A peine Fëmeane l'Infâme eut-il prévenu la jeune humaine aux cheveux
noirs de sa mort certaine qu'un imposant éclair vint la foudroyer en
plein poitrail, accompagné d'un long tonerre sourd résonnant dans
les montagnes, tel un râle divin menaçant la folie des hommes...
Le tonerre résonant dans la montagne
Encore du grabuge devant le Monastère
[Abyssa semble se parler à elle même]
Hum.. C'est l'heure.. oui ca doit être l'heure.. je t'attend Furrinus vient
m'oter la vie que ces pleutres de fournaisiens n'ont pas osé me prendre..
[Elle tend les bras au ciel toujours le sourire aux lèvres]
Toi seul mérite de me tuer, ma vie ne vaut rien mais ma mort ne peut leur
appartenir.. Je suis libre, je ne subis pas, je meurs de la facon dont je
le décide.. Je les emmerde ces chiens!
[Elle se tourne vers ses compagnons]
J'ai toujours été attirée par la foudre!! J'en ai pas peur moi.. Et puis je
suis sure que ca peut être rigolo d'errer au milieu des morts!
[Elle voit alors le lézard arriver]
Dommage que tu ne sois pas arriver avant, tu aurais vu comment tes frères
sont des pleutres à avoir peur de me tuer.. Tu es bien le seul qui vaille
quelque chose, je t'ai déjà vu te sacrifier ici même pour ton père pas comme
tous ces laches qui soient disant servent Ananke! Ils en arrivent meme à
transposer leur peur sur moi, moi qui meurt sereinement! Ils n'ont bien que leur
gueule qui est grande.. Tu devrais faire du ménage autour de toi et prendre la
place de Treane la poule mouillée qui a préféré retourné se cacher au volcan
tellement il avait honte!
[Elle pose alors deux de ses doigts sur chacunes de ses tempes]
Oui Ryoun.. je te recois 5/5.. je devrais bientot décoller.. Oui je passe
le bonjour aux autres.. oui c'est ca, à tout de suite..
[Elle se tourne ensuite vers Brutus]
Pardonnez la violence dont j'ai fais usage dans ce lieu sain mais c'était là
le seul moyen d'échapper aux mains de ces chiens de chaotiques vu que vous ne
sembliez pas vouloir m'ouvrir vos portes...
[Puis un imposant éclair vint frapper le corps de la jeune femme, la tuant sur
le coup dans une forte odeur de chair grillée. Cette fois-ci, le tonnerre résonna
durant une minute entière dans les montagnes, accompagnant les volutes de fumée
grise se dégageant du corps calciné...]
Mélopée et Requiem
Peut être que l'éclat avait fait trop grand bruit, la violence
des mots et des insultes, la violence d'une vie ou d'une
volonté d'être, d'exister et d'être... Libre, qui attira
alors une douce mélopée. Les plus atttentifs, curieux ou
surpris par les paroles qu'ils entendirent pure ainsi
comprendre ce qui accompagnait ces notes :
Une colombe nommée Abyssa
Les vitraux de la sainte chapelle clignotèrent
D'ombres furtives cachant les rais d'astre solaire.
L'une d'elle se figea, trahit galbe de ses formes
Et rassuré j'ai pu attendre que je m'endorme
En ces chemins oniriques je l'ai rencontré
Éthérée, charmante âme qui venait assister
Grand désespoir de ne pouvoir me libérer
D'une emprise arcanique sans issue et sans clef
Délicate colombe
Ai-je pensé alors
En ce rêve je retombe
La retrouver encore
Telle est l'image de cette dame dont je raconte
L'histoire, mêlée à celle de ce monde, qui remonte
A sa genèse alors qu'aventuriers se comptent
En faible nombre et rejoint Orlanh, le comte
Telle une mer d'huile apaisante elle démontre fureur
Face à dragon meurtrier et souffle ravageur
D'une force d'antan supportent les malheurs
D'obscures geôles et d'un être perdu cher à son cœur
Colombe immaculée
En mémoire rappelée
Vole en ciel azuré
Et ravi mes pensées
Témoin sans jugement de frasques de ménestrel
Elle embellit l'ouvrage accomplit d'un sourire naturel,
Flottant léger et merveilleux presqu'éternel
Elle s'envole sous d'autres cieux mais reste fidèle
Est-ce vraiment voleteux oisel en ces lieux ?
Ne manie-t-elle pas magie et art mystérieux ?
Apprenez que sa grande puissance provient des cieux
Et que sa grande vigueur de milieux aqueux.
Ne vous m'éprenez pas
Sur les paroles d'un barde
Se fiant à son émois
Et restez sur vos gardes...
Libre, libre souhaitait elle ainsi vivre heureuse
Quêtant sans relâche des raisons d'être, languissante
Des amours perdues ou de valeurs moins brumeuses
L'Impie la repoussa, la vie se fit lassante
Aveuglement certains ?
Insipide destin ?
Nouvelle voie d'entrain ?
Or donc sans lendemain...
Elle fut terrible et ardente dans une vie d'honneur
Elle fut perdue et esseulée dans la douleur
Sombrant dans sa folie, mais même alors resta
Sa digne fierté ainsi choisit, l'au delà...
Vole Vole Liberté
Colombe immaculée
Refusant les Honneurs
Repoussé par Noirceur...
La mélopée se tut alors et seul encore devait résonner l'éclat du Jugement de Furrinus...
des mots et des insultes, la violence d'une vie ou d'une
volonté d'être, d'exister et d'être... Libre, qui attira
alors une douce mélopée. Les plus atttentifs, curieux ou
surpris par les paroles qu'ils entendirent pure ainsi
comprendre ce qui accompagnait ces notes :
Une colombe nommée Abyssa
Les vitraux de la sainte chapelle clignotèrent
D'ombres furtives cachant les rais d'astre solaire.
L'une d'elle se figea, trahit galbe de ses formes
Et rassuré j'ai pu attendre que je m'endorme
En ces chemins oniriques je l'ai rencontré
Éthérée, charmante âme qui venait assister
Grand désespoir de ne pouvoir me libérer
D'une emprise arcanique sans issue et sans clef
Délicate colombe
Ai-je pensé alors
En ce rêve je retombe
La retrouver encore
Telle est l'image de cette dame dont je raconte
L'histoire, mêlée à celle de ce monde, qui remonte
A sa genèse alors qu'aventuriers se comptent
En faible nombre et rejoint Orlanh, le comte
Telle une mer d'huile apaisante elle démontre fureur
Face à dragon meurtrier et souffle ravageur
D'une force d'antan supportent les malheurs
D'obscures geôles et d'un être perdu cher à son cœur
Colombe immaculée
En mémoire rappelée
Vole en ciel azuré
Et ravi mes pensées
Témoin sans jugement de frasques de ménestrel
Elle embellit l'ouvrage accomplit d'un sourire naturel,
Flottant léger et merveilleux presqu'éternel
Elle s'envole sous d'autres cieux mais reste fidèle
Est-ce vraiment voleteux oisel en ces lieux ?
Ne manie-t-elle pas magie et art mystérieux ?
Apprenez que sa grande puissance provient des cieux
Et que sa grande vigueur de milieux aqueux.
Ne vous m'éprenez pas
Sur les paroles d'un barde
Se fiant à son émois
Et restez sur vos gardes...
Libre, libre souhaitait elle ainsi vivre heureuse
Quêtant sans relâche des raisons d'être, languissante
Des amours perdues ou de valeurs moins brumeuses
L'Impie la repoussa, la vie se fit lassante
Aveuglement certains ?
Insipide destin ?
Nouvelle voie d'entrain ?
Or donc sans lendemain...
Elle fut terrible et ardente dans une vie d'honneur
Elle fut perdue et esseulée dans la douleur
Sombrant dans sa folie, mais même alors resta
Sa digne fierté ainsi choisit, l'au delà...
Vole Vole Liberté
Colombe immaculée
Refusant les Honneurs
Repoussé par Noirceur...
La mélopée se tut alors et seul encore devait résonner l'éclat du Jugement de Furrinus...