Et la Justice traça sa route...

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Aegis

Et la Justice traça sa route...

Message par Aegis »

Sur la place de la cité
A la demande du Capitaine de la milice, un homme
arriva sur la place. Cet hommme est massif et une
légère capuche protege son visage et son anonymat.
Apres avoir discuté avec Aramérimon, le bourreau
fit un signe en direction du tribunal et un autre
homme arriva. Ce dernier portait un billot de bois,
et une hache d'une longueur impréssionnante.
Apres avoir installé le billot et donné la hache
au bourreau, l'homme partit..

La foule commençait à se rassembler, mais elle fut
repoussé par les miliciens. Un rond autour de la
place de l'execution se fit et c'est avec animation
que les accusés se firent placer dans la derniere
position qu'ils allaient connaitre de leur vie.
Estagi fut le premier à être installé. Le bourreau
lui fit plier les genoux, et le fit poser l'oreille
droite sur le billot. Venu de nul part, des tambours
se firent entendre. Un grondement sourd, qui prenait
le coeur, qui le rendait dur comme la pierre.
Le vrombissement des baguettes frappant la peau
des tambours, le silence d'une place, l'absence
de tous chants d'oiseaux...
Le son des tambour se fit plus fort. Le coeur de
chacun se mit a l'unission des vibrations. Les
accusés restaient impassible. Le bourreau leva
sa hache et l'on entendit le bruit sourd de la vie
qui s'eteint. Tout s'arreta. Un de ces instants
qui semblent durer l'éternité. Les premiers rangs
purent voir une tête rouler de quelques metres vers
eux, et les plus proches purent voir comme un
eclat dans l'oeil du défunt Estagi.

La hache enfoncé profondement dans le bois du billot,
le bourreau poussa le corps du pied et le fit tomber
dans une caisse. Il partit ensuite chercher la tête
et la saisi par les cheveux. Il l'a fit rejoindre
le corps dans la malle des condamnés.
Il se saisit ensuite de Drigin, pâle comme un linge,
semblant trouver ailleurs la force de tenir debout.
Il se laissa faire, accroupi devant le billot.
Il posa de lui même la tête et attendit, le regard
vide. Son regard se posait sur les premiers rangs,
sur le décor, sur les batiments, sur la milice,
nul n'aurait su le dire.
Le bruit des tambours revint, semblant plus grave
et plus profond. Drigin ferma les yeux et quelques
secondes plus tard, le bruit de la hache s'abbatit
sur lui. Cette deuxieme execution s'etait passé
plus rapidement, le public n'ayant pas réellement
eu le temps de sortir de la précédente execution.

Le bourreau reprit ensuite son funeste travail.
Il fit rejoindre corps et tête dans la même
malle où Estagi avait pris place.

Il ne restait, debout, que Juan, Byblos et Meroguoi.
Le bourreau s'approcha de Meroguoi. Il le fit avancer
d'une bourrade dans le dos, puis il se figea à
environ un mètre du billot. Il se mit à regarder
la foule. Il y avait parmi elle des vieilles femmes
venues répandre leur fiel, des commerçants cherchant à profiter de l'éxécution,
des jolies demoiselles qui semblaient horrifiés,
des gentilhommes qui les supportaient. Tout la
cité etait venu assister au dernier spectacle que
les criminels allaient leur offrir.
Un souffle profond envahit la foule: Meroguoi venait
de tomber, evanoui. Ignorant sa position, le bourreau
le plaça avec vigueur sur le bout de bois. Le corps
inconscient ne se laissait pas facilement manipuler
et le bourreau du mettre un pied sur le torse pour
maintenir le corps de Meroguoi.
Les tambours reprirent leur valse funebre, la hache
se leva, pour finalement s'abattre avec la précision
d'un professionel entre deux vertebres de Meroguoi.
La position du corps etait telle que la tête ne put
partir faire son dernier voyage sur les pavés
de la place. La tête tenait encore le corps par
un morceau de peau sur le coté gauche.
Vérifiant que l'homme était réellement mort, le
bourreau le saisit et le jeta dans la malle, qui
commençait à être pleine.

Le bourreau s'approcha de Juan. Il le poussa plus
gentiment, et le fit s'installer sur le bout
de bois. La tête reposant sur le billot, les tambours
n'eurent pas le temps de chanter que la hache s'abattit.
La surprise fut générale et un cri de surprise
parcouru la foule. On essayait ça et là
de voir le criminel..
Le bourreau se contenta de donner un coup de pied
sur le corps de Juan afin de liberer le billot.
Ce dernier n'avait plus rien d'un bout de bois.
Il etait rouge. Les fibres du bois avaient bu
comme un démon de la fournaise le sang des condamnés.
Dans l'interstice des pavés de la place, le sang
s'ecoula pour passer a travers une grille d'egouts.

Enfin, le bourreau s'approcha du dernier homme
encore debout: Byblos. Ce dernier avait la mine
fiere. Il ne regardait pas la foule, semblant
la dédaigner. Il s'approcha de lui même du billot
et cria : " L'homme meurt, la foule applaudit".
et il se mit à genou, posa sa tête et entoura le
billot de ses bras.
Dans un murmure, il rajouta: "Bourreau, fait ton
office".
La foule regardait le spectacle avec une attention
qui etait à son apogée. Aucun oeil regardait ailleurs
que la hache du bourreau. Les tambours résonnaient
comme un millier de vibrations. L'homme encapuchonné
leva sa grande hache, tout le monde retint son souffle.
Les tambours cesserent leur mélopée et fendant l'air,
la hache s'abattit. La tête roula autour du billot
comme une quille frappé de plein fouet. Un rictus
traversait la figure de Byblos. Toute la foule
regardait avec une cruelle attention cette tête.

Le bourreau prit les corps restés à terre et les mirent
dans la malle, il partit ensuite chercher la tête
de byblos et la prit par les cheveux, quelques
morceaux de chair pendant au cou dénudé.
Il la jeta dans la malle, qui cette fois debordait.
La milice commença à faire disperser la foule,
une charrette tiré par un âne poussif se fit
entendre. La malle fut chargé, et la charrette
continua son chemin vers la destination macabre
de tout condamné: la fosse commune.
Le bourreau prit sa hache et s'en fut dans ses quartiers.
Seul souvenir de ce jour où la justice de la Baie
etait revenu, le billot saignant les morts d'aujourd'hui.
Aramerimon, Capitaine de la Milice

Re: Et la Justice traça sa route...

Message par Aramerimon, Capitaine de la Milice »

Le capitaine de la Milice prit alors la parole une fois la
dernière tête tombée ...:


"Que cette exécution servent de leçon à tous ceux qui
voudrait, par un quelconque moyen chercher à nuire
à la cité !

Ces hommes ont trahi leur proches et leur amis, user de
la force contre mes hommes ... Byblos le marchand étant
même aller jusqu'à engager un assassin pour me
réduire au silence !

Aujourd'hui je lance un message fort à toutes les
personnes qui pensent pouvoir faire leurs lois ici !
Vous tous ici présent en seront témoin ...

Je ne prends aucun plaisir à assister à ces exécutions
mais je n'hésiterais pas à amener tous les ennemis de
la cité à venir poser leur tête ici même ! Messieurs, tous
ceux qui empêchent vos femmes et enfants d'être en
sécurité dans notre belle cité ... tous ceux là seront
pourchassés par mes hommes et justice sera rendue !

La Baie est aujourd'hui débarrassée de ces hommes qui
vous terrorisaient ! Sachez que désormais il est grand
que ceux soient à eux d'avoir peur !
Plus aucun d'entre eux ne pourra perpétrer leur crime
en toute impunité !

Je vous rappelle que si jamais vous voyez un homme
avec une attitude suspecte, il est de votre devoir d'en
avertir le milicien le plus proche ! Chacun d'entre eux
est à votre écoute et est là pour vous protéger !

J'en profite pour vous rappeler que la milice recrute
toujours des volontaires ...
Une généreuse paye et un équipement neuf vous est
offert ainsi qu'un entraînement rigoureux adapté à
chacun !
Je reste à votre écoute si vous avez des questions ...
Que Vénéra vous guident tous !"

Le capitaine s'avança vers la foule et faisant signe à ses
miliciens de libérer un passage pour la charrette et resta
un moment pour répondre aux jeunes volontaires ....
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