La Question d'Azad

Par Biblo

“Parfois, ce n'est pas la réponse qui est importante, c'est de s'être posé la bonne question.” - Enseignement d'Azad, verset 2.3.8

Alors qu'il venait de conclure une discussion avec le Juge Malphas, au tribunal de la Baie, Bilbo se retira dans un coins tranquille du bâtiment où il s'assit par terre avant de commencer à parler à voix basse, l'air absent :

“Hô, Azad, je viens, enfin, d'accomplir la tâche que tu m'avais fixée : recueillir à travers le monde la réponse des dirigeants à la question : « Qui Incarne la Liberté ? »
Ce fut long mais fort intéressant car cette question indique bien la mentalité de ceux qui y répondent.

Ainsi, le maintenant défunt, Comte Orlhan, à Brumevent, m'avait répondu qu'il s'agissait de Furrinus car les autres dieux ne sont qu'une des apparences qu'il revêt.

La second personne que j'ai visitée, le Général Fang, me fit un réponse assez énigmatique : « Vous ».

Après cela, je me suis rendu auprès du sage Jaspe qui me répondit que la Liberté ne peut être incarnée, à priori, car l'incarner serait lui faire prendre un état fixe, donc lui ôter une part de sa liberté.

Ensuite, je continuais mon voyage vers le nord et y ai rencontré Osgoroth, le maître des assassins de l'Arbre, qui me répondit que c'était lui même qui incarnait la liberté car il a libéré ses frères elfes noirs du joug de la Forêt et leur a donné l'indépendance.

Lors de ma visite au Monastère, sur le chemin de la Fournaise, Le Père Frollo, vous a reconnu comme l'incarnation de la Liberté tout en faisant un commentaire étrange.
D'après lui, vous seriez le moins libre des Dieux…

Une fois arrivé à la Fournaise, je me présentai devant Balkiel qui me fit une démonstration pratique de ce que n'était pas la Liberté, m'incarcérant pendant près de 2 mois dans une carrière avant que je réussisse à m'enfuir.

Une fois libéré, j'ai été à la Tour où Bragul m'a fait une réponse ambiguë et académique. D'après lui, c'est « Celui qui est libre » qui incarne la liberté.

En tout dernier, je suis allé récolter le résultat des délibérations du Conseil de la Baie que j'avais déjà contacté et qui mit fort longtemps à rendre son verdict :

« Personne n'incarne la liberté absolue car elle n'existe pas et ne pourrait exister. Incarner la liberté n'aurait que peu de sens … Chacun est soumis à un destin.

Cependant Vénéra est garante d'une liberté juste. Et c'est cette idéologie que la Baie essaye de faire respecter à travers la justice qui se veut égalitaire et stricte. »

La route fut longue et, parfois, dangereuse, néanmoins, elle fut aussi riche en enseignements et en découvertes.”

Sur ce, il se relève et repart.