Tortures

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Tortures

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HJ : pour des raisons évidentes d'anonymat, les noms du bourreau et de sa victime ont été remplacés.

Arrivé dans la salle des tortures, l'Elfe Noir laissa
lourdement tomber son prisonnier. Faisant quelques pas
dans la pièce, il observa longtemps ce qui y apparaissait :
Les murs tâchés de sang, de vomissures, d'urine et de
défécations étaient parsemés de crochets sales, de
harnais et de menottes fixés dans la pierre. Plusieurs
tables en roche trônaient là, en plein milieu : du sang
coagulé restait sur leur face, dégoulinait sur leurs cotés...
Une odeur désagréable d'hémoglobine stagnait dans l'air,
accompagnée de chair brûlée. Raisonnaient encore les
hurlements des prisonniers déjà torturés ici avant le
Druide, eux qui avaient subis les pires traitements, avaient
testés le savoir-faire des bourreaux d'Ombreterre, s'étaient
vidés les veines sur ces tables, avait plus souffert que
tout homme en une vie, étaient morts seuls, seuls face au
regard sans pitié d'un homme qui leur déchirait les tissus
et l'esprit.

Dans le silence, un pouffement retentit. D'abord étouffé, il
se fit ensuite moins discret. Puis ce fut un ricanement,
nuancé de sadisme, de cruauté et de démence. Mais ce fut
finalement avec un rire tout aussi cruel que se brouilla
définitivement le silence. L'Elfe Noir riait, riait à gorge déployée, riait de ce qu'il allait faire, de voir sans doute la peur dans les yeux de sa victime juste avant qu'il ne les arraches avec ses propres doigts, riait d'entendre les vagissements du Druide, riait de l'entendre appeler sa mère. Vraiment, il se réjouissait d'avance de faire souffrir un être vivant.
Il passa son doigt sur le sang qui séchait sur une des
tables de torture et le mit dans sa bouche, dégustant cet
élixir si savoureux à ses papilles. Il se dirigea ensuite, un
petit sourire dévoilant ses petites dents pointues, vers un
coin où trônaient différentes lames. Elles étaient
dentelées, émoussée, grandes, petites, en acier, en ivoire,
en argile... Avec elles étaient placées quelques cordes,
des morceaux de verre, des flacons de sel, du bois, de
l'amadou et de longs bâtons très fins en fer.

Il revint enfin vers son ex-adversaire. Il le redressa et
l'appuya contre un mur. Il prit une chaîne fixée à la paroi
et, montant les bras du Druide de façon à découvrir ses
aisselles, il lui attacha les bras, enroulant la chaîne autour
des moignons et la serrant extrêmement fort, si fort que
l'acier pénétra dans la chair blanche. L'Elfe Noir fit de même avec les jambes.
Il observa le spectacle qui s'offrait à lui : un homme nu,
sanguinolent, les aisselles découvertes et les jambes
tendues vers le bas, laissant tout son corps accessible.

L'Elfe Noir s'empara de sa dague et creva les deux yeux
du Druide, qui perdit encore un peu plus de sang. Attaché
et aveugle, la victime était désormais impuissante, incapable
d'attaquer son bourreau, que ce soit avec ses mains ou par ses arcanes magiques.
Son bourreau lui dit doucement, après avoir retiré la main
coupée de la bouche du Druide qui empêchait ce dernier
de parler :
"Ne te fais pas d'illusions : tu n'arriveras pas à t'échapper,
ou à me tuer. Alors, je te conseille d'être le plus coopérant
possible, et le calvaire s'arrêtera plus vite.
Ce calvaire, je ne te l'inflige pas que par plaisir. Je veux
savoir ce que tu es venu faire en Ombreterre, ce que tu
envisages de faire avec nous et si tu as des alliés.
Saisis ta chance, Elfe : si tu me parles maintenant, tu
pourras peut-être t'allier avec nous. Si tu ne le fais pas,
nous ne te laisserons jamais le temps de t'expliquer.
J'espère sincèrement que tu feras le bon choix : c'est aussi
profitable à moi qu'à toi."

Cela dit, l'Elfe Noir ressortit sa dague de nulle part et, horreur ! les deux yeux du Druide étaient embrochés sur la lame.
Riant, l'Apprenti en pris un entre ses doigts et l'introduisit
dans la bouche du Druide, tout en continuant à lui parler :
"Pour te mettre en appétit, voici un petit apéritif : as-tu
déjà goûté des yeux d'Elfe ? J'espère que les tiens sont
aussi bons que ceux que j'ai mangés jadis."
Il aggripa la mâchoire du malheureux et la fit fonctionner de force, obligeant sa victime à mâcher l'oeil. La substance
visqueuses et humide éclaboussait la bouche du Druide,
dégoûtait ses papilles, s'incrustait entre ses dents... L'Elfe Noir, qui avait cessé de rire mais gardait un vilain petit sourire, empêchait le torturé de cracher et lui fit avaler l'oeil broyé par ses propres molaires.

Cette drôle de cuisine terminée, il recule de deux pas,
et lança à son objet de travail :
"Alors, cela te suffit-il ou as-tu encore faim ? Je te rappelle
ce que je veux savoir : que viens-tu faire ici, que veux-tu
de nous et as-tu des alliés ?
Répond-moi, et j'abrégerai tes souffrances."

Le Druide n'ayant pas décidé de faire fonctionner sa
langue, son bourreau lui enfonça le deuxième et dernier oeil dans la gorge. Crachotant, s'étouffant presque, la victime avala le globe.
Mais cela ne semblait pas suffir à son tortionnaire qui
empoigna une lame rouillée et s'employa à dessiner des
signes barbares sur le torse de l'Elfe. La rouille qui
attaquait le métal de la lame rendait plus difficile le tracé,
mais surtout plus douloureux. Bientôt, le rouge de la rouille
se mélangea avec l'écarlate du sang.

Sa folie destructrice ne quittait pas le jeune Elfe Noir qui
jeta la lame au loin et enfonca deux doigts dans les orbites
vides du Druide. Il secoua la tête, les doigts accrochés au
crâne du maheureux, cognant celui-ci contre la paroi. Il lâcha ensuite la tête sanglante, et alla chercher un petit
couteau, fin mais extrèmement aiguisé.
L'Elfe Noir se mit à genou, face au corps nu. Il se saisit du sexe de celui-ci sans ménagement, au niveau du gland. Il tira
violemment le membre et d'un coup sec, trancha le pénis de l'Elfe.
Avec un sourire sadique, le bourreau placa le pénis de sa victime sous
les narines de ce dernier. Puis, il le jeta dans un coin de la
salle.

Sortant son cimeterre, le jeune Elfe Noir dit :
"Je n'ai plus le temps de jouer avec toi."
Il leva sa lame...

* * *

Dans quelque langage inconnu et sans doute jamais compris de personne, des animaux hideux, sombres et invisibles dans la pénombre d'Ombreterre s'échangeaient des rumeurs, des rumeurs qui disaient qu'une nouvelle tête serait arrivée en Ombreterre... Une tête d'Elfe.
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