Décidément, les temps devaient être appropriés aux blessures diverses et variées !
Ces derniers mois, on avait vu nombre d'éclopés et d'autres blessés se presser sur la place de Boisdoré, dans son auberge, dans son temple, sous ses branchages... Les soigne-feuilles courraient, volaient d'une blessure à une autre ! Ils savaient à peine où donner de la tête.
Ici, on voyait un marin bourru et cul-de-jatte repartir avec un pied de bois ;
là, on soignait un bras douloureux ;
au loin, on appliquait un baume sur des phalanges douloureuses ;
là-bas, on réparait une jambe enflée de ganglions ;
ici, on préparait des potions à tour de bras, de quoi soigner un régiment entier !
Mais que se passait-il en Odyssée ? Y'avait-il une vague de blessures spectaculaires ? Ou bien la réputation des soigneurs boisdoréens dépassait-elle à ce point les hautes branches qu'elle attirait de pauvres bougres des quatre coins du monde ?
En attendant, ils courraient... Pour la plus grande gloire d'Asrélia !
Bien des patients...
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