Alors que la vie dans les rues de Balamoun suivaient son cours, chacun ayant son propre avis sur le dynamisme de la cité, il en était quelques uns qui ne chômaient pas.
Petites fourmis du quotidien, une activité inhabituelle régnait du côté du quartiers des artisans.
Tâches ingrates, productions, le quartier revivait enfin.
Se fut un ténu nuage de fumée bleue, puis blanche qui commença à s'élever au dessus du toit la verrerie alors que de la porte sortait un tout autre type de nuage de fumée ... celui de la poussière et d'un atelier que l'on était entrain de bichonner.
A l'intérieur donc, au sein d'une chaleur allant croissant, un futur apprenti se démenait au milieu des nuages de poussière qu'il levait alors que du côté du four, un compagnon verrier et son maître se penchaient sur une paraison sortie tout juste du four.
Plus loin encore, le tac-tac-tac de l'atelier de taille rythmait la vie de la place et berçait les oreilles des badauds et autres commerçants du lieu.
Même dans l'entrepôt, hasard ou non, le croirez vous, mais une discussion s'éternisait sur une vente où le vendeur s'enlisait ...
Le commerçant aurait peut-être du se réserver un temps de prière au temple de Vanedhan adjacent pour se rappeler ses enseignements, car l'homme ne semblait pas au sommet de son art.
Ce temple justement, humble mais d'une architecture sans fioriture et assez bien proportionnée, ce temple délaissé depuis des semaines, des mois ... voir plus, même ce temple avait été intégralement nettoyé.
Cela faisait trop pour n'être que le fruit du hasard...