Salut,
Juste une remarque qui me vient à l'esprit. Dans le monde réel, on apprend plus à s'entraîner contre plus fort que soi que contre moins fort (l'homme est d'ailleurs, d'après Lorenz, le seul animal qui apprend à partir de ses échecs). Or, c'est le contraire dans le pexage à Odyssée. Ce n'est pas logique. Si je suis doué et que je m'entraîne contre un joueur faible, j'accumule l'expérience, alors qu'en fait je n'apprend pas grand chose puisque je fais juste appliquer ce que je connais déjà.
Donc, le plus logique ce serait qu'un échec engrange plus d'expérience. Si cela paraît trop exagéré, un échec devrait donner autant d'expérience qu'un coup réussi. Non ?
Entraînement et expérience
Re: Entraînement et expérience
Oui, c'est aussi ce qui me semble. Dans Odyssée, se battre contre un grand maître fait que l'on apprend moins que lorsqu'on se bat contre quelqu'un de plus mauvais que soi. C'est le jeu !
Re: Entraînement et expérience
Hum... oui et non.
Si je veux me mettre au kung fu et que je vais me battre contre un moine shaolin, qu'il me renverse en 2 secondes sans que je comprenne comment il fait ça, avec en bonus une clé d'épaule et quelques bleus... Est-ce que j'ai vraiment compris quelque chose ? (à part de pas rigoler avec un moine shaolin ?)
Même chose, si tu veux apprendre les maths. Imagines que tu demande à un garçon de 7 ans de résoudre une intégrale triple. Il va avoir BEAUCOUP BEAUCOUP d'échecs, et pourtant il n'apprendra que dalle.
Pour comprendre quelque chose, tu dois déjà en savoir : le savoir se construit par rapport à ce que tu sais déjà (comme une pyramide) Il existe en éducation la notion de "zone de proche développement" : à un moment X de ta vie, tu ne peux apprendre qu'un nombre limité de chose.
Par exemple, un garcon de 7 ans peut apprendre à compter, à additionner et soustraire, à multiplier et diviser, mais pas à résoudre des intégrales triples. Ça, il n'y arrivera pas. À 17 ans, ça sera une autre chose.
Par exemple, si je veux faire une roue latérale sans les mains, je dois d'abord être capable à une main, et je dois d'abord être capable à deux mains. Ton corps et ton cerveau doivent se préparer et intégrer beaucoup d'information avant d'arriver à la roue latérale sans main. L'échec pur ne sert à rien (à part se casser le cou : tu n'as pas les éléments nécessaires pour réfléchir à ton échec et le transformer en succès)
Bref, les échecs pour apprendre, en éducation, sont des échecs planifiés. Si un newbie va se faire tuer en 2 seconde par un démon de la Fournaise, non, c'est pas vrai, il a rien appris sur l'art de combattre.
Pour le reste, on s'entend pour dire qu'Odyssée n'est pas une simulation, mais bien un jeu de rôle : il n'est pas besoin de calquer la réalité, et ça ne vaut vraiment pas la peine de coder une zone de proche développement...
Si je veux me mettre au kung fu et que je vais me battre contre un moine shaolin, qu'il me renverse en 2 secondes sans que je comprenne comment il fait ça, avec en bonus une clé d'épaule et quelques bleus... Est-ce que j'ai vraiment compris quelque chose ? (à part de pas rigoler avec un moine shaolin ?)
Même chose, si tu veux apprendre les maths. Imagines que tu demande à un garçon de 7 ans de résoudre une intégrale triple. Il va avoir BEAUCOUP BEAUCOUP d'échecs, et pourtant il n'apprendra que dalle.
Pour comprendre quelque chose, tu dois déjà en savoir : le savoir se construit par rapport à ce que tu sais déjà (comme une pyramide) Il existe en éducation la notion de "zone de proche développement" : à un moment X de ta vie, tu ne peux apprendre qu'un nombre limité de chose.
Par exemple, un garcon de 7 ans peut apprendre à compter, à additionner et soustraire, à multiplier et diviser, mais pas à résoudre des intégrales triples. Ça, il n'y arrivera pas. À 17 ans, ça sera une autre chose.
Par exemple, si je veux faire une roue latérale sans les mains, je dois d'abord être capable à une main, et je dois d'abord être capable à deux mains. Ton corps et ton cerveau doivent se préparer et intégrer beaucoup d'information avant d'arriver à la roue latérale sans main. L'échec pur ne sert à rien (à part se casser le cou : tu n'as pas les éléments nécessaires pour réfléchir à ton échec et le transformer en succès)
Bref, les échecs pour apprendre, en éducation, sont des échecs planifiés. Si un newbie va se faire tuer en 2 seconde par un démon de la Fournaise, non, c'est pas vrai, il a rien appris sur l'art de combattre.
Pour le reste, on s'entend pour dire qu'Odyssée n'est pas une simulation, mais bien un jeu de rôle : il n'est pas besoin de calquer la réalité, et ça ne vaut vraiment pas la peine de coder une zone de proche développement...
Re: Entraînement et expérience
Je m'étais posé la même question il y a quelques années, y a t il un meilleur point de vus que l'autre?
Ce qui est sur, c'est que même si effectivement c'est mieux de donner des pex pour les échecs (en plus du coup on a plus besoin d'une progression logarithmique), le système ne changera pas, car c'est trop compliqué et ça mécontenterait tous les vieux joueurs.
Ce qui est sur, c'est que même si effectivement c'est mieux de donner des pex pour les échecs (en plus du coup on a plus besoin d'une progression logarithmique), le système ne changera pas, car c'est trop compliqué et ça mécontenterait tous les vieux joueurs.
"Et alors il m'est apparu !
Auréolé de compassion et d'humilité
M'enjoignant d'envers toute l'humanité
Faire preuve de tolérance et vertu."
nundhu, prophète d'Ylliandre
Auréolé de compassion et d'humilité
M'enjoignant d'envers toute l'humanité
Faire preuve de tolérance et vertu."
nundhu, prophète d'Ylliandre
Re: Entraînement et expérience
Savoir qu'on ne sait pas, est déjà un pas vers la connaissance. Ainsi, même si le gamin de 7 ans, ne sait pas résoudre ce problème mathématique, au moins aura-t-il appris qu'il ne sait pas encore le résoudre, pareil pour le moine shaolin, ainsi la victime saura qu'il aura besoin d'apprendre pour passer à 3s le temps de rester debout face à un tel moine !
L'échec expérimente lorsque le savoir acquis démontre son état, son niveau. Certes on apprend rien en terme de réussite du problème à confronter, mais cela permet au moins d'évaluer ses limites et de s'armer pour l'avenir.
Combien de personne se sont vu confier des PEX au monastère, après avoir tentées SEULES, une information dans le dédale d'étagères ? ! Trop peut être, ou pas assez !
L'échec expérimente lorsque le savoir acquis démontre son état, son niveau. Certes on apprend rien en terme de réussite du problème à confronter, mais cela permet au moins d'évaluer ses limites et de s'armer pour l'avenir.
Combien de personne se sont vu confier des PEX au monastère, après avoir tentées SEULES, une information dans le dédale d'étagères ? ! Trop peut être, ou pas assez !