[AFFICHE] nouvelle affiche placardée

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Lirdal
MJ de l'année 2011
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Enregistré le : 06 juil. 2009, 13:21

[AFFICHE] nouvelle affiche placardée

Message par Lirdal »

Depuis les récentes catastrophes climatiques, les panneaux d'affichages de la place centrale de la cité faisaient pâle figure.. Au trois quart détruits, et la totalité des affiches détrempées et illisibles, ils n'étaient plus utilisés depuis un moment... Pourtant, pour la première depuis un moment, on entendit à nouveau le chant du marteau sur le bois.
Les passants purent constater qu'en effet, quelqu'un avait fait fi de l'état déplorable des lieux, et avait tout de même affiché un parchemin, qui, s'il n'allait peut-être pas tenir longtemps, avait au moins le mérite d'être lisible:


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Habitants de La Baie,
Permettez, qu'en ces âpres temps, je vous offre ces quelques lignes
qui, je l'espère, sauront vous divertir.
Si par coïncidence, ce personnage vous évoquait vaguement un coquin de
votre connaissance, dites-vous bien qu'il n'y a que rarement de hasard
au hasard.


Laissez-moi vous conter l'histoire de ce gars
Qui de sa naissance et jusqu'à son trépas
N'aura qu'escagassé, estourbi et mis bas
Avec belle aisance, tout ceux qui s'trouvaient là.

Faut dire que la nature avait avantagé
Et doté, croyez-moi, son petit protégé
D'une belle stature, sûr pas très allégée,
Mais il avait de quoi vous faire bien enrager.

Le jour de sa venue, c'est lui qui fit office
Et agrippant ses pognes, au bord de l'orifice,
Jusqu'alors fort menu, c'est alors qu'il se hisse
Et fait sortir sa trogne qui en valait bien dix.

Inutile de vous dire ce que sa pauvre mère,
Alors à l'agonie, pensa de son très cher.
Le condamnant au pire, elle maudit, vocifère,
Et le voue à la lie... pauvre cervelle d'éther.

Malgré ce handicap, il s'en sortit fort bien
Heureux les innocents, ils trouvent leur chemin,
Il se traça un cap de sa masse d'airain,
Le sien fut dans le sang de bien piètres vauriens.

Il aimait raconter comment il empalait
De gigantesques pieuvres, car nul ne l'égalait.
Mais il n'avait pour preuve que sa hache levée
Dès qu'on le contestait ou qu'on le saluait.

Car il faut bien le dire il manquait de jugeote,
Et de discernement, n'ayant reçu pour dote
Que de mauvaises ires. Cerveau qu'on escamote
Ne repousse aisément sous trop lourde calotte.

C'est ainsi qu'on le vit malmener et cogner,
Avec grand courage, un p'tit gars enivré,
Un chien à l'agonie, une pauvre estropiée,
Un manant de passage, une vieille apeurée...

Veuillez me pardonner si je vous tais son nom,
L'homme dont il s'agit, croyez-moi, est dit-on
En cette belle cité. Il n'est que vil larron,
Loin de s'être assagit. Acceptez suggestion :

Rentrez vite vos gosses, de peur qu'il ne les rosse…


I. Ô


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Membre du Cercle

[19:59] <@Lad> cae a juste l esprit de contradiction
[20:00] <Caedes> Non
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