Rumeurs et éclats...

[Merzbow]

[ Ils étaient presque tous là, dans le temple d’Ananke. Seulement une poignée d’eux manquait : les morts, les égarés
et ceux qui n’avaient pu venir dans les temps. Les conversations allaient bon train et une étrange rumeur parcourait la
foule…

Le Seigneur Liche quant à lui était resté là, impassible, inerte, il avait glissé quelques mots en privé à certains, mais il
n’entretenait pas de fébriles conversations. Dans un bruissement d’os crissant sur le sol de pierre noire, l’entité ayant
vaincue la mort se rapprocha du centre du temple, s’agenouilla dans un craquement d’os devant la statue de l’unique
puis pria. Les instants passèrent, ne dérangeant pas une seule des personnes présente dans sa tache ou sa
discussion.
Puis, un frisson parcouru l’assistance, un vent glacé venait de pénétrer dans le temple pourtant isolé loin, dans la
roche sous la montagne. Le vent ne faiblit pas, au contraire, et bientôt, chacun de ses effleurement avec la peau, les
écailles ou même le roc se fit dérangeant comme des milliers de pointe de lance venant transpercer les bouclier de
chairs. Les conversations se turent tandis que la liche se relevait et marchait vers le centre du temple. Puis, doucement
le vent glacé qu’occasionnait une trop forte utilisation de magie ténébreuse se raréfia pour finalement disparaître. La
chaleur suffocante habituelle reprit alors ses droits.


Enfin, une voix d’outre tombe jaillit. Malgré son absence de corde vocale et de langue personne ne douta une
seconde que cette voix était celle du Seigneur Liche : ]

« Gargouilles, Prêtres, Guerriers, Nécromants, je vous ai réunis ici aujourd’hui car la Fournaise est en péril car laissés
au contrôle d’une personne inapte à gouverner ! »

[ Tandis que certains haussaient un sourcil à l’annonce, maintenant quasi certaine d’une révolte contre l’actuel
dirigeant, la plupart des personnes présentent restèrent muette car déjà informés et prête à l’acte ! Le squelette se tint
alors face au leader actuel, avec dans son dos les autres Guerriers du Chaos et les nécromants. Il pointa d’un geste
lent mais déterminé un index accusateur vers le meneur :]

« La Fournaise se meurt, et toi tu ne daignes pas lever le petit doigt ? Tu restes dans le temple à t’entraîner ! Tandis
que tous ici présent oeuvrent dans le but commun de ramener sa gloire d’antan au Mont Fournaise ! honte à toi ! Tu
n’es pas digne de commander les troupes de l’Unique ! Les prêtres manquent de sacrifice, les guerriers du Chaos
d’armes et de batailles, les nécromants de cadavres et nos gargouilles de chair humaine !! Qu’à tu fais depuis ta
prise de pouvoir ? RIEN ! Je t’ai vu prendre le pouvoir dans ce temple, lorsque j’en suis partis tu y étais encore et
maintenant que je reviens d’un long voyage en terres Brumoises je te retrouve dans ce même temple ! »

[ Après des paroles pour chacun des représentants des castes de la Fournaise, la liche offrit même la vie sauve à son
prédécesseur. Seul un guerrier du Chaos demeura belliqueux, malgré les ordres de ses supérieurs.

Avançant vers lui, Merzbow incante quatre sorts, et le guerrier du Chaos sombre dans un état où les idées ne sont
plus claires, incapable de bouger. Le Seigneur Liche arrive devant lui. L'attrapant par les cheveux, il le traine jusqu'à
l'autel d'Ananke.

Là, il tient le guerrier bien haut par les cheveux de sorte que tous puissent le voir. Et d'un geste, lui ouvre la bouche
pour lui agripper la langue de ses longs doigts squelettiques. Le sang qui jaillit de la bouche du guerrier lorsque
Merzbow lui arrache la langue vient s'écouler lentement sur l'autel.

D'un autre geste la liche lance la langue à la grande gargouille. Tandis que son autre main s'enfonce dans l'orbite
droite du guerrier pour lui ôter l'oeil qui l'occupait, Merzbow le lance à la bossue :]

" Ce n'est qu'un encas comparait à ce que bientôt vous aurez, gargouilles !"

[ Puis il reporte son attention sur le guerrier. Et, prenant sa tête à deux mains, il commence à la cogner contre l'autel.
Les os émettent de faibles craquements quand ils touchent la pierre froide de l'autel.

Une fois : " Quand..."
Deux fois: "...je donne..."
Trois fois: "...un ordre..."
Quatres fois: "...on m'obéit !!"

[ Il frappe encore quelques autres fois laissant le guerrier avec un crâne sûrement brisé et surtout baignant inerte dans
son sang. Ainsi, naquit dans le temple un sentiment de malaise et le silence se fit. Merzbow reprit la parole, pour
tous, leur donnant des ordres de missions diverses. La Fournaise n’était pas morte et non moins loin de sa grandeur
passée, qu’on se le dise ! Que le Fort vienne, il ne serait pas déçu ! ]