(Un beau navire approche du port, un navire marchand,
au dessus du plus haut mat flotte le drapeau de
Troy, un fond bleu et jaune avec une sorte de bête
poilue au premier plan. Nombreux sont les marchands
ou même les clients ordinaires qui se regroupent au
bout du quai attendant ce moment depuis longtemps.
C'est donc sous les yeux parfois émerveillés d'une
cinquantaine de personnes que le Cixi accoste
tranquillement. Puis les marins à bord déchargent
de nombreuses caisses après avoir replié les voiles
tandis que les marchands viennent auprès de la foule
pour passer les commandes):
-Bien le bonjour messire Petedtune, alors, comment
vont les affaires? Car je puis vous le dire à vous
l'un de nos plus fidèles clients: les affaires
ne sont pas assez propères en ces contrées, je suis
obligé de réduire la fréquence des voyages pour
qu'ils restent rentabes, du coup c'est la cohue à
chaque fois, et puisque le dieu du commerce et de
l'artisanat semble endormi les voleurs ne se gènent
pas pour profiter de cette agitation. Non, vraiment,
je crois que c'était là notre dernier voyage,
vous allez devoir vous trouver un autre fournisseur.
...
Comment? Vous dites? Allons voir cette affiche si
vous le voulez bien, vous avez éveillé ma curiosité.
...
Hum...c'est intéréssant en effet, du coup vous
restez là avec votre famille? Ah? Plusieurs familles
font de même. Je vais y réfléchir, ce voyage
n'était peut être pas le dernier après tout.
Je vais en parler avec les autres. Merci beaucoup
pour cette information, en remerciement je vous
ferai livrer à mes frais une caisse de bon vin.
(Les marchands se retirent alors un instant laissant
la foule dans son agitation, puis ils reviennent,
plus souriant, avec des prix revus à la hausse...)
Petition
Re: Ah lala...
mdr
quel homme ce taramis, a lui seul il fait vivre un topic et du même coup fait revivre un forum
quel homme ce taramis, a lui seul il fait vivre un topic et du même coup fait revivre un forum
Journal (extrait)
"...
Hier encore un accident a failli se produire,
Rili Padbole, érudit des mers, a failli être tué
dans un accident. Le temple de Phargonis, bien
que rénové il y a peu, n'est toujours pas aussi
stable et rayonnant que jadis. Quelques centimètres
un peu plus à gauche et c'en était fini de ce noble
Rili.
Je suis las, las de voir notre ordre tomber en
décrépitude, las de voir de plus en plus de
voyageurs déçus de ne pas obtenir de réponses
à leurs prières parfois acharnées...
Nous aurions pu être dans une situation encore pire
mais, d'après ce que l'on me rapporte, le Dieu
du commerce ne répond pas non plus, les quelques
commerçants qui restent sont donc encore encore
fidèle à notre tout puissant Phargonis, mais
pour combien de temps encore?
...
Mon coeur s'est illuminé, tout n'est pas perdu,
un nouveau gouverneur a posté des affiches aux
quatres coins de l'archipel, il parait qu'une
élection doit avoir lieu et celui ci promet
beaucoup de choses, peut être un peu trop à
mon goût, mais nous n'avons rien à perdre je dirai
même tout à y gagner. Si cet homme tient ses
promesses alors l'Ordre de Phargonis retrouvera
sa gloire d'antant.
Je vais en parler autour de moi, il faut tout
faire pour accélerer son élection car qui sait,
qui sait si demain ce n'est pas moi qui serait
mort sous une pierre.
..."
Hier encore un accident a failli se produire,
Rili Padbole, érudit des mers, a failli être tué
dans un accident. Le temple de Phargonis, bien
que rénové il y a peu, n'est toujours pas aussi
stable et rayonnant que jadis. Quelques centimètres
un peu plus à gauche et c'en était fini de ce noble
Rili.
Je suis las, las de voir notre ordre tomber en
décrépitude, las de voir de plus en plus de
voyageurs déçus de ne pas obtenir de réponses
à leurs prières parfois acharnées...
Nous aurions pu être dans une situation encore pire
mais, d'après ce que l'on me rapporte, le Dieu
du commerce ne répond pas non plus, les quelques
commerçants qui restent sont donc encore encore
fidèle à notre tout puissant Phargonis, mais
pour combien de temps encore?
...
Mon coeur s'est illuminé, tout n'est pas perdu,
un nouveau gouverneur a posté des affiches aux
quatres coins de l'archipel, il parait qu'une
élection doit avoir lieu et celui ci promet
beaucoup de choses, peut être un peu trop à
mon goût, mais nous n'avons rien à perdre je dirai
même tout à y gagner. Si cet homme tient ses
promesses alors l'Ordre de Phargonis retrouvera
sa gloire d'antant.
Je vais en parler autour de moi, il faut tout
faire pour accélerer son élection car qui sait,
qui sait si demain ce n'est pas moi qui serait
mort sous une pierre.
..."
Nom d'un tarog
Mais tu vas la cracher ta langue de bois!!!
Dis ce que tu as a dire au lieu de faire des
sous entendu mal placé...t'as gaché mon topic,
il était tout beau tout mignon et tu viens
y faire nawak, pas gentil, pas gentil du tout...
Dis ce que tu as a dire au lieu de faire des
sous entendu mal placé...t'as gaché mon topic,
il était tout beau tout mignon et tu viens
y faire nawak, pas gentil, pas gentil du tout...
Bonjour madame...
(Un petit regain d'activité semble avoir frappé
le port ce matin là. Les gens se sont levés un
peu plus tôt et leur mine semblent moins tristes
qu'hier. Quelle est la chose qui a changé cette nuit?
Phargonis seul le sait...
Rue du Marin Saoul nous retrouvons Georgette,
humble habitante de cette cité cotière qui comme
chaque matin va chercher son pain à la boulangerie
situé à deux pas de chez elle. Après quelques
"bonjours" par ci par là elle entre enfin dans
ce lieu embaumant le pain chaud.
C'est après un énorme cri de famine de la part
de son ventre suite à ce stimuli olfactif que
Georgette se trouve face à la Boulangère):
Bonjour madamme, un galet de Phargonis s'il vous
plait....Oui oui, coupé en tranche.
(Pendant que la Boulangère coupe le pain elle
raconte à Georgette les derniers potin, dont
un énorme):
Comment! Vous êtes sûre...Oh ben ça alors. C'est
mon mari qui va être content, lui qui voyait
déjà d'un bon oeil l'arrivée de ce nouveau
gouverneur, savoir qu'il arrive sous les ordres
d'un ancien gouverneur va lui éclairer sa journée.
Je ne m'intéresse pas à la politique mais mon mari
reconnaitra surement son nom, comment s'appelle
l'ancien gouverneur qui va revenir? Ah, très bien,
je lui dirai. Eh beh, plus de gouverneur et
maintenant deux pour le prix d'un, quelle joie.
Merci, voilà votre pièce d'or madamme.
A demain.
(Georgette, toute fière de son savoir, ne se prive
pas de le divulguer à toutes les amies qu'elle
croise sur le chemin de son retour, si bien
que très vite la moitié de la cité est au courant
de l'arrivée prochaine de ces deux gouverneurs.
Peu sont ceux qui, en revanche, connaissent le
noms de ces mystérieux sauveurs...)
le port ce matin là. Les gens se sont levés un
peu plus tôt et leur mine semblent moins tristes
qu'hier. Quelle est la chose qui a changé cette nuit?
Phargonis seul le sait...
Rue du Marin Saoul nous retrouvons Georgette,
humble habitante de cette cité cotière qui comme
chaque matin va chercher son pain à la boulangerie
situé à deux pas de chez elle. Après quelques
"bonjours" par ci par là elle entre enfin dans
ce lieu embaumant le pain chaud.
C'est après un énorme cri de famine de la part
de son ventre suite à ce stimuli olfactif que
Georgette se trouve face à la Boulangère):
Bonjour madamme, un galet de Phargonis s'il vous
plait....Oui oui, coupé en tranche.
(Pendant que la Boulangère coupe le pain elle
raconte à Georgette les derniers potin, dont
un énorme):
Comment! Vous êtes sûre...Oh ben ça alors. C'est
mon mari qui va être content, lui qui voyait
déjà d'un bon oeil l'arrivée de ce nouveau
gouverneur, savoir qu'il arrive sous les ordres
d'un ancien gouverneur va lui éclairer sa journée.
Je ne m'intéresse pas à la politique mais mon mari
reconnaitra surement son nom, comment s'appelle
l'ancien gouverneur qui va revenir? Ah, très bien,
je lui dirai. Eh beh, plus de gouverneur et
maintenant deux pour le prix d'un, quelle joie.
Merci, voilà votre pièce d'or madamme.
A demain.
(Georgette, toute fière de son savoir, ne se prive
pas de le divulguer à toutes les amies qu'elle
croise sur le chemin de son retour, si bien
que très vite la moitié de la cité est au courant
de l'arrivée prochaine de ces deux gouverneurs.
Peu sont ceux qui, en revanche, connaissent le
noms de ces mystérieux sauveurs...)
Contact
(Cette après midi là rien d'anormal à signaler sur le port du petit village
de Klendatu. Les marchands hurlent après leur pauvres commis qui doivent
charger et décharger des caisses pesant deux fois leur poids. Les gamins
qui ont séché l'école jouent à leur jeux favori qui est de tirer sur les
mouettes avec leur fronde. Quant à ce brave Willy il se dirige vers sa
taverne favorie dans le but d'y vider une choppe ou deux. Bon, trois allez,
mais pas plus son petit magot commence à sépuiser.
Soudain à l'horizon tous peuvent apercevoir un navire s'approcher des
côtes. Mais si tout le monde est surpris et plutôt curieux, c'est que le navire
arrive par le Sud, aucun navire de cette taille n'arrive du Sud d'ordinaire...
Willy court chez chercher sa longue vue tandis que les gamins se font la
courte echelle pour grimper sur les remparts qui entourent le port. Les
marchands commencent à s'inquiéter et stoppent toutes les transactions
en criant à leur commis de ranger la marchandise en lieu sûr. Les gardes
sont appellés en renfort sur le port afin de parer à toute éventualité.
Les gamins scrutent au loin en se cachant le soleil avec la main. Willy arrive
en courant et regarde ce navire de plus près. Un commis monte en haut
du navire marchand pour distinguer plus clairement cet étrange embarcation.
Tous ensemble (Willy un peu avant tout le monde quand même) les habitants
de Klendatu se rendent compte à quel point le navire est étrange. Ils n'en
ont jamais vu de semblables. Les voiles sont brillantes, étincelantes. La
coque est bleue et à la proue du bateau un homme avec un trident un
un énorme bouclier sur lequel on distingue nettement le symbole du dieu
des Océans.
Plusieurs minutes s'écoulent. Les habitants ont répandu la nouvelle,
de nombreuses personnes se sont rassembées afin d'acceuillir ces mystérieux
serviteurs de Phargonis.
Enfin le bateau arrive au port, les gardes ont bien entendu pris position
mais aucun signe d'hostilité n'est à signaler. On commence à voir les
premiers marins. Ils ont la peau bronzée, des cheveux noirs, et portent
des tatouages énormes.
La foule se presse pour acceder aux docks mais les gardes boquent
l'accès. Le navire accoste. Un homme sort de sa cabine, il est vêtu de
bleu et tient un beau trident doré.
Il est escorté par deux hommes, l'un porte une énorme cicatrice sur tout
le visage et est assez agé, il est vêtu comme un guerrier. L'autre est
vêtu étrangement, avec un chapeau pointu dont la pointe est oblique
et non droite, il porte des vêtements amples et des chaussures à
l'allure confortable.
L'homme au trident, assez agé lui aussi, s'approche du responsable
de la garde et dit alors):
Bonjour à vous noble citoyens de Kalenderatu.
(Voyant que l'homme le dévisage, l'étranger demande):
Cette cité s'appelle toujours ainsi non? Lorsque nos ancètres quittèrent
les lieux la ville portait ce joli nom.
Je me présente, Khalim Shar, humble ambassadeur, je représente
mon peuple, le peuple de Kalen en honneur au nom de cette cité, qui
a visiblement changé vu votre faciès...
(L'ambassadeur sourit puis reprend):
Avant tout...les présentations. A ma gauche Ozyr, vétéran de la guerre contre
les irghanols et chargé de la protection de l'expédition. A ma droite Flukpe,
représentant de notre Guilde des Commerçants.
Maintenant laissez moi vous expliquer la raison de notre venu...mes frères.
Voici plusieurs mois les devins nous ont annoncé qu'il était temps pour nous
de reprendre contact avec les habitants de la terre de nos ancêtres. Nous avons
équippé et modifié nos navires pour effectuer cette longue traversée et après
un moi et demi de navigation nous voilà enfin réuni mes frères! Nous avons
apporté de quoi faire un banquet et faire la fête pour célébrer nos retrouvailles.
Mais pour l'heure nous devons nous rendre dans le célèbre temple de Phargonis,
mes compatriotes et moi sommes assez impatients de pouvoir visiter ce temple
magnifiques dont la splendeur se transmet par les comptes, génération après
génération.
(Khalim se fait expliquer la situation):
Oh grand Phargonis...comment avez vous pu laisser faire cela. Mais c'est
terrible! Je peux d'ores et déjà vous annoncer, en notre nom à tous, que nous
sommes prêts à aider à la rénovation de cette merveille, ce serait pour nous un honneur.
(Les marins mettent pied à terre, certains vomissent, puis enfin les peuples
frères se retrouvent. Khalim qui discute avec un officiel demande alors):
Au fait, les devins ont parlé d'un "gouverneur" qui devait jouer un grand
rôle dans l'histoire de nos deux peuples, pourriez vous m'en dire plus je vous prie...
de Klendatu. Les marchands hurlent après leur pauvres commis qui doivent
charger et décharger des caisses pesant deux fois leur poids. Les gamins
qui ont séché l'école jouent à leur jeux favori qui est de tirer sur les
mouettes avec leur fronde. Quant à ce brave Willy il se dirige vers sa
taverne favorie dans le but d'y vider une choppe ou deux. Bon, trois allez,
mais pas plus son petit magot commence à sépuiser.
Soudain à l'horizon tous peuvent apercevoir un navire s'approcher des
côtes. Mais si tout le monde est surpris et plutôt curieux, c'est que le navire
arrive par le Sud, aucun navire de cette taille n'arrive du Sud d'ordinaire...
Willy court chez chercher sa longue vue tandis que les gamins se font la
courte echelle pour grimper sur les remparts qui entourent le port. Les
marchands commencent à s'inquiéter et stoppent toutes les transactions
en criant à leur commis de ranger la marchandise en lieu sûr. Les gardes
sont appellés en renfort sur le port afin de parer à toute éventualité.
Les gamins scrutent au loin en se cachant le soleil avec la main. Willy arrive
en courant et regarde ce navire de plus près. Un commis monte en haut
du navire marchand pour distinguer plus clairement cet étrange embarcation.
Tous ensemble (Willy un peu avant tout le monde quand même) les habitants
de Klendatu se rendent compte à quel point le navire est étrange. Ils n'en
ont jamais vu de semblables. Les voiles sont brillantes, étincelantes. La
coque est bleue et à la proue du bateau un homme avec un trident un
un énorme bouclier sur lequel on distingue nettement le symbole du dieu
des Océans.
Plusieurs minutes s'écoulent. Les habitants ont répandu la nouvelle,
de nombreuses personnes se sont rassembées afin d'acceuillir ces mystérieux
serviteurs de Phargonis.
Enfin le bateau arrive au port, les gardes ont bien entendu pris position
mais aucun signe d'hostilité n'est à signaler. On commence à voir les
premiers marins. Ils ont la peau bronzée, des cheveux noirs, et portent
des tatouages énormes.
La foule se presse pour acceder aux docks mais les gardes boquent
l'accès. Le navire accoste. Un homme sort de sa cabine, il est vêtu de
bleu et tient un beau trident doré.
Il est escorté par deux hommes, l'un porte une énorme cicatrice sur tout
le visage et est assez agé, il est vêtu comme un guerrier. L'autre est
vêtu étrangement, avec un chapeau pointu dont la pointe est oblique
et non droite, il porte des vêtements amples et des chaussures à
l'allure confortable.
L'homme au trident, assez agé lui aussi, s'approche du responsable
de la garde et dit alors):
Bonjour à vous noble citoyens de Kalenderatu.
(Voyant que l'homme le dévisage, l'étranger demande):
Cette cité s'appelle toujours ainsi non? Lorsque nos ancètres quittèrent
les lieux la ville portait ce joli nom.
Je me présente, Khalim Shar, humble ambassadeur, je représente
mon peuple, le peuple de Kalen en honneur au nom de cette cité, qui
a visiblement changé vu votre faciès...
(L'ambassadeur sourit puis reprend):
Avant tout...les présentations. A ma gauche Ozyr, vétéran de la guerre contre
les irghanols et chargé de la protection de l'expédition. A ma droite Flukpe,
représentant de notre Guilde des Commerçants.
Maintenant laissez moi vous expliquer la raison de notre venu...mes frères.
Voici plusieurs mois les devins nous ont annoncé qu'il était temps pour nous
de reprendre contact avec les habitants de la terre de nos ancêtres. Nous avons
équippé et modifié nos navires pour effectuer cette longue traversée et après
un moi et demi de navigation nous voilà enfin réuni mes frères! Nous avons
apporté de quoi faire un banquet et faire la fête pour célébrer nos retrouvailles.
Mais pour l'heure nous devons nous rendre dans le célèbre temple de Phargonis,
mes compatriotes et moi sommes assez impatients de pouvoir visiter ce temple
magnifiques dont la splendeur se transmet par les comptes, génération après
génération.
(Khalim se fait expliquer la situation):
Oh grand Phargonis...comment avez vous pu laisser faire cela. Mais c'est
terrible! Je peux d'ores et déjà vous annoncer, en notre nom à tous, que nous
sommes prêts à aider à la rénovation de cette merveille, ce serait pour nous un honneur.
(Les marins mettent pied à terre, certains vomissent, puis enfin les peuples
frères se retrouvent. Khalim qui discute avec un officiel demande alors):
Au fait, les devins ont parlé d'un "gouverneur" qui devait jouer un grand
rôle dans l'histoire de nos deux peuples, pourriez vous m'en dire plus je vous prie...