Mais cette page un peu chiffonnée avait échappée à la destruction et elle volait au gré du vent et de la brume.
On pouvait lire sur le papier meurtri par les conditions climatiques:
«
L’espoir.
La Brume qui entoure les lieux cache les détails aux yeux profanes, pourtant les autres sens sont en éveils.
Là où le regard ne peut pas se poser, les sons apportent le bruit une foule en colère qui commence à chanter.
Là où la vue ne peut pas voir la misère et la famine, les odeurs apportent du réconfort avec le fumet d’une soupe bien chaude.
Là où l’oeil ne peut pas anticiper les attaques de monstres, le toucher peut sentir les blessures et les soigner.
Là ou la vue ne peux appréhender les sentiments, le gout peut percevoir la chaleur tendre et humide des gens qui s’embrassent et se réconfortent.
C’est pourquoi si vous passez aux environs de Brumevent, et que vous vous retrouvez aveugle, soyez heureux et garder espoir comme ses habitants car tous vos autres sens une fois développés vous montreront une foule inquiète et en colère qui par le miracle de la chevalerie et de la parole, à retrouver la force de se battre contre les éléments, de vivre au lieu de survivre, de sourire malgré la tempête.
Alors faite comme eux et repartez avec des yeux beaucoup plus vifs, plus perçants, je parle bien sur des yeux de la foi et de l’ESPOIR. »