Nouveau et quelques questions dans la tête

[Kleberscow]

Pour pexer en toute tranquilité sans faire de rp (ok, c'est pas bien), allez dans un lieu ou vous etes seuls !

[Lirdal]

Euh... là pour le coup, je suis carrément d'accord avec Ebeth. Et très honnêtement, dans une salle du trône (ou autre pièce assimilée) et devant un haut dignitaire, je vois un gars qui, pendant qu'il présente ses hommages, sort son épée pour s'entrainer, il va direct faire un tour au cachot...

Oui à la description RP du pexage mais UNIQUEMENT si ça ne pourrit pas complètement le RP en question. Je préfère mille fois un pexage HJ et non-notifié qu'un "Johnny se met dans un coin pour s'entrainer en attendant la réponse de la comtesse", qui ne rime strictement à rien, qui est fortement improbable dans une situation pareille, et que l'on sait tous que si elle se produisait réellement, ça apporterait de gros soucis...

Dans le cas d'un milicien qui ferait sa patrouille en ville, et croiserait un gars avec l'arme à la main, on fait quoi?

"Hey, rangez votre arme immédiatement! Les lois interdisent le port d'arme à nue!
- oh désolé monsieur le milicien, je ne l'avais sortie que pour m'entrainer un moment sur la place centrale, au milieu des gens!
- ahhhh bon, si c'était pour s'entrainer au milieu des passants, ça va alors... Allez, range moi ça, canaillou..."

Ah c'est super, ça fait du jeu, du RP, du... NOOOOOON! Pardonnez moi l'expression, c'est de la merde. C'est parfaitement improbable, et c'est de la merde.
Personnellement, je suis assez excédé quand avec mon PJ je suis en grande discussion sérieuse avec quelqu'un, et qu'au milieu de celle-ci, mon interlocuteur sort son arme et "fait quelques passes d'armes pour s'exercer". J'ai souvent envie de répondre: "dis, si je te fais chier, tu le dis hein...", mais bon...

Salvatore l'avait parfaitement expliqué sur ce même forum il me semble: Décrire sans arrêt en RP tous les pexages est simplement ridicule. Si la situation s'y prête, super, sinon, autant s'abstenir, ça n'apporte rien, si ce n'est un truc qui ne ressemble pas à grand-chose...

Du coup, chacun est libre d'aimer ou pas, de le faire ou pas, mais à titre personnel, je gère ce genre d'action comme elles devraient l'être dans un vrai RP: avec des conséquences.

[Ock]

Exception faite, au monastère, il est OBLIGATOIRE d'indiquer TOUTES ses actions, même les déplacements, même d'un message genre, "machin sort" ou "trucmuche passe" il en est de même pour le moindre PEXAGE.

A chacun de savoir sortir sa meilleure plume, son imagination pour rendre cette action HJ et débile en quelque chose de plus judicieux.

Attention y a un piège là dedans...

[Oveliane]

Exception faite, au monastère, il est OBLIGATOIRE d'indiquer TOUTES ses actions, même les déplacements, même d'un message genre, "machin sort" ou "trucmuche passe" il en est de même pour le moindre PEXAGE.

Ou comment transformer une action déjà chiante de base, totalement hors jeu... (mais pourtant nécessaire si on veut pouvoir faire quelque chose de son personnage), en une action encore plus chiante

[Calypso]

Si tu connaissais un minimum le BG du monastère tu comprendrais les raisons de ce choix.
En gros renseigne toi EJ

[Oveliane]

Dans le sens où le pex avant remise est une action totalement HJ, je ne comprends pas trop ce que le bg du monastère vient faire dans l'histoire :/

[Jeborian]

Exception faite, au monastère, il est OBLIGATOIRE d'indiquer TOUTES ses actions, même les déplacements, même d'un message genre, "machin sort" ou "trucmuche passe" il en est de même pour le moindre PEXAGE.

Ou comment transformer une action déjà chiante de base, totalement hors jeu... en une action encore plus chiante

Faut la description d'une séance de PEX est loin d'être une action chiante... C'est justement un exercice de style très intéressant. Et justement en rendant ton PEX RP l'action n'est plus chiante est trouve une légitimité.

Bon j'admets écrire sa séance de pex à la pc.

"Tarte-en-pion, devant tout le monde, se trou le corps de part et d'autres et puis dans un dernier élan de masochisme se brule la peau. Mais au miracle ses blessures se referme, mais pas ses vêtements... C'est donc partiellement exib qu'il se présente devant une dame au croisement de la route, l'air fatigué. ' Vous sauriez comment on va à la fournaise?' "

Peut sembler étrange, mais c'est justement cela qui est bien. Et puis le lancer de pièce peut se transformer en :

"Une longue discussion pleine de sagesse et mot technique occupait Tarte en Pion, et Passe moi le sel. L'un comme l'autre semblait un peu plus ouvert sur le monde après cet échange d'une valeur inestimable"

C'est la magie du RP, comment rendre un simple : je me plante, je te fais les poches ou autre en une envolé lyrique, imaginative, voire participative.

[Oveliane]

"Une longue discussion pleine de sagesse et mot technique occupait Tarte en Pion, et Passe moi le sel. L'un comme l'autre semblait un peu plus ouvert sur le monde après cet échange d'une valeur inestimable"

Ou comment rendre folle de rage la comtesse à qui tu n'accordais plus la moindre attention parce qu'il te fallait t'entrainer ? :p
Bref, soit c'est une action considérée HRP et dans ce cas, nul besoin de la décrire, soit c'est une action RP, et là, oui, il faut décrire... mais aussi accepté le fait de ne pas pouvoir pexer tous les mercredis et dimanche soir (j'entends déjà les hurlements d'horreur).

Au passage, faudra m'expliquer la légitimité du pex dans 90% des situations. En général, tu es en train de discuter avec quelqu'un ou faire tout autre chose (et accessoirement loin de toute salle d'entrainement). Et, personnellement, quand je discute avec quelqu'un, je me vois mal stopper la conversation, aller faire un peu d'entrainement et revenir dans la discussion comme si de rien n'était.

[Brille Badil]

Ah ? moi ca m'arrive quelque fois ...
Quand je croise un amis dans la rue et que je discute avec, bah ... j'en profite pour faire des pompes !

D'accord avec Oveliane et tout les autres qui disent non quand c'est vraiment moche ...

[Azelun d'Aexarn]

Il était temps, temps de prendre le temps alors que déjà dans la cour s'attarcher le commun à leur occupation. Le donjon bourdonnait de son activité et la salle du trône respirait au battement de cil des moindres désirs de la comtesse. Un à un, chacun attendait son audience, un à un, le plaisir toujours renouvelé de la contempler même si l'on n'était pas le centre de son intérêt.

Et cela défilait. D'une courbette, peut être inutile mais juste pour la bienséance de l'étiquette, il décida de se reculer puis de rejoindre les couloirs du donjon, certains diront pour satisfaire une envie pressante, d'autres pour aller se regaillardir l'oeil à la contemplation d'un jolie minoi, s'il ne pouvait avoir la déesse, osons ses ouailles ! Mais ce fut la cour responsable de son déplacement du moment et le grand air. Alors, à la faveur de cette après midi avancée, lorsque les vents avaient terminé depuis longtemps de souffler les dernières nuées matinales, il décida de poser ses affaires, un bric à brac de tout et de n'importe quoi qui le suivait partout. Defaisant son pourpoint et le déposant plié à côté de ses autres reliefs, il saisit son bâton.

De plusieurs mouvements, il simula l'attaque à un adversaire invisible, de taille, d'estoc, presque comme un ballet. Des gens s'arrêtèrent devant ces gestes incompréhensibles, mais la grace qu'il employa pour parfaire un geste avait quelque chose de beau à regarder. Il fit tournoyer son compagnon de route violemment et de plus en plus rapidement, d'un geste il frappa, mais le mouvement était un peu gauche et dans le changement de plan du tournis, le bâton frappa sa cheville. Mordillant sa lèvre, il continua, encore une fois, la maîtrise par l'apprentissage et continua à parfaire le geste pour obtenir le meilleur coup. Une autre fois pour prévenir sa cheville, il ne prit garde et le coup se porta sur son bras. Cette fois, il dut s'arrêter tant le coup portée avait été violent. Sans évoquer les autres aussi, c'est en s'abreuvant à un tonnelet d'eau bien fraîche qu'on entendit la légèreté d'une mélodie cristalline, réduisant le pourpre de ses impacts malheureux. Il reprit son entraînement alors pour en finir une nouvelle fois, bien définitive, près de ce tonneau.

L'activité reprit ses droits, les spectateurs quittèrent cette curieuse scène en plein milieu de la cour, une danse étrange mais qui avait sa part d'intérêt.

Rafistolé, refroqué, il retourna dans le donjon, non sans frottant quelques endroits encore douloureux.