discussion avec le Juge de la
Baie."


Puis tout aussi pressé il continua son chemin. Déjà échauder par la difficulté à obtenir des informations sur ce marchand l’attitude de ces gens commençait vraiment à m’agacer. Respirant un grand coup je m’adressai à la foule avec il est vrai un ton moins amical que la première fois. Car j’avais appris plus tard dans la matinée qu’il est impossible d’accéder à ce fameux tribunal sans autorisation et j’ignorais complètement comment l’obtenir.

"Veuillé me pardonner de vous déranger de nouveau, mais on me demande
de me rendre dans la cour du tribunal sans m'en donner le code d’accès
quelqu'un peu t’il m'aider?"


Cette fois ce fut une sorte d’érudites qui s’adressa à moi.

"Messire, si vous souhaitez vous rendre dans la cour de justice,
faites donc la demande à un huissier, et je suis sûr qu'il accédera à
votre demande »


C’était bien ma veine l’un deux venait justement de me fausser compagnie. Ne perdant cependant pas espoir je me rendis devant le tribunal et chercha à rencontrer un huissier afin de pouvoir rentrer et parler à ce satané marchand. Par chance mon remue-ménage finit par attirer l’attention de la bonne personne. Un jeune garçon qui se présenta comme le secrétaire du fameux Ecudor.

"Bonjour cher Monsieur.
J'ai cru comprendre que vous cherchiez Maître Morgrim.
Est-ce suite à son annonce?

Que puis je pour vous?
Je suis Marek, son secrétaire."


"Salutation Marek je m'appel Adil Gordion et oui je suis a la
rechercher du maître nain Morgrim Ecudor afin d'apprendre les ficelles
du métier de marchand. Pouvez-vous me conduire à lui?"


C’est alors que je vécus ma première expérience qui allait ébranler mes convictions sur cette ville que l’on affirmait être le bouclier du bien contre le mal.
Adil Gordion
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Re: Journal intime (Adil Gordion)

Message par Adil Gordion »

Le Juge de la bai sorti d’une salle d’audience accompagnée de milicien maintenant fermement des condamnés. Mais je remarquai surtout la présence d’un bourreau ce qui me fit froid dans le dos. D’autant que j’entendis quelqu’un crier au loin.

« À MORT LES VOLEURS ET LES ASSASSINS!

À MORT LES TRAITRES ET LES DAMNES

À MORT LES COUPABLES! À MORT!!!! »

« OUAIS! À MORT! »


Le procureur sorti alors à son tour visiblement content de lui même s’il arborait une mine sévère. Et je vis même mon fameux marchand qui sortit à la fin du cortège. Il avait été visiblement qu’un simple spectateur. Me remarquant il se dirigea vers moi et déclara sans préambule d’une voix sévère.

"Marek mon secrétaire m'a mentionné le fait que vous vouliez rejoindre
la guilde de marchand naissante.
Est-ce vrai?

Si tel était le cas mon ami, alors c'est probablement la meilleure idée
que vous ayez eue de votre vie!
C'est pas tous les jours que l'on peut participer à un projet à sa
naissance ... surtout dans notre monde qui peut paraître si vieux.

Mais avant cela, j'ai besoin de savoir si c'est vraiment ce que tu
veux faire.
Car je ne vais pas m’embarrasser de lambins et de pas motivés.

J'veux des durs à la tâche moi!
Des gars qui traversent la moitié du continent dans la poussière pour
ramener un chargement de pierre pour la construction de notre maison,
comme assurer la sécurité d'un chargement d'or brut avec l'aide de
mercenaires.

Es-tu sûr de toi donc?"

"Dépêche-toi, car j'ai à faire avec le juge Zoram Lutaren, et tu le
sais ... le temps c'est de l'argent!"


Eh bien, mais aïeux ça promet fut la première phrase qui me passa par la tête. Moi qui imaginais les marchands toujours en train de vous ressortir toute sorte de discours ronflant, tels les politiciens, pour vanter leurs mérites ou ceux de leurs produits je fus servi. Cependant loin de me laisser impressionner je respirai un bon coup avant de dévoiler mes ambitions au marchand. La raison même pour lequel j’avais quitté mon village.

« Bonjour, maître nain, c'est un plaisir de vous rencontrer. Mon but
est effectivement de mettre en place entre les différents lieux de ce
monde des lignes commerciales afin de répondre au mieux à l'offre et à
la demande. Mais je tiens à vous rassurer quant à ma motivation,
j’avais déjà prévu en effet avant votre annonce de me lancer dans
l'aventure et commencer à prendre des contacts notamment avec une
jeune elfe de l'arbre. Mais j’avoue préférer me lancer dans une telle
aventure avec les conseils et le soutien d'un marchand d'expérience
telle que vous.

D’autant que je n'ignore pas les dangers de ce métier qui attise
toutes les convoitises. »


Fière de ma tirade je bombais légèrement le torse pour souligner mon propos. Morgrim lui en profita pour, tous en m’écoutant d’une oreille discrète, jeter deux pièces d’or a un crieur de rue qui visiblement le connaissait bien. Ce dernier se rapprocha alors de la foule qui commençait à s’agglutiner autour de la procession du Juge. Il s’écria alors.

"Oyez, oyez ce message avant le GRRRRRRRAaaAAAAND spectacle!
La toute nouvelle guilde des marchands recrute.
Morgrim Ecudor, son grand maître vous attend ici même sur la grande
place!"


Pendant ce temps le maître nain me répondit toujours sur le même ton.

"MOUAIS!
Adil!? C'est bien ça.
T'es du genre à mettre la charrue avant les boeufs toi."

« Il laissa un petit silence s'installer avant de reprendre. »

"Mais ton enthousiasme me plaît!
Je vois que tu as des projets ... essaie cependant de te focaliser sur
l'essentiel, et lorsque tu auras le niveau requis, la fortune et les
connaissances, cela te sera alors plus facile.
Tel est mon premier enseignement.

Mais maintenant, écoute-moi bien attentivement.
En l'état tu ne peux pas intégrer la guilde.
Il va falloir que tu t'améliores en bien des domaines.

Et je vois que nous allons bien nous entendre, car tu sembles déjà avoir de quoi te défendre. Mais ta priorité, surtout pour un marchand, c’est d’apprendre à négocier. Et rien ne vaut pour cela la pratique, mais avant je vais te donner quelque conseil pour bien commencer.

Des questions?"


J’étais vexé par sa réaction, car certes je débutais dans le métier, mais j’étais persuadé qu’avec mon intelligence je pourrais facilement surmonter tous les obstacles qui s’offraient à moi. D’autant que j’avais déjà largement fait mes preuves dans mon petit village de montagne avant de venir. Ah l’assurance de la jeunesse! Heureusement voulant m’attirer les faveurs du marchand je répondis d’un ton conciliant.

"Disons plutôt que je suis ambitieux. J'ai bien conscience du long
chemin que j'ai à faire. Mais ne pouvant être partout à la fois j'ai
jugé qu'un marchand devait avoir des amis afin de se tenir informé.
Mais j'entends vos enseignements et suis prêt à les suivres. Je n'ai
d'ailleurs que trois questions pour l'instant combien de temps
pouvez-vous m’accorder pour m’entraîner ? Où pourront nous
nous retrouver? À partir de quand mon aptitude commerciale sera-t-elle suffisante? »

Mais je n’eus jamais les réponses à ces questions, car à ce moment-là un Soldat dans un uniforme que je ne connaissais pas prit la parole d’une voix forte afin que tout le monde puisse l’entendre.

"Cette peine était inéluctable, mais cet homme n'a pas toujours agi
ainsi. Autrefois il fut de cette cité, et déambulait avec vous dans
ces rues. Puis, avant de réaliser l'irréparable, il eut le courage de
prendre les armes pour devenir garde de Brumevent et défendre ce que
vous chérissez.

Alors, n'appelez pas ainsi la mort ! Ayez pitié de son âme et apprenons
ensemble de ses erreurs.

Donnons de réelles motivations à nos gardes, à nos miliciens, et à tout
ceux qui nous défendent une raison de se battre en leur montrant à
quel point les terres qu'ils défendent peuvent être belles et prospère
!

Pour cela, j'ai orchestré à Brumevent, la restauration du Castel, mais
peut-être trop tard pour donner à cet homme le courage de mourir pour
nous plutôt que de succomber à certaines ténèbres !
J'ai pointé du doigt au fort les stigmates d'une guerre passée qui
hante encore sa cour rendant la bâtisse moins honorable que les soldats
qui nous protège.

Ici aussi il y a à faire pour que cette cité, fief de Vénéra, ait toute
la splendeur méritée !
Soyons meilleurs pour donner à nos protecteurs la force de résister aux
ténèbres !

Et regarder autour de vous, il y a là un triste spectacle, sur lequel
nous devons méditer et non nous réjouir, mais aussi des choses plus
prometteuses. Entendez aussi ce maître nain fondateur de la guilde des
marchands.

Autant je déplore la réjouissance face à la mort d'une personne que
nous n'avons pas réussi à garder dans la lumière, autant j'encourage
ce genre d'initiative à rendre notre monde meilleur."


Malheureusement pour l’homme qui venait de faire ce discourt solennel un milicien qui venait d’arrivé s’exclama assez fort pour qu’une bonne partie de la foule puisse l’entendre.

« Hmmmmmmmm, ça sentait l'exécution. »


Ce qui fit naître quelque rire dans la foule qui rapidement cependant tourna sont attention vers les condamnés. Ma curiosité attisée j’interrogea Morgrim.

"Pardonné moi, mais quel est le crime de l'homme qui va être exécuté?"

Plissant les yeux pour mieux voir il me répondit.
"Il y en a un qui va être exécuté pour haute trahison.
Ça s'est passé à Brumevent ... raison pour laquelle ce chevalier, là
bas, est là.

Il y en a un autre, de la vermine, à qui on va couper la main.
Eux, c'est le pire pour nous!
Les adeptes de Fawn, on doit les liquider, je ne connais rien de plus
méprisable."


Étonné par la violence des propos de Morgrim à propos du voleur j’entendis le silence qui s’abattit sur la foule. Me retournant j’aperçus la raison de ce calme. C’était le juge qui juché sur une estrade avait les bras levés pour intimer le silence. D’un âge avancé, il émanait de lui une forte autorité. Calmement il déclara.

"Peuple de la Baie, je comprends votre colère. Je comprends votre
haine envers ceux qui, sans aucune pitié, assassinent les membres des
forces du sud, qui protègent ces terres, ou ceux qui, profitant de la
chance qui leur est accordée de racheter leurs actes, n'en commettent
que de plus noirs encore.

Cependant, ne confondez pas Justice et vengeance. Ces hommes ont été
jugés, et la peine sera appliquée. Mais cette peine ne peut être un
exutoire. Aussi, respectez la loi et ayez confiance en elle, mais ne
rajoutez pas votre propre sentiment de vengeance à tout ceci.

Au contraire, pleurez plutôt ceux qui ont disparu, pour la défense de
cette cité, que ce soit sous les coups de l'homme que nous condamnons
aujourd'hui, ou d'autres criminels. Le comté, la baie, le fort, tous
déplorent les pertes subies.

Mais seule l'Union durable de ces trois factions pourra permettre de
vaincre nos ennemis, et de préserver la paix sur nos terres.

Peuple de la Baie, abandonnez votre colère, et priez Vénéra, la
blanche Dame de Lumière, pour que ceux qui nous ont été arrachés nous
reviennent d'entre les Limbes."


Et, tandis que le Juge réclamait cet instant de recueillement, il
tourna un regard noir vers le crieur public, puis vers Morgrim
Ecudor.

"Maître Nain, il n'est point acceptable de tirer profit d'un tel
moment pour faire son propre commerce. Recommencez seulement quelque
chose de ce genre, et je puis vous assurer que des poursuites pour
trouble grave à l'ordre public seront diligentées contre vous."

Alors, une fois la foule totalement silencieuse, d'un geste de la
main, le Juge fit signe au bourreau de procéder.
Adil Gordion
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Re: Journal intime (Adil Gordion)

Message par Adil Gordion »

Le Bourreau s'approcha alors, sans un bruit, le pas lourd, puis, se tournant en premier lieu vers le voleur, lève sa hache.

Soudain, avec une précision presque chirurgicale, le lourd tranchant s'abat sur le poignet du jeune homme, tandis que sa main est sectionnée net, une traînée de sang jaillissant et tachant les spectateurs les plus proches, tandis que le condamné hurle de douleur sur le coup, et manque de s'évanouir au choc qu'il a subi. Le bourreau se recula alors, essuient méticuleusement sa hache, puis semble attendre un second signe du Juge. C’est alors que je réalisai la sentence qui attendait les voleurs. Ce faire couper une main pour avoir voler je trouvais cela tellement disproportionné, si injuste. Autant je comprenais la condamnation à une mort publique pour haute trahison. Mais se faire couper la main qui est une sentence définitive et en public en plus. Qu’elle allait être l’avenir de ce malheureux? Qui voudrai l’embaucher. Comment gagnera t'il sa vie honnêtement après cela?

Détournant le regard devant ce spectacle mon regard s’attarda sur le chevalier errant qui écoutait le juge en silence. Puis il tourna son regard vers une chouette blanche que je n’avais pas remarqué jusque-là. Je me fis la réflexion qu’il était étrange qu’un tel oiseau nocturne se soit posé là. Je ne pus pousser plus loin ma réflexion que le chevalier semblant ce parler a lui-même déclara.

"Vengeance est l'apanage de ceux qui ont provoqué cette situation. Notre combat est au-delà de ça, nous combattons les ténèbres pour la
liberté des peuples et pour la lumière divine. Pour la justice et non la vengeance."


Curieux dans savoir plus je jouais des coudes pour me rapprocher de lui et lui demanda :

"Pardonné moi noble chevalier, mais quel est le crime de c'est hommes que l'on est sur le point d’exécuter?"


Sur quoi il répondit.

"Celui dont vous voyez la main tranchée et un voleur, qui, non conscient de la chance qui lui était offerte de se repentir à préférer récidiver et provoquer la justice.

Quant à *******l, le condamné à mort, son crime est le meurtre de son supérieur, le capitaine de la garde de Brumevent, Sir Kirium. Dans cette histoire il y a aussi affaire d'association avec les répurgateurs, de dangereux ennemis, dans un temps ou leurs forces supposées combattre le mal, bien que de façon peu orthodoxe, s'oppose violemment à l’alliance du sud et à la lumière divine de Vénéra."


Ainsi l’alliance du sud n’était donc pas la seule à prétendre combattre le mal. J’étais curieux dans savoir plus ces répurgateurs, et sur les motifs de ce meurtre. Mais la prudence me dicta de ne point m’aventurer sur ce chemin sensible pour l’instant. D’autant que l'air las, mais résigné, le Juge de la Baie tendit de nouveau la main vers le bourreau et lui donna l'Ordre de faire son office. Me rappelant ainsi le sort réservé à un simple voleur récidiviste.
Le bourreau acquiesça, puis se dirigent vers Nogaidel il leva sa hache. Puis il frappa, d'un grand coup sec qui ne laisse aucune chance au condamné. Au bout d'un instant, infiniment court, mais qui me parut infiniment long, la tête du dénommé Nogaidel se détache de son corps
tandis que le sang gicla avec abondance sur les badauds les plus proches. Sa sinistre tâche exécutée, le bourreau disparaît, hache ensanglantée
toujours à la main. Le Juge qui n’avait pas bougé acquiesça sombrement à la sentence, tandis que la foule, jusque-là haineuse se disperse lentement, alors que la vie normale des citoyens reprend ses droits sur la place.
Morgrim lui n’avait cessait, indifférent à la sentence, de consulter divers papiers qu'un jeune garçon, son secrétaire, lui amenait sans cesse. Il fit cependant une pause quand l'exécution eut lieu puis affichant une mine satisfaite il déclara.

"Dura lex, sed lex."

Étrange parole sur lequel je ne m’attardai pas, car déjà l'air fatigué, la mine grave, le juge ce tournis ensuite vers lui.

"Damoiselle Onassis, Maître Ecudor, nous pouvons à présent aborder les questions qui vous amènent en ces lieux. Retrouvés moi dans le
Tribunal."


Tandis que le Juge s'en va, il se tourne vers le chevalier:

"Sir Lainmanwe, je n'oublierai point les vertus qui sont les vôtres, et je vous remercie d'être resté jusqu'à la fin, bien qu'une importante mission vous menait ailleurs. La Baie est fière de compter parmi ses alliés des êtres tels que vous."

passant devant Eleuthère, il s'arrête et lui dit:

"Jeune homme, la lettrée Dora m'a parlé de vous, je vais donc vous recevoir dans le tribunal et discuter avec vous de votre avenir
professionnel."


Et, la silhouette courbée, le Juge visiblement très sollicité rentra dans le tribunal, tandis que déjà, des ouvriers s'affairent à faire disparaître les traces de l'exécution. Je décidai alors de prendre congé du chevalier pour reprendre le cours de mes affaires. Tous en m’éloignant je l’entendis une dernière fois s’adresser à la foule.


"Bien, je suis de nouveau sur le départ afin de rejoindre le castel de Brumevent, je partirai par le nord afin de passer rapidement a l'arène, puis je me dirigerai vers le fort ou je ferai halte avant de repartir pour le comté. Ceux qui désirent me suivre sont les bienvenus, que ce soit pour se joindre à l'une des puissances du Sud ou simplement découvrir nos terres. "


Tandis que ne mon côté je fus pris à parti par une jeune femme de petite taille.

"Que fais-tu ici ? Tu te lances en tant que marchand ? Tu vends
quelque chose ?"


Demanda-t-elle, interrogative. Puis sans me laisser le temps de répondre elle enchaîna.

"À l'occasion je cherche des fruits et des noix, si tu as des
adresses... »


Puis montrant du doigt Morgrim.
Adil Gordion
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Enregistré le : 25 janv. 2014, 10:50

Re: Journal intime (Adil Gordion)

Message par Adil Gordion »

« C'est bien le nain dont devait parler le crieur... Tu t'es engagé dans sa guilde ? »

Étonné par la familiarité de ce petit bout de femme un sourire monta à mes lèvre avant que je ne réponde.

« Salutation gente Dame, Je suis également en formation pour me perfectionner dans le marchandage. Bientôt je pourrais non seulement vous faire des prix sur des fruits et des noix, mais également revendre à un meilleur prix les divers articles que vous pourriez trouver durant vos aventures. Malheureusement la formation de maître Ecudor est particulièrement longue et si je me suis engagé je ne fais pas encore partie de la guilde. Vous pouvez trouver vos articles en attendent dans la place du marché chez le marchand de nourriture.

Mais assez parlé de moi et vous que faite ou compter vous faire ici ?
»


« Oh ! Je fais mon petit tour de la ville, je flâne... Et accessoirement je regarde s’il est possible de faire des affaires. Le marchand de nourriture ? Oui je n'ai pas encore été jusque là-bas... Mais ce que je recherche c'est plutôt des grossistes l'achat en grande quantité moins cher. »

C’est alors que Morgrim qui avait visiblement écouté notre conversation intervient

"Casse-genoux, je n'ai jamais entendu parler de votre clan, une famille de guerrier à n'en point douter. Mais pardonnez ... Morgrim Ecudor, lui-même, enchantée. Quant à savoir répondre à vos questions, je ne puis vous dire que je suis attendu par le juge pour enfin régler notre implantation en la belle cité de la Baie. Ceci accapare beaucoup de notre énergie en ce moment et ... nous bloque pour nos futures entreprises et donc voyage. Mais je suis confiant pour que nos entrepôts ouvrent d'ici peu leurs portes sur la place des artisans.

Si d'aventure, vous vouliez vous joindre à nous, ou plus prosaïquement gagner votre vie, nous allons avoir de quoi vous satisfaire soyez-en sûre. Je vous laisse en la compagnie de mon secrétaire... ainsi que d'Adil, qui est mon apprenti. Je reviens le plus rapidement possible."


Sur ceux il fila à son tour au tribunal. Alors que la naine qui n’était visiblement pas intéressée déclara.

"Je vais finir mon tour de la ville, mais votre guilde a l'air tout à fait intéressante, peut-être nous recroiserons nous et pourrons nous nous entraîner au commerce !" dit la naine avant de partir vers le quartier des échoppes. »

Me retrouvant seul sur la place je me mis alors à flâner quelque instant en observant l’architecture de la ville tous en pensant aux derniers événements. J’avais trouvé un Marchand ambitieux qui semblait prêt à me former dans son métier. Mais tous, semblait-il restait à faire avec le Juge de la Bai pour qu’il puise s’implanter. Il n’avait donc guère de temps à m’accorder pour l’instant est j’étais livré à moi-même. Heureusement mes yeux se posèrent sur une ravissante créature qui me tira de mes pensées.

En effet une jeune femme fort jolie au demeurant et habillée avec un goût certain ce tenait à quelque pas de moi. Prenant mon courage à deux mains je me dirigeais vers elle et lui fit une révérence avant de déclarer.

"Salutation gente dame, je suis Adil Gordion. Je me permets de vous importuner, car j'ai été ébloui par l'élégance de votre tenue. L'avez-vous faite vous-même?"

"Minelya Onassis."

Déclara-t-elle alors rougissant, ou plutôt rosissant, elle fit alors tournoyer sa robe sur elle-même déclenchant instantanément un bruit de froufrou et laissant s’échapper un parfum mélangeant plusieurs épices,
d’odeur des sous-bois a la rosée du matin et ... hummm... je dirais une odeur de fraise même si mon odora est loin d’être développé. Décidément cette Minelya savait se mettre en valeur.

" Oui, oui, bien sûr que oui, je fais tout moi même. Voyez-vous même, MAIS ATTENTION! Bas les pattes sur ces dernières sont toutes graisseuses!"


Elle tendit un bout de sa robe.

"Jugez de la qualité du tissu. C'est fait à partir de la soie de Boisdoré. Je tisse tout moi-même et ensuite, suivant le modèle, je m'adapte à toutes les formes! Je suis en train de chercher à m'implanter en ville. J'attends juste que le juge Zoram, puisse t'il être aussi prompt à juger qu'à nous répondre, me trouve un local à louer ou à acheter."


Plus à l’aise avec elle désormais je répondis.

« Ah !! Que les dieux m’en soient témoins, j’en aurai mis ma main à couper. »

Je pris alors le tissu dans mes doigts. Observant quelques instants la qualité des coutures avant de continuer.

«Un fort belle ouvrage ma foi. Il est bien rare de voir ainsi le talent et la créativité réunis dans les mains d’une seule et même personne. Je ne doute pas que vos créations fassent fureur auprès de ces dames. Mais dites-moi combien de temps l’odeur va-t-elle tenir sur cette robe ? Car par essence le parfum dure rarement plus de 24H. »

Mais à ma plus grande déception, un membre du tribunal fit alors signe à la jeune femme de le rejoindre. Et cette dernière tous en s’excusant de devoir en rester là conclue rapidement notre discutions

"Adil, quand j'aurai ouvert ma boutique, je vous convierai à un essayage et tous vos sens seront ravis."

Dit-elle d'un ton malicieux en quittant la place.

"En tout cas, je suis sûr que vous allez faire un mirifique marchand."

Et sur ceux elle suivit l’homme dans l’enceinte du tribunal. Me laissant à nouveau seul. Pas longtemps heureusement, car un jeune homme nommé Malek vient à ma rencontre. Après un rapide échange, j’appris qu’il était au service d’Ecudor et qu’il était chargé de m’apprendre les rudiments du Métier. Ainsi débuta mon instruction sur le métier de marchand. J’en appris plus notamment sur la géographie du monde lorsqu’il m’en donna une carte grossière et qu’il me décrivit rapidement la spécificité des différents lieux. J’eu aussi droit à quelque base en négociation et gestion d’entreprise ainsi quand management. Et, plus étonnant, mais pas moins logiquement je passai beaucoup de temps avec lui à m’entraîner dans le maniement de la dague. Afin de ne pas être totalement démuni en cas de mauvaise rencontre.
Plusieurs jours s’écoulèrent ainsi entre l’entraînement, l’auberge payé par Ecudor et un peu de tourisme. Une petite routine fort agréable ma foi s’installa. Cette routine me permit notamment de rencontrer Galgard un brocanteur qui m’approcha un beau matin.

"Hé, mon garçon... Je vois que tu sembles sortir tes affaires de tes poches. Sais-tu bien qui je suis ?"


Demanda-t-il. Puis, affichant un grand sourire :

"Je suis Galgard, brocanteur de la Baie. Mon métier consiste à vendre, acheter, troquer des objets, etc., comme tu dois le savoir. Alors, si tu veux, on pourrait discuter un peu des affaires ?"

Ravi de rencontrer un confrère marchand dans cette ville je réagis avec enthousiasme.

« Salutations messire Galgard, c'est toujours un plaisir de rencontrer un confrère. Même si je n'ai encore malheureusement jamais entendu parler de vous je le regrette. Il faut dire aussi que je viens de me lancer dans le métier et que je ne suis à la baie que depuis très peu de temps. Je serai en revanche ravie de parler affaires avec vous. Vous aviez une idée particulière en tête ? »

"Ah, vous commercez aussi, donc. Mais... Vous ne portez aucun emblème? Que faites-vous, en vérité ?" demanda-t-il. Puis Il se gratta la tête.

"Moi, j'ai sûrement de nombreux objets à vous proposer, dont certains qui sortent un peu de l'ordinaire. Mais c'est dommage, tout de même. Je veux dire les gens se précipitent vers l'originalité, et nous n'avons plus beaucoup d'objets utiles au quotidien. Ce que l'on me demande le plus souvent, il me le manque."

« Pour l'instant j'apprends pour ainsi dire les ficelles du métier. Comme je vous l'ai dit, je commence dans le métier et la vie de marchand est incroyablement riche et variée. J'ai encore beaucoup à apprendre avant d'espérer me faire un nom. Mais justement je compte à terme ouvrir quelques lignes commerciales notamment avec bois Doré peut-être pourrai-je alors vous rapporter les fournitures dont vous auriez besoin ? Et amener à bois dorés des articules vous appartenant qui peuvent les intéresser ? »

Notre conversation fut alors interrompue par un homme visiblement mécontent qui n’hésitât à prendre a parti un Galgard étonné. Prudent je préférais m’éclipser en laissant les deux énergumènes ce débrouiller. En retournant à mon auberge je surpris un jeune milicien qui avait remarquait que deux personnes portaient des dagues à leurs ceintures. Descendant de son point élevé pour se rendre auprès d’eux, il les aborda.

-"Vous là, oui vous, l'elfe qui a la taille d'une tour et toi qui á une croix sur le visage, veuillez ranger tout de suite votre dague dans vos affaires sinon, je vais devoir vous emmener au trou..."

Puis il posa ses mains sur ses hanches en attendant que les deux hommes
rangent leurs dagues.

« oh! mille excuses, j'avais oublié qu'elle pendait à ma ceinture. »

Rendis l’un deux tandis que les deux hommes s’exécutaient. Car visiblement on ne rigolais pas dans cette cité avec la sécurité. Quelques jours s’écoulèrent encore avant que je ne retourne voir Ecudor. Il été en pleine conversation avec le juge lors de mon arrivé et n’était visiblement pas content de la tournure des négociations.

"Soyons sérieux un instant. Certes contre un bail d'une durée très longue, nous construirions une guilde, je le précise au passage, nous n'envisageons pas la construction d'un bâtiment anodin, mais d'un bâtiment de classe. Et à la fin de ce bail ... le bâtiment reviendrait à la cité. C'est ce qu'on appelle un marché perdant perdant. Je suis fortement déçu de cette offre et je gage qu'on ne se fera pas prier à Boisdoré pour me procurer un terrain, ristourne en gage de surcroit... voir même à l'oeil.

Vraiment nous attendons mieux, car je le redis, nous voulons nous implanter dans la cité. Si j'avais à vous acheter votre précieux terrain. En privé, pourriez-vous me dire combien il m'en coûterait? Sur la place centrale ou sur la place des artisans... les coûts n'étant pas les mêmes."


Haussant les sourcils, l'air surpris, aux propos de Morgrim, Le Juge
de la baie lui répond.

"Dans ce cas, Maître Nain, il nous faudra nous contenter d'instruments juridiques plus classiques, cela ne pose aucun problème, mais je crains que le coût de ce projet soit surenchéri pour les deux parties. Je respecte cependant votre volonté. Ainsi, nous partirions donc sur une cession d'un terrain, j'imagine que la location d'un terrain, même de longue durée, ne saurait vous satisfaire? Je consulterai les registres du cadastre afin de voir les terrains disponibles à la cession, mais il me faudrait donc connaître les caractéristiques du terrain que vous recherchez. Je vous écoute donc."

Je n’eus pas le loisir d’écouter la suite, car mon regard s’arrêta sur Dame Onassis. Espérant pouvoir parler à cette ravissante créature afin de savoir ou la recontacter au besoin je me dirigeai a ça rencontre. Bien mal m’en prit, car je remarquai quelque instant plus tard qu’elle était déjà en compagnie de Galgard. Tous deux étaient déjà en grande conversation et se dirigeaient vers le quartier des marchands. Dépité d’avoir loupé cette occasion je retournai vers Ecudor, visible mécontent que je me sois éloigné.

"Nous en sommes à la fin mon cher Adil, notre départ est imminent."


Me glissa t’il tandis que le juge lui répondait.

"Bien, il semblerait que nous nous entendions sur l'essentiel. je ne suis pas familier avec cette notion de mètres carrés, mais je ne doute pas que nos métreurs sauront trouver un terrain qui réponde à vos besoins.

Il me faut maintenant faire étudier l'affaire par nos experts, mais je considère que nous avons un accord de principe, et la Baie saura tenir
son engagement. Je souhaite donc à votre future guilde richesse et prospérité, qui ne pourront être que profitables pour la cité. Je vous propose de partir découvrir notre cité, si vous ne la connaissez point encore, d'autant qu'elle peut regorger de trouvailles pour de jeunes aventuriers (regardant plus précisément Adil Gordion), et à votre retour, sans doute y verrons-nous plus clair.

Vous aviez mentionné un traité que vous aviez commencé à rédiger. Sauf erreur de ma part, je ne l'ai pas eu entre les mains, et serais heureux de pouvoir le consulter."


L'air exaspéré le maître marchand claqua des doigts afin de faire
venir son secrétaire. Celui-ci ne tarda pas à arriver avec tout le nécessaire.

Le nain dicta alors l'accord entre la guilde des marchands
et les autorités de la Baie.

"Rédiger ce qui suit Marek..."

Sur ceux Ecudor lui dictat les différentes clauses du contrat. Et une fois qu'il eut fini, il ajouta.

"Vous ne nous communiquez toujours aucune information sur le lieu et les sommes en jeu. Vous prenez donc le risque, malgré ce contrat ... que nous trouvions mieux ailleurs. Trop de temps a passé depuis mon entrée en la ville et je reste de plus en plus dubitatif sur nombre de points. Adil, Marek, nous partons demain à la tombée de la nuit quoiqu'il advienne."


En prononçant ces dernières paroles, Morgrim Ecudor remit le contrat à Dora
la secrétaire du juge. Sur quoi enthousiasmé par notre départ je lui demandai.

"Fort bien maître Ecudor où allons-nous donc? Et quel est votre plan?"
Adil Gordion
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Enregistré le : 25 janv. 2014, 10:50

Re: Journal intime (Adil Gordion)

Message par Adil Gordion »

C’est alors qu’une étrange sensation fit son apparition. Ayant au premier abord comme un palais sec, cet étrange sensation se transforma vite en une gorge douloureuse, rapidement remplacé par une violente suée. Mon corps était en ébullition tandis que l'atmosphère autour de moi se faisait lourde, voire moite, comme si cette transformation corporelle avait dégagée suffisamment de vapeur pour saturer l'environnement.

Effrayé par ce que je pensais être une attaque magique mais ignorante si cela touchait les autres. Je commençais à m’affoler étant sans défense contre pareil attaque. Je redoutais surtout que les symptômes ne face que commencer.

« Mon Dieu je me sens bien mal tous d’un coup. Je crois que je subis un mauvais sortilège !! Y a-t-il un mage pouvant m’aider à le contrer? »

Un homme à côté de moi réagit presque immédiatement.

«Idem pour moi. J'ai très chaud, et très soif, et je n'ai jamais connu cette sensation dans la forêt… C'est désagréable. Je ne pense pas que le seul sort que je maîtrise puisse aider beaucoup, c'est un souffle réparateur. Il peut peut-être aider quand même, mais si quelqu'un a un sort plus adapté, je ne suis pas contre, loin de là».

Une femme porta rapidement les mains à sa gorge, elle chercha du regard
une outre d'eau mais ne vit rien de satisfaisant. Elle se rapprocha, transpirante et suffocante vers nous

« Vous au...ssi a..lors ?? Il faut ... peut être... sortir d'ici... On manque.. d'air. »

« Dans le doute lancé votre sort, nous verrons bien s’il peut contrer ses effets néfastes. Mais si vous êtes-vous aussi touché, la proposition d’Irissia est bonne car il doit s’agir du sort de zone. »

Remarquant soudain qu’il m’était impossible de faire un pas, jedéclara à nouveau angoissé.

« Je ne sais pas pour vous mais ce foutu sort m’empêche de bouger. Et hormis prier ou appeler à l’aide, je ne vois pas ce que l’on peut faire d’autre que d’attendre. »


C’est alors que les éléments ce déchainèrent.

La pluie ce mit à tomber violement et en abondance sur la Bai et les quelques grondements occasionnels des cieux passaient bien inaperçus sous le vacarme infernal que ce déluge faisait naître. Sans discontinuer, la pluie s'abattait avec plus ou moins de force sur les Passants immobilisé, laissant leurs habits trempés en quelques secondes et leur corps engourdi par le froid. Mais ce n’était rien à côté du raz de marée que je voyais arriver au loin. Complétement désemparé et toujours paralysé je me mis à prier à genoux la déesse de la citée pour qu’elle me protège de ces terribles sortilèges .

"Sainte Vénéra, Déesse de la Justice et de la Lumière,
venez me secourir moi et le peuple de la Bai touché par le mal,
Ayez la bonté de nous défendre contre le démon,
et généralement contre les puissance du mal,
Afin de nous puissions continuer à répandre le bien
au séjour des bienheureux.
Sainte Vénéra, ma Déesse,
je chanterai vos louanges
en présence de vos fidèle.
Je vous rendrai mes très humbles hommages
dans votre saint temple,
et je publierai la grandeur de votre nom.
Oh, Vénéra, soit bénite maintenant et toujours !
En tant que protectrice,
Vénéra, répandez sur nos ennemis l’effet de votre indignation,
et que votre juste colère leurs donne des larmes continuelles ;
que l’horreur et l’épouvante abattent leur courage,
dans la seule idée de votre Force.
Vénéra, guidé vos fidèles templiers sur le mal qui nous touche,
jusqu’à ce qu’il, en fidèle serviteur,
face couler le sang des suppôts du mal qui nous assaille.
Vénéra, la juste force de votre bras s’est toujours merveilleusement
signalée :
par cette même force, exterminez le mal,
en abaissant l’orgueil de ces impies, soulevées contre vos fidèles.
Vénéra, gardez-moi de ceux qui s’élèvent de tous côtés dans le dessein
de me perdre.
Vénéra, sauvez-moi de la main des mécréants et arrachez-moi de toute
corruption.
Vénéra, délivrez-moi de ceux qui commettent ce mal,
qui cherchent à s’en prendre à mon âme,
GLOIRE A VENERA , NOTRE DESSSES, PROTRECTRICE DE LA BAI, depuis son
commencement
et dans toute l’Eternité, aujourd’hui et toujours.
Ainsi soit-il !


Alors que je récitais ma prière le sol ce mis à vibrer alors le raz de marée ce rapprochait de moi enfoncent les portes des maisons, fracassant la vaisselle à l’intérieur, charriant quantité de déchets pouvant se révéler mortelle dans ces conditions. Puis inexorablement la vague arriva à mon auteur me balayant comme un fétu de paille. Immergé et balloté dans tous les sens je luttais pour remonter respirer à la surface sans succès. Alors que je me débattait un objets vient me percuter à la jambe gauche, un autre effleura ma joue puis un objet ce planta dans mon bras droit.

Heureusement je me retrouvais soudain plaqué au sol contre un mur alors que l’eau se retira et que je tentais désespérément d'aspirer une goulée d’air tant mes poumons étaient encore remplis d’eau. Me mettant difficilement à genoux, la gorge en feu d'avoir avalé tant d'eau et les poumons prêts à éclater. Je vomis une quantité impressionnante d’eau de mer et remarqua le couteau de cuisine plantée dans mon bras.
Toujours à quatre pattes à cracher de l’eau je me mis jurer temps bien que mal.

« BORDEL… DE… MERDE !!! Je le savais que cette saloperie ne faisaitque commencer. Il faut aider les survivants… et évacuer la ville qui c’est à quoi nous allons avoir encore à faire. »

Je me rendis compte alors que j’était toujours paralysé, incapable de me déplacer et que mes interlocuteurs n'étaient plus à mes côtés. Je me mis alors à crier pour appeler à l’aide.
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