La Forêt


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Les Histoires de faune et de flore

Les histoires de la faune

Le loup et le chat sauvage

Envahi de hautes broussailles, les larges branches d'un arbre ancien se déployaient, majestueuses et hautes.

D'un bond agile, un chat sauvage sauta sur l'une des branches basses de l'arbre, roi parmi ses frères.

Et le félin, après s'être assis sur son postérieur, posa pendant quelques instants les yeux sur un loup perdu dans la végétation.

Puis le chat sauvage entreprit de se lécher les pattes.

Le loup, curieux, dérangé ou intrigué, s'approcha du tronc.

Le chat sauvage interrompit sa toilette, et regarda le loup approcher d'un air méfiant.

Après avoir observé le loup assez longuement, le chat sauvage reprit le soin de sa fourure, se pensant clairement hors de danger, bien trop haut pour le loup.

Le loup posa ses pattes avant sur le tronc et, dressé sur ses pattes arrières, de toute sa hauteur, insuffisante pour atteindre le félin, hurla après le chat sauvage.

“HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHoooouUUUUUUU”

Effrayé par le hurlement agressif du loup, le chat sauvage fuit rapidement et sauta de branches en branches, loin du loup.

Le loup et le paon

Un paon majestueux se promenait, avançant très lentement, par cercles petits et grands.

Il promenait derrière lui en avançant ainsi sa longue et gracieuse roue chargée d'oeils multicolores et brillants.

La paon déployait par instants ses raffinés atours, beau et soudainement fier.

Le paon fit un somme près d'un buisson et près d'un loup, un loup magnifique, gris sombre aux profonds reflets bruns.

Le canidé avait tourné sa large tête face au volatile étrangement coloré mais pourtant gras en suffisance pour espérer imaginer pour l'instinct d'un loup plus qu'un délice visuel.

La bête grise plissa son museau, ses sombres pupilles semblèrent se dilater, et, d'un coup, le loup posa une patte pleine de griffes acérées sur le cou de l'oiseau chatoyant et l'immobilisa.

Le volatile ne résista guère sous les crocs perforants du loup.

Déjà la tendre chair et les plumes chamarrées se teintaient de l'écarlate du sang frais.

Le loup gris, face à un si aisé festin grogna de plaisir, et commença à lécher le sang autour du paon, faisant durer l'extase précédant le moment où il croquerait le gros oiseau tout à fait, prenant le temps du festin, mordillant le cou de la bête et mâcha une des magnifiques et longues ocelles de la queue du paon inconscient.

Enfin, le loup, que nul de dérangea dans les délices de crocs, d'un coup sec de canines acheva le paon et le dévora de la tête aux pattes, dans une mêlée de scintillantes plumes, qui, doucement, retombèrent entre les arbres…se mêlant aux feuilles des épais et verts buissons.

L'oiseau était dévoré, et le loup s'enfonça parmi les arbres.

Un ballet sous les frondaisons

(Par Akella, daté de 2007)

Au détour du chemin, dans les fourrés tout près de la clairière du Chêne, un étrange ballet entre une féline et des loups s'opère sous le clair de la lune.
Pour peu qu'on ose s'approcher, on peut entendre feulements, grognements et discrets mouvements.

Chacun jaugeant l'autre…

Chacun bravant l'opposition traditionnelle entre canins et félins, le temps de savoir à quoi s'en tenir…

Un hurlement déchire la forêt, portant loin sous les arbres…les intrus sont allés trop loin, trop vite.

D'autres glissements en forêt, des bruits qui convergent vers les buissons près du chemin et brusquement, le déchaînement !

L'hiver en foret

(Par Un chasseur, daté de 2005)

Les températures étaient bien en dessous de 0 depuis plusieurs jours. Avec les chutes de neige passer une nuit en foret était devenu très risqué. Surtout que les hurlements de loups étaient de plus en plus fréquents…

(Par Vieil Homme)

Tandis qu'il marchait au détour des bois, le Vieil Homme aperçut une jeune femme allongée sur le sol. La légère couche de glace qui rendait le sol blanc, était maintenant rouge-sang.
Inquiet, l'ancien se précipita au-dessus de la jeune fille. Celle-ci vivait encore mais elle était proche de la mort.
L'ancêtre se concentra et se souvint de ses sorts magiques. Alors la nature elle-même puisa dans ses forces pour guérir la jeune imprudente.

Lorsqu'elle fut rétablie, il lui parla avec douceur et sourire. Il lui donna même un peu de pain et de fromage tandis qu'elle lui racontait que des loups l'avaient attaqué … Pour sûr, cette nuit le Vieil Homme allumera un bon feu…

La laie et ses marcassins...

(Par Whaarg ze ork, daté de 2004)

[la laie et ses marcassins pataugaient gaiement dans leur bain de boue favori…brutalement la mère s'inquiète, ses naseaux se dilatent à la recherche d'un élément nouveau dans son environnement qui pourrait menacer la vie de ses petits. Un petit gruissement de sa part tirent sa progéniture de leur insouciance naturelle et en quelques petits trots, la petite troupe s'éloigne. La laie jette un dernier coup d'oeil à cet endroit si pourtant paisible et les petites bulles qui commencent à “éclore” confirment ses soupçons d'un événement inhabituel et elle rejoint rapidement ses petits.

— revenons à cette mare bien étrange —-

Les Bulles finissent par s'interrompre et une masse s'extirpe silencieusement de cette fange couverte de boue, puis deux yeux apparaissent, deux yeux bien verts, un regard déterminé. L'individu jette un regard rapide à droite à gauche, lève le nez.

Une fois debout, il retire de quelques gestes rapides le plus gros de la boue qui le recouvre. Il écarte alors un grand les bras et inspire à plein poumon, puis il part alors brusquement d'un pas rapide, en foulant une terre qui lui avait tant manqué, un sourire carnassier “accroché” au visage.]

Les histoires de la flore et de la faune

Un chant naissant à l'oratoire

L'oratoire, des discussions, des interrogations…
Un chant léger traverse soudain la nombreuse assemblée : quelques oiseaux sortent de la forêt et se posent sur les piliers de marbre…

L'oratoire, d'autres interrogations, d'autres discussions…
Un vent frais semblant venir des deux arbres dorés caresse les visages, les oiseaux se remettent à chanter de plus belle…

La forêt semble donner son assentiment…
A qui, à quoi,et qui peut bien le savoir ? A chacun, le temps venu, la découverte, ou l'ignorance…

Atmosphère de souffre

(Par Du vent qui la porte, daté de 2005)

Soudainement, les animaux de tous poils et de toutes plumes qui composaient la si belle forêt de Te Danann se prirent de folie.
A toute allure, ils traversèrent bois, sous-bois et clairières, se moquant des humains qui se trouvaient sur leur passage, passant même entre leurs jambes pour ne pas perdre un temps si précieux à leur fuite désespérée.
Dans l’heure qui suivit, un silence de plomb vint créer un malaise dans l’ambiance sonore entourant les voyageurs surpris. Puis, un étrange bruit vint frapper les oreilles de certains qui se trouvaient sous le phénomène inhabituel. Comme si l’air était puissamment déplacé.
Levant la tête, pour ceux qui ont osé le faire, ces gens aperçurent une ombre massive et étrange les survoler à travers les branchages denses et dénudés. Cette ombre était trop particulière pour être un nuage, et semblait même être doublement composée.
Certains pensèrent sur l’instant à des gargouilles, et d’autres, à des dragons. Lorsque le bruit s’éloigna, une étrange odeur de souffre persista longuement dans les branchages…

(Par Alton Bontonneau)

[Le gnome regarda dans le ciel, voyant la créature qui survolait la foret, il sembla fasciné.]

Nom d'un pipe! Qu'est-ce que c'est que sa!? Comme papa Bontonneau disait, vaut mieux pas te mêler de se qui te regarde pas! C'est pour sa que je fait faire exactement le contraire!

[Alton s'alluma tout d'abord un cigare, puis essaya de ne pas perdre de vue la créature pour voir où elle allait.]

Que sa sens bon par ici!

Les histoires de la flore

Au bord de l'étang

(Par Dil'inthar, daté de 2010)

Au confins de la forêt menant à l’Oratoire, une silhouette se dessinait entre les arbres. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait de l’étang, son profil se précisait, attirant des regards inquiets.
Ses habits étaient couverts de suit. Sa cape notamment était percée d’un large trou au milieu du dos. Au niveau des genoux, les cendres se mélangeaient à de la boue qui ne laissait plus respirer le cuir de ses bottes.
Pour les personnes présentes aux abords de l’étang, le spectacle pouvait sembler étrange, pourtant il ne pouvait être que la conséquence des événements survenus à l’Oratoire.

L’elfe, qui se rapprochait toujours plus de l’étang à présent sous les rayons du soleil, semblait s’habituer à la lumière et à l’air frais avec un certain soulagement. Néanmoins, son regard paraissait désabusé, comme s’il remettait en doute ce qu’il avait pu voir à l’Oratoire. Laissant ces quelques pensées occuper son esprit, il rejoint finalement le bord de l’eau, au près d’une elfe, elle aussi couverte de poussière.

Après un instant de silence, le faradrim sortit un morceau de bois légèrement calciné de sa besace et le montra à l’elfe.
Elle prit le bout de bois et l’observa attentivement avant d’être interrompue par une quinte de toux due aux poussière qu’elle avait inhalé. De suite, elle redonna le fragment au faradrim, avant de lui sourire et d’avoir quelques paroles pour lui.

De ce dialogue, le jeune elfe en tira un peu d’apaisement, son regard retrouva un peu de sa vivacité et un léger sourire s’afficha sur son visage.
Il remit le morceau de bois dans sa bourse et, impassible, laissa voguer son regard au fil de l’eau…


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